Les expériences au LHC ont confirmé l'existence du boson prédit par la théorie de Higgs, elles ont aussi permis de préciser sa masse. Or c'est un paramètre crucial pour connaitre l'évolution future de notre univers.
D'après les calculs effectués par des physiciens américains, cette masse du boson qui est d'environ 126 gigaélectrons-volts indiquerait que l'Univers serait fondamentalement instable et qu'il cessera d'exister un jour (dans quelques milliards d'années, ce n'est pas pour tout de suite).
Selon Joseph Lykken, physicien au Fermi National Accelerator Laboratory, "il se pourrait que l'Univers dans lequel nous vivons soit intrinsèquement instable et qu'à un certain stade, dans quelques milliards d'années, il soit effacé. Les calculs nous disent que dans plusieurs dizaines de milliards d'années il y aura une catastrophe. Une petite bulle de ce que vous pourriez imaginer comme un univers alternatif, apparaitra quelque part et puis ça s'étendra et nous détruira".
Cet événement se produira à la vitesse de la lumière. Il surviendra donc soudainement sans que nous ayons eu le temps de l'observer.
La masse exacte du boson de Higgs doit encore être précisée car une variation ne serait-ce que de 1% peut changer le résultat des équations et signifier une fin différente pour l'univers.
De même, si il se confirme qu'il existe 2 bosons au lieu d'un, la bulle de l'univers alternatif apparaîtrait alors beaucoup plus tôt.
Il serait en tous cas logique qu'à l'image de l'ensemble de la nature, des êtres vivants aux étoiles et aux galaxies, l'univers soit impermanent et éphémère.
Univers, Physique
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Voici la conférence TEDx de Rupert Sheldrake, biologiste anglais vivant en Inde, célèbre notamment pour sa théorie des champs morphiques.
Il expose les 10 dogmes de la science actuelle, et plus largement de notre société. Des dogmes qui ne résistent pas à l'épreuve des faits et qui inhibent complètement la science qui ne pourra faire à nouveau de grandes avancées que lorsqu'elle se libèrera de ces dogmes.
Si les sous-titres français n'apparaissent pas, cliquer sur la première icone dans la barre d'options (une fois la vidéo lancée) pour les activer.
Les 10 dogmes (extrait de la conférence):
"Les 10 dogmes qui sont la vision du monde par défaut de la plupart des personnes éduquées partout dans le monde sont d'abord que la Nature est mécanique ou comme une machine.
L'univers est comme une machine, les animaux et les plantes sont comme des machines, et nous sommes comme des machines. En réalité nous sommes des machines, nous sommes des "robots patauds" comme le dit Richard Dawkins, avec un cerveau qui est un ordinateur génétiquement programmé.
En deuxième lieu, la matière est dénuée de conscience, l'univers entier est fait de matière dénuée de conscience, il n'y a aucune conscience dans les étoiles, les galaxies, les planètes, ou chez les animaux et les plantes, et il n'y en aurait aucune en nous non plus si cette théorie est juste. Et une grande partie de la philosophie de l'esprit au cours de 100 dernières années a voulu démontrer que nous n'avons aucune conscience du tout.
Donc si la matière est dénuée de conscience, alors les lois de la Nature sont fixes: c'est le 3è dogme. Les lois de la Nature sont les mêmes maintenant qu'elles l'étaient au temps du Big Bang, et elles le resteront pour toujours. Non seulement les lois, mais aussi les constantes de la Nature, sont fixes, c'est pour cela qu'on les appelle des constantes.
Quatrième dogme: la quantité totale de matière et d'énergie reste toujours la même. Elle ne change jamais en termes de quantité totale, sauf au moment du Big Bang, quand tout est apparu de nulle part en un seul instant.
Le 5è dogme est que la Nature est dénuée de but: il n'y a aucun but à la Nature entière, et le processus d'évolution est dénué de but ou de direction.
Le 6è dogme: l'hérédité biologique est matérielle, tout ce dont on hérite se trouve dans nos gènes, ou dans les modifications épigénétiques de nos gènes, ou dans un héritage cytoplasmique. C'est matériel.
Le 7è dogme: les souvenirs sont stockés dans notre cerveau en tant que traces matérielles. Tout ce dont on se souvient est dans notre cerveau, dans des terminaisons nerveuses modifiées, des protéines phosphore. Personne ne sait comment ça marche, mais cependant presque toutes les personnes du monde scientifique pensent que ça doit se trouver dans le cerveau.
Le 8è dogme: notre esprit est dans notre tête, toute notre conscience est l'activité de notre cerveau, rien de plus.
Le 9è dogme, qui suit le 8è: les phénomènes paranormaux comme la télépathie sont impossibles. Nos pensées et nos intentions ne peuvent avoir aucun effet à distance parce que notre esprit est dans notre tête. Donc toutes les preuves apparentes de la télépathie et d'autres phénomènes paranormaux sont illusoires. Les gens pensent que ces choses existent mais c'est juste parce qu'elles s'y connaissent peu en statistiques ou se laissent duper par des coïncidences, ou alors sont dans l'espoir.
Et le 10è dogme: la médecine mécaniste est la seule qui marche vraiment. C'est pour cela que nos gouvernements ne financent que les recherches en médecine mécaniste et ne s'intéressent pas aux médecines complémentaires alternatives. Ces médecines là ne peuvent pas marcher parce qu'elles ne sont pas mécanistes. Elles peuvent sembler marcher mais c'est parce que l'état des personnes se serait de toute façon amélioré ou alors c'est dû à l'effet placebo. Mais la seule médecine qui marche vraiment est la médecine mécaniste.
Cela est la vision par défaut de presque toutes les personnes éduquées à travers le monde. C'est le fondement du système éducatif, de la sécurité sociale, des recherches médicales, des gouvernements. Mais je pense que chacun de ces dogmes est très contestable, et quand on les observe ils ne tiennent pas."
Univers, Physique, Sciences de la vie, Spiritualité
source: www.amessi.org/
Traduction vers le français Isabella Heim
L'une des théories les plus intéressantes est sans aucun doute la nouvelle cosmologie de Matti Pitkänen, qui établit, pour la première fois, un lien entre la physique et la conscience. Le physicien finnois a postulé, il y a déjà quelques années, une brillante théorie sur la manière dont l'univers était constitué, avec, à la base, une nouvelle géométrie spatiale basée sur huit dimensions : la géo-métro-dynamique topologique (TDG). Dans cette théorie compliquée, difficilement compréhensible même pour les savants, les trous de vers (ou vermoulures) jouent un rôle important. Les « vermoulures » ont été nommées ainsi pour la première fois par le physicien John Wheeler. Il s'agit de microscopiques canaux de connexion à travers l'hyper-espace, qui apparaissent suite à des fluctuations et des variations du vide quantique. Cet étrange nom est le résultat d'une blague de Wheeler, qui a comparé ces structures à des trous faits par les vers dans une pomme. La Théorie de Pitkänen est très provocante, parce que, pour la première fois dans l'histoire des sciences, elle tente d'établir une relation entre la physique et biologie, ce qui mène à une véritable cosmologie du vivant.
La biologie moderne, spécialement la génétique, s'occupe depuis longtemps de l'étude des molécules porteuses des gènes : l'ADN. Selon la théorie de Pitknen, l'ADN ne sert pas seulement à produire des protéines dans les cellules et de construire par cette voie le corps, comme on l'avait découvert. Selon le chercheur, le long de cette grande biomolécule, les vermoulures déjà mentionnées accolent et lui servent de canaux de communication.
Par cette voie, Pitkänen arrive à une toute nouvelle vision de l'ADN, dans laquelle des termes tels que conscience et perception intégralement et font leur entrée dans la physique. Il écrit : « les champs-vermoulures magnétiques , qui sont greffés sur des membranes espace-temps, qui contiennent de la bio-matière courante, sont de bons candidats pour l'explication physique du mécanisme de la perception.. Le magnétisme des vermoulures pourrait même être considéré comme la quintessence des systèmes vivants ».
