De toutes parts, c'est l'effervescence. Sous nos yeux un convoyeur traverse à vive allure. Un autre, plus gros, passe au-dessus de lui, suivi par un troisième de taille plus modeste et lourdement chargé. Sur la droite, des moulins font cliqueter leur chaine de rotors, recrachant, l'une après l'autre, d'étranges sphères iridescentes.
Plus loin, dizaines de machines s'échinent sur une gigantesque pelote haute comme un immeuble. Elles la taillent, la coupent, la tronçonnent la dénouent, la raboutent... et rejettent derrière elles des bouts de fils mal dégrossis, aussitôt récupérés par une noria de convoyeurs.
Soudain, un sifflement strident couvre l'agitation ambiante. Un missile vient de crever la voûte céleste... Où sommes-nous ?
Tout simplement dans l'une des centaines de milliers de milliards de cellules qui composent notre organisme.
Une molécule de kinésine (protéine) progressant sur des microtubules
Hélicase et ADN polymérase en action.
Vidéo complète "La vie à l'intérieur d'une cellule"
Aujourd'hui, le prix nobel de chimie a été attribué à 3 chercheurs suite à leurs travaux sur la conception et synthèse de machines moléculaires.
Leurs travaux sur la conception et synthèse de machines moléculaires ont été récompensés ce mercredi 5 octobre 2016 par le prix Nobel de chimie. Ces chercheurs sont parvenus à mettre au point des assemblages de molécules pourvus de véritables articulations dont les mouvements peuvent-être contrôlés. Les chercheurs sont ainsi parvenus à mettre au points de minuscules élévateurs un millier de fois plus petits que le diamètre d'un cheveu.
http://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/20161005.OBS9370/en-direct-suivez-l-annonce-du-nobel-de-chimie-2016.html
Plus loin, dizaines de machines s'échinent sur une gigantesque pelote haute comme un immeuble. Elles la taillent, la coupent, la tronçonnent la dénouent, la raboutent... et rejettent derrière elles des bouts de fils mal dégrossis, aussitôt récupérés par une noria de convoyeurs.
Soudain, un sifflement strident couvre l'agitation ambiante. Un missile vient de crever la voûte céleste... Où sommes-nous ?
Tout simplement dans l'une des centaines de milliers de milliards de cellules qui composent notre organisme.
Une molécule de kinésine (protéine) progressant sur des microtubules
Hélicase et ADN polymérase en action.
Vidéo complète "La vie à l'intérieur d'une cellule"
Aujourd'hui, le prix nobel de chimie a été attribué à 3 chercheurs suite à leurs travaux sur la conception et synthèse de machines moléculaires.
Leurs travaux sur la conception et synthèse de machines moléculaires ont été récompensés ce mercredi 5 octobre 2016 par le prix Nobel de chimie. Ces chercheurs sont parvenus à mettre au point des assemblages de molécules pourvus de véritables articulations dont les mouvements peuvent-être contrôlés. Les chercheurs sont ainsi parvenus à mettre au points de minuscules élévateurs un millier de fois plus petits que le diamètre d'un cheveu.
http://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/20161005.OBS9370/en-direct-suivez-l-annonce-du-nobel-de-chimie-2016.html
Univers, Sciences de la vie, Vision globale, Technologie
Les conférences TED (Technology, Entertainment and Design) sont organisées aux Etats-Unis, et dans d'autres pays du monde sous le nom de TEDx. Leur principe est d'inviter des intervenants pour un exposé bref mais très concentré et très structuré.
Voici la conférence TEDx de Rupert Sheldrake, biologiste anglais vivant en Inde, célèbre notamment pour sa théorie des champs morphiques.
Il expose les 10 dogmes de la science actuelle, et plus largement de notre société. Des dogmes qui ne résistent pas à l'épreuve des faits et qui inhibent complètement la science qui ne pourra faire à nouveau de grandes avancées que lorsqu'elle se libèrera de ces dogmes.
Si les sous-titres français n'apparaissent pas, cliquer sur la première icone dans la barre d'options (une fois la vidéo lancée) pour les activer.
Les 10 dogmes (extrait de la conférence):
"Les 10 dogmes qui sont la vision du monde par défaut de la plupart des personnes éduquées partout dans le monde sont d'abord que la Nature est mécanique ou comme une machine.
