Serbie, octobre 2001: une "révolution de velours" aboutit à la chute de Milosevic.
Géorgie, novembre 2003, la "révolution des roses" fait chuter Edouard Chevarnadze, président démocratiquement élu et ex ministre des affaires étrangères de Gorbatchev. Chevarnadze est remplacé par Mikheil Saakachvili, ultra libéral pro américain qui a instauré un pouvoir autoritaire et qui est toujours en place aujourd'hui.
Ukraine, décembre 2004, la "révolution orange" amène au pouvoir le libéral pro occidental Viktor Iouchenko.
Kirghiztan, mars 2005, la "révolution des tulipes" amène au pouvoir un gouvernement pro-occidental qui a autorisé les Etats-Unis à venir installer leurs bases militaires (le Kirghiztan est situé à la frontière nord de l'Iran).
Les points communs à toutes ces "révolutions colorées": elles ont toutes eu lieu dans des ex-provinces de l'ex Union Soviétique, et elles ont été télécommandées par la CIA afin de réduire la sphère d'influence de la Russie.
C'est ce que montre ce documentaire, "Comment la CIA prépare les révolutions colorées"...
Géorgie, novembre 2003, la "révolution des roses" fait chuter Edouard Chevarnadze, président démocratiquement élu et ex ministre des affaires étrangères de Gorbatchev. Chevarnadze est remplacé par Mikheil Saakachvili, ultra libéral pro américain qui a instauré un pouvoir autoritaire et qui est toujours en place aujourd'hui.
Ukraine, décembre 2004, la "révolution orange" amène au pouvoir le libéral pro occidental Viktor Iouchenko.
Kirghiztan, mars 2005, la "révolution des tulipes" amène au pouvoir un gouvernement pro-occidental qui a autorisé les Etats-Unis à venir installer leurs bases militaires (le Kirghiztan est situé à la frontière nord de l'Iran).
Les points communs à toutes ces "révolutions colorées": elles ont toutes eu lieu dans des ex-provinces de l'ex Union Soviétique, et elles ont été télécommandées par la CIA afin de réduire la sphère d'influence de la Russie.
C'est ce que montre ce documentaire, "Comment la CIA prépare les révolutions colorées"...
Empire US
Toshio 03.05.2012 - 03h07 |
Tout ça me conforte dans une réflexion qui macère depuis des mois : la plupart des mouvements populaires, de masse, des insurrections, des révoltes, etc... sont calculés en partie.
Je m'explique. On le voit très bien en France, quand on parle de se bouger, tout le monde s'accordera pour dire qu'il a autre chose à faire de plus important, qu'il peut pas se le permettre. Vous imaginez alors ce qu'il faut pour enclencher un mouvement social ? Certes, on ne manque pas d'exemples d'initiatives (trop dispersés...) mais quand bien même le peuple se soulèverait à 60%, c'est au sommet que l'acceptation de la révolte se décide. Il faut que certains élites décident de bousculer l'ordre établi (leur ordre est similaire à des castes tellement il est figé) pour le tourner à leur avantage... Il suffit d'étudier les stratégies qu'ont mis au point des gens comme Michel Bakounine (l'anarchiste) pour s'inquiéter de l'origine d'un mouvement social !
Je m'explique. On le voit très bien en France, quand on parle de se bouger, tout le monde s'accordera pour dire qu'il a autre chose à faire de plus important, qu'il peut pas se le permettre. Vous imaginez alors ce qu'il faut pour enclencher un mouvement social ? Certes, on ne manque pas d'exemples d'initiatives (trop dispersés...) mais quand bien même le peuple se soulèverait à 60%, c'est au sommet que l'acceptation de la révolte se décide. Il faut que certains élites décident de bousculer l'ordre établi (leur ordre est similaire à des castes tellement il est figé) pour le tourner à leur avantage... Il suffit d'étudier les stratégies qu'ont mis au point des gens comme Michel Bakounine (l'anarchiste) pour s'inquiéter de l'origine d'un mouvement social !