Dans cette citation Pitkänen se réfère à l'hypothèse des mondes parallèles, d'Everett et Wheeler, selon laquelle notre univers ne serait qu'un univers parmi de nombreux autres univers, situés dans un hyper-espace à dimensions plus élevées. Ces univers singuliers dans l'hyper-espace sont parfois également nommés feuilles (membranes) espace-temps.
Si l'on développe la pensée de Pitkänen, cela veut dire que la science est sur le chemin de prouver la relation que l'on soupçonne d'exister depuis longtemps entre la gravitation et la conscience. Plus précisément : la gravitation et la conscience forment des dipôles opposés.
L'effet de l'ADN Fantôme Une preuve sensationnelle pour la théorie de Pitkänen est basée sur les travaux d'une équipe de chercheurs inter-disciplinaires de l'Académie de Sciences de Moscou, sous la direction du biologiste moléculaire et biophysicien, Dr. Pjotr. P. Garjajev. Garjajev et son collègue, le physicien quantique, le Dr. Vladimir Poponin, ont fait une observation insolite en mesurant les vibrations émises par des échantillons d'ADN. Ils ont irradié un échantillon d'ADN avec la lumière laser, et ont obtenu, sur un écran, un modèle typique d'ondes. S'ils enlevaient l'échantillon d'ADN, ces ondes ne disparaissaient pas, comme on pouvait s'y attendre, mais persistaient, sous forme de structure régulière, comme s'il y avait toujours un échantillon matériel. Comme l'ont démontré des expériences-contrôles, ces ondes devaient provenir, sans aucun doute, de l'ADN qui n'était plus présent ! Une expérience à vide, c'est-à-dire sans échantillon, ne donnait qu'une courbe d'ondes aléatoires. L'effet était reproductible à volonté, et on l'appelle, aujourd'hui, l'effet ADN-Fantôme.
L'explication scientifique de ce phénomène est que l'ADN lui-même semble produire des ondes dans le vide (vacuum), à travers lequel une vermoulure magnétisée se produit, induite par la présence de matière vivante, qui peut persister, selon les cas, plusieurs mois - c'est ce que les recherches de Garjajev et de son collègue ont démontré.
Au début des années soixante, le biologiste britannique Rupert Sheldrake, de l'université de Cambridge a établi sa fameuse théorie sur les champs morpho-génétiques. Chaque être humain, de même que chaque être vivant, laisse une trace invisible de son existence. Pour la première fois, Pjotr Garjajev a pu rendre visible cette trace dans un laboratoire.
La question est la suivante : à quoi sert cette trace ? Avec qui ou avec quoi « chuchotent » nos gènes ? Comment communique l'ADN, et dans quel but le fait-il ?
Le plus surprenant est que tous les résultats indiquent que l'ADN n'est soumis à aucune limitation, en ce qui touche à sa faculté de communication.
Hypercommunication D'après la théorie de Pitkänen, cette communication ne se fait pas de manière classique, mais à travers les vermoulures magnétisées, c'est-à-dire hors de l'espace-temps, soit à travers les dimensions plus élevées de l'hyper-espace. On parle de ce fait d'hypercommunication. Cette hypercommunication ne paraît pas avoir un but limité ou particulier : elle représente un point d'intersection vers ou dans un réseau ouvert - un réseau de conscience ou réseau du vivant.
Comme dans l'internet, l'ADN peut :
o Introduire ses propres données dans ce réseau o Extraire des données de ce réseau o Etablir un contact direct avec d'autres participants de ce réseau.
On peut dire, d'une certaine façon, que l'ADN possède sa propre « page internet », qu'il peut « surfer » et qu'il peut « chatter » avec d'autres participants. Ce qui est plus incroyable encore, l'ADN n'est pas limité à sa propre espèce, comme on pourrait peut-être le croire. L'information génétique d'êtres différents peuvent également « échanger » entre eux (entre différentes formes de vie). L'hypercommunication devient donc la première interface à travers laquelle les formes d'intelligence les plus variées sont unies, dans l'univers, entre elles.
Une autre application très importante de l'hypercommunication est représentée par la conscience de groupe, soit la possibilité, pour des groupes d'individus ou d'animaux, de pouvoir agir de manière coordonnées, comme un ensemble. Mais, comme le montrent les essais, la portée de l'hypercommunication est encore plus vaste.
Les conséquences, concernant la compréhension du processus d'apprentissage chez l'humain, sont immenses.
Notre corps humain est constitué par des cellules, et chacune d'elles contient une molécule d'ADN. Nous savons à présent que par cette voie, des milliard d'antennes de communications sont constamment en action. Notre conscience, apparemment, ne s'en est pas rendue compte, à ce jour. Ou peut-être si ?
Au cours de l'histoire, il y a toujours eu quelques individus spéciaux qui ont fait évoluer l'humanité, par des idées révolutionnaires, scientifiques ou culturelles. Mais personne ne s'est sérieusement posé la question de la manière dont ceci était possible. (sauf pour Einstein, dont le cerveau a été découpé en tranches et étudié, et où l'on a découvert une part de glie plus élevée que la normale, ce qui est intéressant au vu des nouvelles découvertes sur la fonction des cellules gliales, n.d.t.)
On a parlé de créativité, donc de la faculté à penser de manière nouvelle et différente, de créer des réalités virtuelles qui ont pu être appliquées dans la réalité. Mais l'étincelle, l'inspiration, la découverte en elle-même, n'ont jamais été expliquées, n'étaient jamais le résultat d'une pensée logique et rationnelle. Toujours, il semblait qu'elle se présentait soudainement, comme une évidence, venue de nulle part.
Est-ce qu'une telle information pourrait procéder à travers les canaux d'hypercommunication de l'ADN ? Et si oui, d'où vient-telle ? Est-ce qu'une telle hypothèse peut être prouvée ? Cette dernière question est la plus difficile.
La science exige, comme preuve, la répétitivité d'une expérience, dans des conditions contrôlées d'un laboratoire. Peut-on provoquer la créativité ou l'inspiration en laboratoire, et générer dans un être humain un savoir jusque-là inconnu et inédit ?
Cette question pose un véritable défi, mais elle peut aussi être abordée, par des méthodes scientifiques actuelles, du moins partiellement.
Notre corps ne peut pas seulement générer de la lumière, sous forme de biophotons, mais il est également en mesure d'extraire de la lumière de l'environnement. Il peut même stocker cette lumière, notamment dans l'ADN, qui est également le plus impliqué dans la radiation biophotonique. Par sa forme caractéristique de double-hélice, l'ADN est une antenne électromagnétique idéale. D'une part, il est allongé, et par là une antenne droite qui peut très bien capter les impulsions électriques. D'autre part, il est également circulaire (vu d'en haut) et par là, il est aussi une excellente antenne magnétique.
Que se passe-t-il au niveau de l'énergie électromagnétique captée par l'ADN ? Elle est tout simplement stockée, par le fait que la biomolécule géante se met à vibrer, par résonance. Ce système, en physique, s'appelle un oscillateur harmonique.
Un tel oscillateur rend également l'énergie qu'il a stockée, au bout d'un certain temps, ce qui peut être observé en chambre noire, et le temps nécessaire pour ce processus est une mesure pour sa faculté de stockage énergétique. Les physiciens appellent cela la capacité (mesure) de résonance. On a découvert que la résonance de l'ADN est nettement plus élevée que dans les systèmes d'oscillateurs techniques des laboratoires de physique. Ce qui signifie que les pertes d'oscillation sont minimes. Cette découverte corrobore ce qu'on suspectait depuis longtemps : l'ADN est un supra-conducteur organique, qui plus est, travaille à température du corps ! La science a encore beaucoup à apprendre de la nature...