L'univers est comme une machine, les animaux et les plantes sont comme des machines, et nous sommes comme des machines. En réalité nous sommes des machines, nous sommes des "robots patauds" comme le dit Richard Dawkins, avec un cerveau qui est un ordinateur génétiquement programmé.
En deuxième lieu, la matière est dénuée de conscience, l'univers entier est fait de matière dénuée de conscience, il n'y a aucune conscience dans les étoiles, les galaxies, les planètes, ou chez les animaux et les plantes, et il n'y en aurait aucune en nous non plus si cette théorie est juste. Et une grande partie de la philosophie de l'esprit au cours de 100 dernières années a voulu démontrer que nous n'avons aucune conscience du tout.
Donc si la matière est dénuée de conscience, alors les lois de la Nature sont fixes: c'est le 3è dogme. Les lois de la Nature sont les mêmes maintenant qu'elles l'étaient au temps du Big Bang, et elles le resteront pour toujours. Non seulement les lois, mais aussi les constantes de la Nature, sont fixes, c'est pour cela qu'on les appelle des constantes.
Quatrième dogme: la quantité totale de matière et d'énergie reste toujours la même. Elle ne change jamais en termes de quantité totale, sauf au moment du Big Bang, quand tout est apparu de nulle part en un seul instant.
Le 5è dogme est que la Nature est dénuée de but: il n'y a aucun but à la Nature entière, et le processus d'évolution est dénué de but ou de direction.
Le 6è dogme: l'hérédité biologique est matérielle, tout ce dont on hérite se trouve dans nos gènes, ou dans les modifications épigénétiques de nos gènes, ou dans un héritage cytoplasmique. C'est matériel.
Le 7è dogme: les souvenirs sont stockés dans notre cerveau en tant que traces matérielles. Tout ce dont on se souvient est dans notre cerveau, dans des terminaisons nerveuses modifiées, des protéines phosphore. Personne ne sait comment ça marche, mais cependant presque toutes les personnes du monde scientifique pensent que ça doit se trouver dans le cerveau.
Le 8è dogme: notre esprit est dans notre tête, toute notre conscience est l'activité de notre cerveau, rien de plus.
Le 9è dogme, qui suit le 8è: les phénomènes paranormaux comme la télépathie sont impossibles. Nos pensées et nos intentions ne peuvent avoir aucun effet à distance parce que notre esprit est dans notre tête. Donc toutes les preuves apparentes de la télépathie et d'autres phénomènes paranormaux sont illusoires. Les gens pensent que ces choses existent mais c'est juste parce qu'elles s'y connaissent peu en statistiques ou se laissent duper par des coïncidences, ou alors sont dans l'espoir.
Et le 10è dogme: la médecine mécaniste est la seule qui marche vraiment. C'est pour cela que nos gouvernements ne financent que les recherches en médecine mécaniste et ne s'intéressent pas aux médecines complémentaires alternatives. Ces médecines là ne peuvent pas marcher parce qu'elles ne sont pas mécanistes. Elles peuvent sembler marcher mais c'est parce que l'état des personnes se serait de toute façon amélioré ou alors c'est dû à l'effet placebo. Mais la seule médecine qui marche vraiment est la médecine mécaniste.
Cela est la vision par défaut de presque toutes les personnes éduquées à travers le monde. C'est le fondement du système éducatif, de la sécurité sociale, des recherches médicales, des gouvernements. Mais je pense que chacun de ces dogmes est très contestable, et quand on les observe ils ne tiennent pas."
Voici la conférence TEDx de Rupert Sheldrake, biologiste anglais vivant en Inde, célèbre notamment pour sa théorie des champs morphiques.
Il expose les 10 dogmes de la science actuelle, et plus largement de notre société. Des dogmes qui ne résistent pas à l'épreuve des faits et qui inhibent complètement la science qui ne pourra faire à nouveau de grandes avancées que lorsqu'elle se libèrera de ces dogmes.
Si les sous-titres français n'apparaissent pas, cliquer sur la première icone dans la barre d'options (une fois la vidéo lancée) pour les activer.
Les 10 dogmes (extrait de la conférence):
"Les 10 dogmes qui sont la vision du monde par défaut de la plupart des personnes éduquées partout dans le monde sont d'abord que la Nature est mécanique ou comme une machine.