Chaque être humain porte donc dans chaque cellule de son corps une « mécanique » technique surpuissante : un microchip avec trois gigabits de capacité de stockage, qui extrait des information électromagnétiques de son entourage, qui stocke cette information et qui peut également la retransmettre, possiblement modifiée.
Les données techniques de l'ADN en tant qu'antenne oscillatoire sont rapidement établies. Nous savons que la molécule d'ADN fait environ deux mètres, étendue, ce qui veut dire qu'elle a une fréquence propre de 150 Mégahertz. Encore un chiffre intéressant, car cette fréquence est insérée dans la bande spectrale des micro ondes, des télé-communications et du radar. Nous utilisons donc la même bande-fréquence à des buts de repérage et de communication. Simple hasard ?
La déduction s'impose : les ondes mobiles de télécommunications peuvent influencer directement notre ADN. L'ADN peut également stocker toutes les ondes harmoniques de 150 Mégahertz, donc également la lumière visible. La 22. octave de 150 Mégahertz se situe exactement dans ce domaine. La couleur de cette émanation de lumière, d'ailleurs, est le bleu. Est-ce un hasard que la réfraction de la lumière du soleil, par la Terre, fait que, depuis l'espace, elle apparaît comme la planète bleue, et que le ciel apparaît bleu ?
L'ADN Microchip Tandis que l'équipe de Pjotr Garjajev étudiait surtout l'aspect software de l'ADN, Dr. Ehud Shapiro et son équipe, du Weizmann Institute of Science à Rehovot, en Israel, se penchait sur les questions du hardware qui va avec. Leur travail est un autre pas important pour la compréhension du bio-ordinateur ADN. Mais en même temps s'entrouvrent des perspectives qu'on peut considérer comme particulièrement dangereuses. C'est le premier pas vers un lien machine-humain, qui pourrait mener vers une to9tale programmation de l'être humain, basé sur l'ADN.
L'une des principales différences entre l'ADN et votre ordinateur est que le bio-ordinateur ADN ne peut pas fonctionner de manière isolée. L'ADN n'est pas un ordinateur complet, mais plutôt une sorte de software qui nécessite, pour son fonctionnement, un « entourage/environnement hardware », qu'il trouve dans la cellule vivante, dans laquelle se trouvent aussi des enzymes, qui en tant que « hardware » peuvent avoir accès au programme ADN et le mettre en route, en dirigeant la synthèse de protéines dans la cellule. C'est ainsi que le corps est bâti, et que la vie est maintenue.
Que se passerait-il si l'ADN dans une cellule activait un autre programme que celui qui est le sien ? Les enzymes de la cellule produiraient alors autre chose que ce qu'elles font habituellement. Savoir si cela serait positif ou négatif pour le corps, c'est une autre affaire et dépendrait de manière déterminante de ce programme modifiée.
Dans la nature il existe déjà quelque chose de ce genre : ce sont de microscopiques organismes, constitués par une molécule d'ADN et par une couche externe de protéines. On les appelle virus, et ils sont à la limite entre l'inanimé et le vivant, ce sont pratiquement des « programmes software en attente », comme un CD-ROM dans votre bibliothèque, qui a besoin que vous l'insériez d'abord dans votre ordinateur avant de pouvoir lire le programme stocké.
Les scientifiques ont déjà copié les méthodes des virus. L'équipe de Shapiro, par exemple, a réussi à enseigner à compter à des bio-ordinateurs ADN, in vitro. Les trillons et multiples trillions de « microprocesseurs » en solution aqueuse travaillent environ 100'000 fois plus vite que n'importe quel ordinateur actuellement existant, et génèrent même leur propre énergie dont ils ont besoin pour leurs prouesses de comptage.
Pour pouvoir dérouler ce programme, un ADN spécialement configuré doit être mis en solution aqueuse, qui contient les enzymes nécessaires à la fonction correcte du bio-ordinateur, comme c'est le cas dans une cellule vivante. Le processus de calcul se passe alors dans les myriades de mini-bio-ordinateurs en réseau, à vitesse de l'éclair, par reproduction de l'ADN qui active les enzymes productrices de protéines. Après un certain temps, on vérifie les chaînes d'ADN produites, pour connaître le résultat du calcul du programme. Actuellement, cela se fait par le biais de l'analyse des molécules de l'ADN (le fameux « fingerprinting » ou empreinte génétique).
L'Onde Soliton de l'ADN Le stockage de lumière et d'information dans l'ADN se fait au moyen d'une onde spéciale, qu'on appelle également onde soliton et qui entoure la molécule d'ADN. C'est une onde non-linéaire, soumise à des lois compliquées appelées la grille de Fermi-Pasta-Ulam. Une onde soliton est une unité dynamique, fermée en elle-même, qui ressemble à une particule de matière. Les ondes soliton sont très extraordinairement longèves et ne modifient pratiquement pas leur forme. Elles sont donc prédestinées pour conserver et stocker, sur une longue durée, des modèles d'information. Il est probable que ces ondes contiennent encore un potentiel humain absolument inédit.
L'ADN fractal et le temps Par la forme spéciale Fermi-Pasta-Ulam de l'onde soliton dans l'ADN, on obtient de nombreuses répétitions et auto-reproductions dans le code génétique, un phénomène sur lequel insiste Garjajev. Cela signifie que l'information dans l'ADN des cellules n'est pas lue de manière linéaire, comme on lit un livre, par exemple. Au lieu de cela, la lecture se fait en avant et en arrière/arrière en avant, et de haut en bas/bas en haut, et parfois on retourne au point de départ.
La communication de l'ADN suit également des règles fractales. Elle se fait de manière non-locale. C'est-à-dire que l'ADN peut communiquer avec des porteurs d'informations très lointains, sans être soumis à l'espace ni au temps. Cet effet repose sur un paradoxe scientifique bien connu appelé Einstein-Podolski-Rosen, ou Paradoxe EPR. Il explique que deux particules de matière, qui ont été ensemble une fois et qui ont été séparées, restent pour toujours en relation. Si l'une des deux particules, par la suite, est soumise à une modification, l'autre particule réagit immédiatement, même si elles sont séparées entre-temps par des années-lumière.
La structure fractale de l'onde Soliton de l'ADN rend possible, selon Garjajev, que l'ADN communique avec des porteurs d'information, peut-être même dans l'espace. Par sa non-localité de cette forme de communication, la loi bien connue de cause à effet est invalidée. Garjajev écrit : « Cause et effet ne sont pas séparés par le temps, si l'on conçoit le temps comme un chemin vers l'organisation d'une chaîne d'événements. Ceci nécessite une unité temporelle fractale compliquée, c'est pourquoi Einstein ne l'a pas reconnue ».
D'après Garjajev, cette non-localité quantique est une fonction-cle de l'auto-organisation de la matière vivante. Non seulement il y a des formes de communication non-physiques, comme, par exemple la télépathie. La communication EPR peut transmettre, en temps zéro, une multitude de données, par exemple à travers le scanning rapide et automatique de la polarisation de photons. La question qui se pose alors est pourquoi les êtres humains ne communiquent pas tout le temps de cette manière ? Pourquoi notre corps a-t-il développé un système nerveux, qui communique pratiquement à une vitesse d'escargot avec seulement 8-10 m par seconde ? Garjajev en connaît la raison : la communication EPR est beaucoup trop rapide pour le traitement des données par notre conscience, tout simplement !
Le proto-langage de l'humanité ou langue-souche Nous parlons aujourd'hui du code génétique de manière routinière, comme d'un système de codage d'information. Mais la génétique n'a pas dévié par rapport à cette position et a continué son travail en utilisant uniquement les outils de la chimie, au lieu de demander du renfort de la part d'experts en linguistique.
Il en a été tout autrement à Moscou, dans le groupe de Garjajev. Pour l'examen de l'ADN, ils ont également consulté et inclus des linguistes.
Lorsqu'on étudie une langue, un étudie des lois comme, par exemple, la syntaxe (règle pour construire des mots à partir de lettres), la sémantique (règles du contenu des mots) ainsi que les bases de la grammaire.
Si l'on applique les résultats scientifiques au code génétique, on s'aperçoit que ce code est soumis aux mêmes règles que nos langues humaines. Bien entendu, ce ne sont pas les règles d'une langue en particulier, p.ex. le Russe, mais des règles tellement fondamentales qu'elles existent et sont à la base de toutes les langues de l'humanité. La « construction » du code génétique peut donc être relationné à n'importe quelle langue humaine !
Depuis des siècles, les scientifiques recherchent le langage-souche dont seraient issues toutes les langues du monde... Pjotr Garjajev et ses collègues l'ont peut-être trouvé.
Dans des expériences du groupe de Moscou, il a pu être démontré que les codes existant dans l'ADN ne sont pas seulement utilisés pour construire des protéines dans notre corps, comme c'est le cas pour les gènes. Le code de l'ADN est plutôt utilisé pour la communication, plus précisément, pour l'hypercommunication. Ou exprimé autrement : la nature est en réseau (online) !
Et cela implique la totalité de la nature, dont les codes génétiques suivent une grammaire très similaire.
Comme l'a si bien exprimé le Dalai Lama : « Tout ce qui est, n'est que parce qu'il communique avec le tout. Rien n'existe en soi, individuellement ; Tout a son existence dans l'autre » !
Les auteurs : Grazyna Fosar a étudié la physique et l'astrophysique. Franz Bludorf la mathématique et la physique. Après avoir longtemps travaillé dans la recherche scientifique, ils ont fait une formation comme thérapeutes-guérisseur et hypnothérapeutes. Ils vivent et travaillent à Berlin.
Univers, Physique, Sciences de la vie, Dimensions de la conscience
source: science.nasa.gov
Un chercheur de l'Université de l'Iowa, financé par la NASA, a compris comment les trouver.
"Nous les appelons les points-X ou des régions de diffusion d'électrons", explique le physicien en plasma Jack Scudder. "Ce sont des endroits où le champ magnétique de la Terre se connecte au champ magnétique du Soleil, création d'un chemin ininterrompu qui mène de notre propre planète à l'atmosphère du Soleil qui est à 93 millions de miles plus loin".
Les observations par le satellite THEMIS de la NASA et les sondes Cluster de l'Europe donnent à penser que ces portails magnétiques s'ouvrent des dizaines de fois par jour. Ils sont généralement situés à quelques dizaines de milliers de kilomètres de la Terre où le champ magnétique terrestre rencontre le vent solaire. La plupart des portails sont de petites tailles et de courtes durées, d'autres ouvrent de façon vaste et soutenue. Des tonnes de particules énergétiques peuvent circuler à travers les ouvertures, chauffant la haute atmosphère terrestre, provoquant des orages géomagnétiques, et l'allumage des aurores polaires.
La NASA prévoit une mission appelée "MMS", une mission multi-échelle magnétosphérique qui devrait être lancée en 2014 pour étudier le phénomène. Rempli de détecteurs de particules énergétiques et de capteurs magnétiques, les quatre satellites de MMS se disperseront dans la magnétosphère terrestre et entoureront les portails pour observer comment ils fonctionnent.
Juste un problème: les trouver. Les portails magnétiques sont invisibles, instables et insaisissables. Ils s'ouvrent et se ferment sans avertissement et il n'y a pas de panneaux pour nous guider, fait remarquer Scudder. Mais Scudder dit avoir trouvé comment les détecter.
Astronomie, Physique
En 1900, il découvre la loi spectrale du rayonnement d'un corps noir et ses recherches, qui ont révolutionné notre compréhension du monde atomique, ont permis à Einstein de découvrir la fameuse équation E=mc2, cinq ans plus tard. Une constante physique, la constante de Planck, a même été nommée d'après son nom.
Lors d'un discours en 1944 à Florence en Italie, Max Planck déclara:
« En tant qu'homme qui a consacré toute sa vie à la science la plus lucide et à l'étude de la matière, je peux vous dire ceci en conclusion de mes recherches sur les atomes: Il n'y a pas de matière comme telle. Toute la matière est originaire et n'existe que par la vertu d'une force qui cause les particules d'un atome à vibrer et qui soutient tout ce système atomique ensemble. Nous devons supposer derrière cette force l'existence d'un esprit conscient et intelligent. Cet esprit est la matrice de toute matière. »
(Max plank,“La nature de la matière”, discours à Florence, Italie, 1944;tiré des archives de l'histoire de Max Plank, Rep. 11 N°1797)
source
Extrait de la Bhagavad Gita, texte sacré hindou écrit il y a 2500 ans:
"Tout ce monde vivant est sous-tendu par moi
dans mon état non-manisfesté.
A la fin d'un éon,
tous les êtres vont à cette mienne nature,
puis, au commencement d'un éon,
je les émets à nouveau.
Maîtrisant ma propre nature cosmique,
j'émets encore et encore tout cet ensemble des êtres, malgré eux et par le pouvoir de ma nature.
C'est par moi, son surveillant,
que la nature enfante l'univers.
Et voilà la raison pour laquelle l'univers existe. (...)
Considère que tous les êtres ont cette double nature comme matrice.
Je suis l'origine mais aussi la dissolution de l'univers entier"
"Des créatures je suis le commencement, la fin, et le milieu.
Je suis la mort qui emporte tout, la source des choses à venir.
Je suis le sceptre de ceux qui maîtrisent les peuples, l'art politique des conquérants, le silence des secrets, la connaissance des connaissants.
Et quelle que soit la forme de tout être, je le suis. Il n'est pas d'être, mobile ou immobile, qui existe en dehors de moi.
Je suis le but, le soutien, le seigneur, le témoin, la demeure, le refuge, l'ami, l'origine, la dissolution, la permanence, le réceptacle, le germe, l'immuable.
C'est moi qui réchauffe, retient, ou laisse aller la pluie; je suis l'immortalité et la mort; c'est moi qui suis l'Etre et le Non-Etre."
"Chaque fois qu'il naît un être, animé ou inanimé,
sache que c'est par l'union du champ et du connaisseur du champ."
"Les êtres qui ont une forme, ô fils de Kuntî,
en quelque matrice qu'ils se produisent,
le grand Brahman est leur matrice commune."
plus d'extraits ici
Physique, Spiritualité
"Une onde est la propagation d'une perturbation produisant sur son passage une variation réversible des propriétés physiques locales du milieu. Elle se déplace avec une vitesse déterminée qui dépend des caractéristiques du milieu de propagation.
Une onde transporte de l'énergie sans transporter de matière."
Source
Ondes visibles
La couleur du ciel résulte d'un ensemble de phénomènes physiques liés aux rayonnements émis par le soleil et à leur diffusion par l'atmosphère. Une partie du rayonnement électromagnétique émis par le soleil est réfléchie par l'atmosphère terrestre, y compris des rayonnements visibles (lumière). Une autre partie pénètre cette atmosphère et la traverse, plus ou moins directement, jusqu'à atteindre l'oeil d'un observateur. L'atmosphère terrestre diffuse les rayonnements provenant du soleil, d'autant plus que leur longueur d'onde est courte ce qui correspond, dans le spectre visible, aux couleurs proches du violet (et bleu).
Source
Spectre visible de l'oeil humain. Le spectre est limité par l'organe oeil, et la couleur est une interprétation cérébrale.