L'univers est comme une machine, les animaux et les plantes sont comme des machines, et nous sommes comme des machines. En réalité nous sommes des machines, nous sommes des "robots patauds" comme le dit Richard Dawkins, avec un cerveau qui est un ordinateur génétiquement programmé.
En deuxième lieu, la matière est dénuée de conscience, l'univers entier est fait de matière dénuée de conscience, il n'y a aucune conscience dans les étoiles, les galaxies, les planètes, ou chez les animaux et les plantes, et il n'y en aurait aucune en nous non plus si cette théorie est juste. Et une grande partie de la philosophie de l'esprit au cours de 100 dernières années a voulu démontrer que nous n'avons aucune conscience du tout.
Donc si la matière est dénuée de conscience, alors les lois de la Nature sont fixes: c'est le 3è dogme. Les lois de la Nature sont les mêmes maintenant qu'elles l'étaient au temps du Big Bang, et elles le resteront pour toujours. Non seulement les lois, mais aussi les constantes de la Nature, sont fixes, c'est pour cela qu'on les appelle des constantes.
Quatrième dogme: la quantité totale de matière et d'énergie reste toujours la même. Elle ne change jamais en termes de quantité totale, sauf au moment du Big Bang, quand tout est apparu de nulle part en un seul instant.
Le 5è dogme est que la Nature est dénuée de but: il n'y a aucun but à la Nature entière, et le processus d'évolution est dénué de but ou de direction.
Le 6è dogme: l'hérédité biologique est matérielle, tout ce dont on hérite se trouve dans nos gènes, ou dans les modifications épigénétiques de nos gènes, ou dans un héritage cytoplasmique. C'est matériel.
Le 7è dogme: les souvenirs sont stockés dans notre cerveau en tant que traces matérielles. Tout ce dont on se souvient est dans notre cerveau, dans des terminaisons nerveuses modifiées, des protéines phosphore. Personne ne sait comment ça marche, mais cependant presque toutes les personnes du monde scientifique pensent que ça doit se trouver dans le cerveau.
Le 8è dogme: notre esprit est dans notre tête, toute notre conscience est l'activité de notre cerveau, rien de plus.
Le 9è dogme, qui suit le 8è: les phénomènes paranormaux comme la télépathie sont impossibles. Nos pensées et nos intentions ne peuvent avoir aucun effet à distance parce que notre esprit est dans notre tête. Donc toutes les preuves apparentes de la télépathie et d'autres phénomènes paranormaux sont illusoires. Les gens pensent que ces choses existent mais c'est juste parce qu'elles s'y connaissent peu en statistiques ou se laissent duper par des coïncidences, ou alors sont dans l'espoir.
Et le 10è dogme: la médecine mécaniste est la seule qui marche vraiment. C'est pour cela que nos gouvernements ne financent que les recherches en médecine mécaniste et ne s'intéressent pas aux médecines complémentaires alternatives. Ces médecines là ne peuvent pas marcher parce qu'elles ne sont pas mécanistes. Elles peuvent sembler marcher mais c'est parce que l'état des personnes se serait de toute façon amélioré ou alors c'est dû à l'effet placebo. Mais la seule médecine qui marche vraiment est la médecine mécaniste.
Cela est la vision par défaut de presque toutes les personnes éduquées à travers le monde. C'est le fondement du système éducatif, de la sécurité sociale, des recherches médicales, des gouvernements. Mais je pense que chacun de ces dogmes est très contestable, et quand on les observe ils ne tiennent pas."
Univers, Physique, Sciences de la vie, Spiritualité
source: www.amessi.org/
Ecrit par Alain-Yan Mohr
Traduction vers le français Isabella Heim
L'une des théories les plus intéressantes est sans aucun doute la nouvelle cosmologie de Matti Pitkänen, qui établit, pour la première fois, un lien entre la physique et la conscience. Le physicien finnois a postulé, il y a déjà quelques années, une brillante théorie sur la manière dont l'univers était constitué, avec, à la base, une nouvelle géométrie spatiale basée sur huit dimensions : la géo-métro-dynamique topologique (TDG). Dans cette théorie compliquée, difficilement compréhensible même pour les savants, les trous de vers (ou vermoulures) jouent un rôle important. Les « vermoulures » ont été nommées ainsi pour la première fois par le physicien John Wheeler. Il s'agit de microscopiques canaux de connexion à travers l'hyper-espace, qui apparaissent suite à des fluctuations et des variations du vide quantique. Cet étrange nom est le résultat d'une blague de Wheeler, qui a comparé ces structures à des trous faits par les vers dans une pomme. La Théorie de Pitkänen est très provocante, parce que, pour la première fois dans l'histoire des sciences, elle tente d'établir une relation entre la physique et biologie, ce qui mène à une véritable cosmologie du vivant.