Physiquement parlant, une onde est un champ. C'est-à-dire une zone de l'espace dont les propriétés sont modifiées.
source
Motif nuageux formé par les ondes de gravité en aval de l'Île Amsterdam, une île volcanique de l'Océan Indien
Lorsque nous dirigeons notre regard vers le soleil ou au voisinage de celui-ci, nous percevons les rayonnements les plus directs : ce sont ceux de grande longueur d'onde (couleur tendant vers le rouge du spectre qu'il nous est permis de voir).
Lorsque nous dirigeons notre regard ailleurs dans le ciel, nous percevons des rayonnements dont la trajectoire à partir du soleil est très indirecte : ce sont ceux de courte longueur d'onde (couleur tendant vers le violet), très diffusés par l'atmosphère.
Ondes sonores
"Le son est une onde produite par la vibration mécanique d'un support fluide ou solide et propagée grâce à l'élasticité du milieu environnant sous forme d'ondes longitudinales. Par extension physiologique, le son désigne la sensation auditive à laquelle cette vibration est susceptible de donner naissance.
La science qui étudie les sons s'appelle l'acoustique. La psychoacoustique combine l'acoustique avec la physiologie et la psychologie, pour déterminer la manière dont les sons sont perçus et interprétés par le cerveau."
Source
Cliquez sur le pulsar, pour entendre l'enregistrement audio de la vibration électromagnétique de cette ancienne supernova qui a explosée il y a plus de mille ans.
Ce son a été enregistré en direction du pulsar de la nébuleuse du Crabe, rémanent de supernova ayant explosé en 1054. Elle était alors plus lumineuse que tous les autres objets du ciel nocturne à l'exception de la Lune.
[Emile de Leon 2007 - Temple Sound - vidéo supprimée sur le site d'origine]
Réflexion :
Les couleurs ne sont donc que l'interprétation cérébrale d'ondes qu'ils nous est permis de voir par la bande fréquence accessible à nos yeux, d'éléments dansants sur une symphonie, orchestrée par une source émettrice, en l'occurrence dans le cadre des couleurs, ce que l'on nomme "la lumière".
Nous possédons 5 "sens" qui nous permettent d'interpréter et de rendre l'expérience de la vie "sensée" en fonction de notre véhicule.
On dit bien, "donner un sens à sa vie". Rendre "sensé" les interactions que nous expérimentons à travers un univers que nous res-sentons.
Si je fais l'analogie avec un ordinateur et internet, pour faire une métaphore un peu singulière, mais finalement très concrète :
Sans les sens (clavier, souris, micro, écran), nous sommes coupé de l'univers (internet) et de ses informations. Nous ne pouvons plus interagir avec lui et l'expérience dans ce monde prend fin.
Bien que les sens nous permettent d'expérimenter l'univers, ils ne sont que des outils.
Les couleurs, la température, le son, etc, ne sont que des langages, interprété par un logiciel source qui à ses propres règles dans lesquelles nous évoluons.
Notre conscience est l'opérateur. L'être qui utilise l'ordinateur (être vivant avec pour type d'OS : "Homo Sapiens Version 2012"). Le cerveau (OS) interprète et tri les différents types d'ondes (informations / input) qu'il reçoit de l'Univers (Internet), à travers les sens (clavier, micro, souris) à l'aide d'un langage codifié (Assembleur, drivers, langages informatiques...), et il traduit ces informations afin de les rendre compréhensible par l'opérateur à travers des périphériques comme l'écran (oeil) ou les enceintes (oreilles).
La vrai question est, qu'es-ce que la conscience? Qui est l'opérateur? ... "Dieu"? Un architecte? Un développeur?
Puisque l'univers est fractale, "Dieu" pourrait-il être fractale?
Nous serions alors tous à la fois reliés et inter-dépendant, mais également limité par le prisme imposé par notre ordinateur personnel d'une part, et notre "point" de vue personnel quant à l'information traitée (tri), en fonction de notre expérience de "vie" (temps de connexion) d'autre part.
Une fractale étant la reproduction par elle même d'une forme à l'infini (engendrée par un code informatique /formule mathématique), si l'on considère que la forme de départ (conception/creation) est le big-bang, nous serions donc tous à l'image du big bang qui est le point initial de tout les points de conscience. Nous serions donc un point, dans un point, dans un point ... Tous à l'image de nous même, tous à l'image de "Dieu".
Nous nous auto-expérimentons nous-même depuis notre point respectif et à différentes échelles d'espace et de temps, néanmoins, nous respectons les codes par lesquels cet univers est régie.
La vrai question est de savoir si le code mathématique initial a pu s'écrire par lui même.
Pour internet et l'informatique, je sais que ce n'est pas possible.
Physique
18 commentaires
A la mémoire de Benoît Mandelbrot, décédé en octobre 2010. RIP.
Introduction
Fractales Définition : Terme créé par Benoît Mandelbrot en 1975 désignant l'une des plus grandes découvertes de la physique du XXe siècle avec celle de la relativité et de la mécanique quantique. Source
D'un point de vu mathématique, une fractale est un "objet géométrique défini par un ensemble de propriétés précises, dont celle d'être auto-similaire, c'est-à-dire que le tout est semblable à l'une de ses parties; Désigne une forme dont l'aspect ne change pas quelque soit l'échelle à laquelle on observe celle-ci" Source
L'univers fractal :
Nous vivons dans un univers fractal, fait de multiples univers imbriqués comme des poupées Russes.
Cela devient d'autant plus évident lorsqu'on observe celui-ci depuis différentes échelles et points de vues.
Prenons l'exemple d'un verre d'eau à l'échelle atomique. Un seul verre d'eau contient plus d'atomes que tous les océans du globe ne contiennent de verres d'eau.
Il y a environs 100.000 milliards de cellules dans l'être humain et environs 1000 Milliard d'atomes dans une simple cellule (soit 10^25 -> 100000000000000000000000000 Atomes).
Pour un atome donné, si nous nous approchions suffisamment pour visualiser le noyau atomique comme une tête d'épingle, son électron le plus proche graviterai à plus de 120metres, soit la longueur d'un stade de football.
La matière est donc composée principalement de vide, et les distances qui séparent les différentes particules d'énergies à l'échelle quantique sont aussi gigantesques en proportions que celle qui séparent les étoiles entre elle à une échelle immensément plus grande.
Ceci afin de mieux concevoir la fractalité de notre univers, ou de nos univers, tout du moins, pour ce qui est de l'illusion que nous arrivons à percevoir en se basant sur des notions de physique et de mathématique uniquement (laissons le coté spirituel à d'autres sujets de ce site )...
On ne peu pas demander à une fourmi de concevoir la terre, comme il est difficile de demander à une cellule de concevoir l'humain, et l'humain de concevoir l'éternité. Cependant, grâce aux fractales de Mandelbrot, cette notion est de nos jours plus accessible et palpable par des images et des animations visuelles explicites.
D'un point de vu plus large, il y a environs 200 milliards d'étoiles dans notre voie lactée, elle s'étend sur un diamètre de 100 000 années lumières. Il y a en moyenne de distance entre chaque galaxie plus d'1 million d'années lumières, et une année lumière représente 10 000 Milliards de Kilo Mètres.
Imaginons un point, ce point est notre univers connu (en théorie et à la date d'aujourd'hui). Si l'on se rapproche, le point se transformera en multiples filaments de points contenant des amas de galaxies. Puis nous nous dirigeons vers un amas de galaxie que nous distinguons comme un point plus brillant, nous continuons à nous rapprocher de ce point et découvrons plusieurs autres petits points qui sont des galaxies, nous rapprochant d'un des points galaxie, nous constatons qu'il contient des milliards de petits points qui sont les étoiles.
Nous nous rapprochons alors d'un de ces points et constatons d'autres petits points gravitant autours qui sont les planètes.
En nous rapprochant d'un de ces points, en l'occurrence la Terre, nous constatons qu'il contient des océans, des terres, des forets, et des milliers de points plus "gris", les villes.
En nous rapprochant d'une ville, nous voyons des millions de petits points qui bougent, les hommes.
En nous rapprochant d'un des points hommes, nous constatons qu'il est un univers à lui tout seul, composé de milliards de points cellules, qui contiennent elles aussi des milliards de points atomes, etc etc ...
Voici en mathématique, une courbe de Von Koch :
Le flocon de Koch est l'une des premières courbes fractales à avoir été décrite (bien avant l'invention du terme « fractal(e) »).
Elle a été inventée en 1906 par le mathématicien suédois Helge von Koch (1870 - 1924).
On peut la créer à partir d'un segment de droite, en modifiant récursivement chaque segment de droite de la façon suivante :
1. on divise le segment de droite en trois segments de longueurs égales,
2. on construit un triangle équilatéral ayant pour base le segment médian de la première étape,
3. on supprime le segment de droite qui était la base du triangle de la deuxième étape.
La courbe de Koch a une longueur infinie parce qu'à chaque fois qu'on applique les modifications ci-dessus sur chaque segment de droite, la longueur totale augmente d'un tiers.
Des formes fractales approximatives sont facilement observables dans la nature. Ces objets ont une structure auto-similaire sur une échelle étendue, mais finie : les nuages, les flocons de neige, les montagnes, les réseaux de rivières, le chou-fleur ou le brocoli, et les vaisseaux sanguins.
Les arbres et les fougères sont de nature fractale et peuvent êtres modélisés par ordinateur à l'aide d'algorithme récursif comme les L-Systems. La nature récursive est évidente dans ces exemples ; la branche d'un arbre ou la fronde d'une fougère sont des répliques miniatures de l'ensemble : pas identiques, mais de nature similaire.
La surface d'une montagne peut être modélisée sur ordinateur en utilisant une fractale : prenons un triangle dans un espace tridimensionnel dont nous connectons les milieux de chaque côté par des segments, il en résulte quatre triangles. Les points centraux sont ensuite déplacés aléatoirement vers le haut ou le bas, dans un rayon défini. La procédure est répétée, diminuant le rayon de moitié à chaque itération. La nature récursive de l'algorithme garantit que le tout est statistiquement similaire à chaque détail.
Enfin, certains astrophysiciens ont remarqué des similitudes dans la répartition de la matière dans l'Univers à six échelles différentes. Les effondrements successifs de nuages interstellaires, dus à la gravité, seraient à l'origine de cette structure (partiellement) fractale. Ce point de vue a donné naissance au modèle de l'univers fractal, décrivant un univers basé sur les fractales.
Source
Vidéos
D'une nature Fractale
Zoom d'une fractale de Mandelbrot
Differentes perception de fractales dans la nature
Zoom d'une matière plastique
Citations
Confucius "Le tout est plus grand que la somme des parties."
Peter S.Stevens Architecte, auteur du livre "Les formes dans la nature" aux éditions du Seuil :
"Parmi les formes visibles, la nature a ses préférées, dont les spirales, les méandres, les ramifications et les raccords à 120 degrés.
Ces structures se répètent sans cesse.
La nature se comporte comme un metteur en scène qui utilise les mêmes acteurs chaque soir dans des costumes différents pour des rôles différents.
Chaque acteur a un répertoire limité : les pentagones font la plupart des fleurs mais pas les cristaux, les hexagones ont la charge des structures répétitives à deux dimensions mais ne remplissent jamais l'espace à trois dimensions. Au contraire, la spirale est la versatilité même, intervenant dans la réplication du plus petit virus aussi bien que dans la répartition de la matière au sein de la plus vaste galaxie.
Un regard dans les coulisses révèle que la nature n'est pas libre dans le choix des rôles. Ses productions sont des opérations à bon marché, entravées par les contraintes de l'espace à trois dimensions et par un souci incroyable de frugalité. L'espace permet à la nature de produire cinq polyèdres réguliers, pas plus; sept systèmes cristallins sont utilisables, jamais un huitième. La dimension absolue empêche à tout jamais le lion de voler et le rouge-gorge de rugir.
Chaque acte, dans ses moindres détails, est régi par des règles impératives."
Source
Images
Image simulée d'une mince tranche de l'univers. La structure en toile d'araignée des amas de galaxies semble lier ensemble ces amas par des filaments de matière.
Source
Neurones dans un cerveau Humain
Sable sur la plage
Les rocheuses au canada vu satellite
Discussions sur l'ancien forum
Voici quelques échanges sur notre ancien forum au sujet des fractales :
Sylvain :
A l'échelle de l'univers, le point (ou pixel) de base est le super-amas de galaxie. Le système solaire est donc un micro-point dans un micro-point dans un micro-point. Bref, un minuscule détail dans un recoin profond du fractal de l'Univers...
La région du Soleil
L'amas de galaxie dans lequel nous nous trouvons est appelé "amas local". Ses 2 plus grosses galaxies sont notre galaxie, la Voie Lactée, et la galaxie d'Andromède (avec laquelle notre galaxie est appelée à fusionner dans 2 milliards d'années)
Notre "amas local" est l'un des amas qui composent le "super-amas de la Vierge":
En zoomant encore un peu en arrière, voici la région du super-amas de la Vierge:
En s'éloignant encore, on distingue les "filaments" qui sont formés par les super-amas de galaxies, à l'échelle de l'univers :
La structure de l'univers...
Valérie :
Les fractales et la musique :
"Le compositeur Charles Dodge, directeur du Center for Computer Music du Brooklyn College, associe les fractales à une auto-similarité fondamentale qui a toujours existé dans la musique classique. « La prise de conscience de l'auto-similarité abonde dans des études sur la structure musicale », dit Dodge.
Non seulement les compositeurs contemporains ont pu observer les similitudes entre géométrie fractale et structure esthétique traditionnelle de leur art, mais certains ont employé la technologie actuelle des fractales dans quelques-unes de leurs compositions.
Prix Pulitzer, le compositeur Charles Wuorinen déclara avoir été inspiré en 1977 par la lecture du livre de Mandelbrot sur la géométrie fractale.
Fasciné par l'idée du « comportement des parties de la nature » que l'ouvrage véhiculait, il écrivit plusieurs œuvres en utilisant les algorithmes fractals. L'une d'elles, intitulée Bambula Squared, fut composée pour bande magnétique quadriphonique et orchestre et fut jouée par le New York Philarmonic en 1984. Selon Wuorinen, ces pièces musicales furent créées grâce à la découverte du « bon » algorithme, itéré par la suite comme une fractale aléatoire. Le bon algorithme est celui qui crée des nuances en équilibrant la stochasticité et les caractéristiques auto-similaires.
L'œuvre qui en découle force celui qui l'écoute à interagir constamment avec la musique en la reconnaissant comme une nuée de sons de toute évidence ordonnés et similaires les uns par rapport aux autres mais aussi constamment inattendus et différents. Cette perception de l'attendu inattendu est une facette essentielle de l'expression créative. Elle renouvelle sans cesse la tension entre ordre et chaos. C'est ce que Paz appela « vision vertigineuse et transversale qui révèle l'univers non pas comme une succession... mais comme un ensemble de mondes en rotation."
Source
Sylvain :
Comme c'est prévu par le modèle des supercordes, dans certaines dimensions, il n'y a ni temps ni espace. Autrement dit, tous les temps y existent simultanément.
Dès lors, le présent pourrait être attiré par son futur qui agirait comme un attracteur.
C'est ce qui pourrait aussi expliquer les phénomènes de prescience des événements.
Dans certains états de la conscience, il semble y avoir une communication ou une symbiose de l'esprit avec ce niveau de la réalité où temps et espace sont abolis. Nous pouvons "voir le futur".
Cela n'induit pas pour autant un déterminisme. Tout n'est pas écrit. Nous ne voyons que des futurs possibles, dont la probabilité fluctue en permanence en fonction de nos pensées et actions accumulées.
Plus l'événement est proche, plus les probabilités sont établies de façon quasiment définitive. C'est un peu comme un sondage bouclé à 2000 personnes; quand 1900 ont déjà répondu, les 100 derniers ne changent pas beaucoup le résultat. Ceci dit, il est quand même possible de modifier radicalement les causalités à la dernière minute par une pensée ou une action décisive, surtout si le jeu est serré, avec peu d'écart entre les probabilités les plus "lourdes"...
Mais il est possible que ces fluctuations soient malgré tout guidées, attirées par un "rêve" qui attire à lui les événements, en étirant les probabilités. Un rêve qui émanerait à la fois de cette "meta-conscience" (à l'échelle de l'univers) mais aussi des êtres conscients (à l'échelle de leur vie et de leur monde).
Le rêve serait lui aussi une co-création... fractale !
A dream within a dream...
Valérie :
Oui, c'est exactement ça!... Je viens d'ailleurs de tomber sur un article intéressant qui rejoint cette idée d'un Temps fractal, et qui nous fait sortir de ce temps "linéaire et unidimensionnel"...
Joël de Rosnay "L'homme Symbiotique" :
Il semble que la densité des informations, sorte de " masse critique informationnelle ", crée une " bulle temporelle " ayant des constantes d'évolution propres. De même que la masse d'une étoile " courbe" l'espace-temps, ainsi que le montre la théorie de la relativité, une masse critique d'information de très haute densité - résultant de multiples interactions, traitements parallèles et réseaux ramifiés de communication - " densifie " le temps. Les processus évolutifs pourraient donc être représentés dans des bulles temporelles, certes coexistant à un moment donné, mais présentant en interne des vitesses et donc des potentialités d'évolution, d'auto-sélection et d'exclusion compétitive très différentes par rapport à celles d'autres bulles. Cette représentation me paraît introduire une nouvelle dimension dans l'appréciation des phénomènes évolutifs complexes (…)
Évolution, information et temps potentiel
Une voie nouvelle serait sans doute à rechercher, comme je le propose dans " l'Homme Symbiotique " du côté des relations entre le temps et l'information. On peut se demander en effet si la vitesse (perçue) de l'écoulement du temps ne serait pas liée à celle de la production d'information. Je propose en effet de considérer l'information comme du temps potentiel, comme une " réserve de temps ". Plus nous créons de temps potentiel, plus nous compensons indirectement l'écoulement du temps universel. Pour mieux justifier cette proposition, il me faut revenir à des analyses faites dans " Le Macroscope " et dont je résume ici les grandes lignes.
Nous sommes enfermés dans ce que j'ai appelé le "chrono-centrisme", la prison du temps. Nous ne pouvons expliquer le monde que de la cause vers l'effet. Nous avons ainsi associé causalité linéaire et chronologie, les causes précédant toujours les effets. Cette vision du monde est celle de l'explication par les causes, de la réduction de la complexité par l'analyse.
Mais la cybernétique a ouvert une autre voie. Dans une boucle de rétroaction, la causalité est circulaire : la flèche du temps se referme sur elle-même. Les effets peuvent précéder leurs causes. Le sens de l'avant / après est bouleversé, la chronologie mise à mal. De ce fait, explication et implication ; savoir et sens ; causalité et finalité ; déterministe et finalisme, apparaissent comme autant d'alternatives irréductibles liées au problème du temps. Car c'est la référence à un unique sens de l'écoulement du temps qui les renvoie dos à dos. Celui du temps universel mesuré par les horloges, du temps de l'entropie croissante, de la désorganisation de l'univers selon le deuxième principe de la thermodynamique. Celui aussi de notre vie fléchée vers la mort, que nous faisons coïncider avec le temps de l'évolution du monde.
Mais il existe, on le sait, une évolution, en apparence, opposée au temps de l'entropie. L'évolution de l'accroissement de la complexité, de la création d'informations originales que l'on constate dans l'évolution biologique et dans l'évolution technico-sociale. Au principe de la thermodynamique pourrait être opposée, selon les termes que j'emploie dans " l'Homme Symbiotique ", un principe de la symbionomique : l'auto-organisation de la matière vers des systèmes de complexité croissante.
(…) La mise en parallèle de temps séquentiels contribue également à densifier le temps. Ordinateurs parallèles, réseaux de neurones, fourmilière, marché, bourse et réseaux télématiques sont des multiprocesseurs qui transforment des temps séquentiels en temps parallèles. La quantité d'information disponible pour chaque personne, mesurable en bits par neurones et traitée par les prothèses du cerveau, progresse de manière exponentielle. L'intensité du temps (le flux de chronons) s'accroît. Des bulles temporelles se forment et évoluent dans leur dynamique propre. La création d'informations originales, la mise en réseau et en parallèle d'informations, leur mémorisation dans des banques de données, "courbent" l'espace-temps en produisant un bassin, un attracteur.
Le temps fractal
La création de temps potentiel peut être replacée dans le contexte des systèmes chaotique au sein desquels une multitude d'agents produisent et diffusent de l'information en parallèle. Les systèmes complexes qu'ils créent forment autant de bulles temporelles évoluant simultanément.
(…) Chaque bulle temporelle créée par un système complexe (organisme vivant, société) constitue, à mon sens, une bulle temporelle fractale. Elle est le reflet du macro et du micro. Comme toute structure fractale elle contient en germe la structure d'ensemble. Le temps symbionomique que je propose ne serait pas linéaire, mais fractal. Chaque bulle temporelle créée par un système complexe exprime des densités différentes du temps. Ces temps coexistent car leur évolution est mesurée par le même temps universel.
Ces bulles temporelles forment donc des ensembles contemporains, hiérarchiquement organisés en fonction de leur densité temporelle. C'est la création de bulles fractales nouvelles au sein de celles qui existent déjà qui correspond, à mon sens, au phénomène d'émergence. Quand leur densité temporelle forte révèle brusquement leur présence au sein de bulles à densité faible, on parle de mutation ou d'explosion. Ce qu'on appelle "révolution d'ordre technologique" (révolution industrielle, biologique ou numérique), "explosion d'un secteur sur lui-même" ou encore "mutation décisive", représente l'éclosion d'une bulle temporelle au sein de notre univers de référence. Il y a prise de conscience, soudaine et collective, de l'existence d'un système complexe en évolution accélérée. Il y a perception d'une densité plus forte du temps et de la "courbure" particulière de notre espace-temps familier par suite de la genèse d'une masse critique d'information. (Article dans son intégralité > Source)
xo :
Comparaison d'échelle
Distance depuis l'observateur : ~ 7000 années lumières
Nom : nébuleuse de l'aigle M16
Type : Pouponnière d'étoile, reste d'explosion de supernova.
Durée de vie : ~ 10 000 années
Fin de vie : disparition progressive du nuage, condensation des gaz et matières en étoiles / planètes et systèmes solaires à cause de la gravité.
Distance depuis l'observateur : ~ 20 km
Nom : Cumulus Tower (ou congestus) / pré-cumulonimbus
Durée de vie : ~ quelques heures (avant de se transformer en cumulonimbus)
Fin de vie : formation de gouttelettes d'eau plus lourdes qui donne de la pluie / grêles qui tombent ensuite au sol à cause de la gravité, éclairs, orages.
Voici un bel exemple d'observation similaire (nuage de gaz), mais d'un point de vu fractal -> dimensions totalement incomparables, et pourtant ...
Références
Syti.net Univers
Syti.net Exploration d'une fractale de Mandelbrot
Les Fractales.free.fr
Mandelbulb Fractales 3d
Blog syti.net
L'univers est fractal
La gravité créé un ordre fractal dans l'univers
Cosmobranche
Applications
GECIF : Lien de téléchargement
Win Xp / 98
Comment faire des fractales avec GECIF sous windows xp / 98 max, et au mieux sous DOS.
Lien 1
Lien 2
FRACTAL EXPLORER - FE 200 : Lien de téléchargement
Win xp / 2K / Vista
Créer gratuitement de remarquables fractales.
Variantes des fractales de Mandelbrot et de Julia, fractales orbitales, IFS (Iterated Fractal Systems) et attracteurs/IFS 3D sont autant d'objets générés par Fractal Explorer. Ce logiciel propose 110 familles de fractales, 98 filtres et 11algorithmes de palettes. Rendus de paysages par fractales, lissage, construction de fractales et d'IFS, compilation de formules, etc. font partie des fonctions offertes. Obtention de clips .avi, sauvegarde d'images en format .jpg ou .bmp, chargement et sauvegarde de palettes et formules construites sont aussi possibles. Une remarque : le fichier d'aide est écrit en russe, ce qui peut présenter quelques difficultés si vous n'êtes pas familier avec cette langue. Mais vous ne devriez pas en fait rencontrer de problème pour comprendre comment fonctionne ce programme en anglais.
Mise à jour : 03/12/10 18h00
Univers, Physique, Mathématiques
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Cette interaction entre le chaos et l'harmonie semblerait être le moteur de l'évolution. Une évolution qui se veut de plus en plus riche et complexe. L'auto-organisation de la matière donne en effet à penser que l'Univers n'est pas absurde, et que son évolution à un sens, un ordre caché, qui serait présent au coeur même des phénomènes...
Par le plus grand des hasards... une gigantesque explosion, appelée communément "Big-bang", donna naissance à notre Univers. Puis, se formèrent une poignée d'atomes qui se trouvèrent par hasard quelques affinités, donnant ainsi naissance à l'eau, l'air, la terre, et la lumière. L'action combinée de ces 4 éléments donna naissance à une cellule simple qui avait reçu par hasard les "codes génétiques" nécessaires à son évolution.
Au hasard de ses mutations successives, cette cellule devint un être vivant, puis un animal, et enfin un être humain. C'est par le plus grand des hasards que cet être humain reçu en plus "la pensée" qui lui permit d'appréhender son environnement. Et c'est par hasard que cette pensée se manifestait par le biais du cerveau qui n'était qu'un assemblage savant, mais hasardeux de cellules...
L'ADN
"La vie, ce concept mystérieux, est ramenée à la présence d'ADN. Il n'y a plus de frontière entre matière animée et inanimée. Tout n'est qu'une question de degré de complexité." A. Jacquard
Le chaos et l'organisation interviennent dans la structure de l’ADN, et jouent de ce fait un rôle prépondérant dans l'évolution de la Vie. On remarquera en effet que les 3 milliards de paires de bases qui composent l'ADN, mêlées à un jeu de combinaisons entre les lettres A, T, G, et C, se trouvent elles aussi soumises aux lois du chaos...
Cela se traduit par de brusques mutations génétiques qui se veulent aussi spontanées qu'épisodiques, mais bizarrement seules les mutations ne présentant aucun frein à l’évolution, ou aucun inconvénient majeur à l'organisme seront conservées... La Vie suit alors son chemin chaotique, prenant en compte l'influence de son environnement, triant les différentes possibilités qui s'offrent à elle, évaluant et mémorisant toutes les informations soutirées, et ce afin d'offrir toujours plus de richesse et de complexité à l'évolution...
Univers, Physique, Sciences de la vie
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Dans la théorie du chaos, le chaos n'est pas le désordre mais l'ordre fluctuant qui s'établit entre des éléments en interaction.
Les systèmes complexes comme un écosystème, un organisme, une société, un cerveau ou l'univers sont des systèmes chaotiques dont l'équilibre est dynamique et non statique.
Lorsque l'état du système est tangent entre plusieurs évolutions possibles, des événements infinitésimaux peuvent entrainer des conséquences en chaine qui peuvent s'avérer déterminantes. C'est ce qu'on appelle "l'effet papillon", selon l'expression du météorologue Edward Lorenz (du MIT) qui a démontré que le battement d'ailes d'un papillon peut fournir l'apport d'énergie décisif qui provoquera une tornade à plusieurs milliers de kilomètres de là.
Dans un système chaotique, tout est donc une question de timing: les mêmes événements peuvent avoir des conséquences différentes selon l'état du système au moment où ils se produisent. Le plus déterminant n'est pas tant les événements eux-mêmes que leur succession dans le temps.
Edward Lorenz est aussi à l'origine du concept d'attracteurs.
L'attracteur étrange de Lorenz
source: http://bcev.nfrance.com/Lorenz/equations.htm
Edward Lorenz, météorologue américain au MIT, découvre en 1963 que l'on peut obtenir un comportement chaotique avec seulement trois variables, soit un système non linéaire à trois degrés de liberté. Il montre donc qu'une dynamique très complexe peut apparaître dans un système formellement très simple. L'appréhension des rapports du simple et du complexe s'en trouve profondément bouleversée. En particulier, on s'aperçoit que la complexité peut être intrinsèque à un système, alors que jusque-là on la rapportait plutôt à un caractère extrinsèque, accidentel, lié à une multitude de causes. Chez Lorenz, l'intervention de l'ordinateur est cruciale. La sensibilité aux conditions initiales, ce qu'on appellera couramment plus tard l'effet papillon , est en effet révélée par le biais de l'instabilité d'un calcul numérique. Mais, surtout, Lorenz exhibe sur son écran d'ordinateur l'image surprenante de son attracteur. Dans ses travaux de mécanique céleste, Poincaré en avait eu l'intuition, mais il l'avait évoqué par des phrases obscures : Lorenz, lui, explique sa construction par des procédures itératives et la donne à voir. Il faudra ensuite près de quinze ans pour que ces résultats soient compris et assimilés par des groupes scientifiques différents, des météorologues aux mathématiciens, des astronomes aux physiciens, aux biologistes des populations, etc.
Les équation de Lorenz décrivent les phénomènes de convection d'un fluide idéal à deux dimensions, dans un réservoir chauffé par le bas.
dx/dt = s (y-x)
dy/dt = r x - y - xz
dz/dt = xy - b z
s, r et b sont des réels positifs. Les paramètres peuvent être interprétés de la manière suivante :
x est proportionnel à l'intensité du mouvement de convection (positif pour un mouvement dans le sens des aiguilles d'une montre, une valeur plus grande indiquant une circulation plus vigoureuse)
y est proportionnel à la différence de température entre les courants ascendants et les courants descendants (le paramètre est positif quand le fluide chaud est au fond du réservoir)
z est proportionnel à la distortion du profil du gradient de température par rapport à la linéarité (une valeur nulle correpond à un gradient linéaire, tandis qu'une valeur positive indique que la température est plus uniforme dans le milieu du réservoir, et que les plus forts gradients se trouvent sur les bords du réservoir)
t est le temps
s est la constante de Prandtl , qui caractérise la viscosité et la conductivité thermique du fluide
r est un paramètre de contrôle, qui représente la différence de température entre le bas et le haut du réservoir
b mesure le rapport entre hauteur et largeur du système de convexion
Au delà d'une valeur critique du paramètre r, le comportement du système est chaotique. L'ensemble des trajectoires possibles des phases est l'attracteur étrange de Lorenz.
Les figures ci-dessous sont des vues de l'attracteur correspondant aux paramètres : s=4 ; b=1 et r=48 (soit trois fois la valeur critique à partir de laquelle le comportement du système est chaotique)
A propos de la théorie du chaos et de la prévisibilité des systèmes complexes...
Physique, Mathématiques