La biologie moderne, spécialement la génétique, s'occupe depuis longtemps de l'étude des molécules porteuses des gènes : l'ADN. Selon la théorie de Pitknen, l'ADN ne sert pas seulement à produire des protéines dans les cellules et de construire par cette voie le corps, comme on l'avait découvert. Selon le chercheur, le long de cette grande biomolécule, les vermoulures déjà mentionnées accolent et lui servent de canaux de communication.
Par cette voie, Pitkänen arrive à une toute nouvelle vision de l'ADN, dans laquelle des termes tels que conscience et perception intégralement et font leur entrée dans la physique. Il écrit : « les champs-vermoulures magnétiques , qui sont greffés sur des membranes espace-temps, qui contiennent de la bio-matière courante, sont de bons candidats pour l'explication physique du mécanisme de la perception.. Le magnétisme des vermoulures pourrait même être considéré comme la quintessence des systèmes vivants ».
Dans cette citation Pitkänen se réfère à l'hypothèse des mondes parallèles, d'Everett et Wheeler, selon laquelle notre univers ne serait qu'un univers parmi de nombreux autres univers, situés dans un hyper-espace à dimensions plus élevées. Ces univers singuliers dans l'hyper-espace sont parfois également nommés feuilles (membranes) espace-temps.
Si l'on développe la pensée de Pitkänen, cela veut dire que la science est sur le chemin de prouver la relation que l'on soupçonne d'exister depuis longtemps entre la gravitation et la conscience. Plus précisément : la gravitation et la conscience forment des dipôles opposés.
L'effet de l'ADN Fantôme Une preuve sensationnelle pour la théorie de Pitkänen est basée sur les travaux d'une équipe de chercheurs inter-disciplinaires de l'Académie de Sciences de Moscou, sous la direction du biologiste moléculaire et biophysicien, Dr. Pjotr. P. Garjajev. Garjajev et son collègue, le physicien quantique, le Dr. Vladimir Poponin, ont fait une observation insolite en mesurant les vibrations émises par des échantillons d'ADN. Ils ont irradié un échantillon d'ADN avec la lumière laser, et ont obtenu, sur un écran, un modèle typique d'ondes. S'ils enlevaient l'échantillon d'ADN, ces ondes ne disparaissaient pas, comme on pouvait s'y attendre, mais persistaient, sous forme de structure régulière, comme s'il y avait toujours un échantillon matériel. Comme l'ont démontré des expériences-contrôles, ces ondes devaient provenir, sans aucun doute, de l'ADN qui n'était plus présent ! Une expérience à vide, c'est-à-dire sans échantillon, ne donnait qu'une courbe d'ondes aléatoires. L'effet était reproductible à volonté, et on l'appelle, aujourd'hui, l'effet ADN-Fantôme.
L'explication scientifique de ce phénomène est que l'ADN lui-même semble produire des ondes dans le vide (vacuum), à travers lequel une vermoulure magnétisée se produit, induite par la présence de matière vivante, qui peut persister, selon les cas, plusieurs mois - c'est ce que les recherches de Garjajev et de son collègue ont démontré.
Au début des années soixante, le biologiste britannique Rupert Sheldrake, de l'université de Cambridge a établi sa fameuse théorie sur les champs morpho-génétiques. Chaque être humain, de même que chaque être vivant, laisse une trace invisible de son existence. Pour la première fois, Pjotr Garjajev a pu rendre visible cette trace dans un laboratoire.
La question est la suivante : à quoi sert cette trace ? Avec qui ou avec quoi « chuchotent » nos gènes ? Comment communique l'ADN, et dans quel but le fait-il ?
Le plus surprenant est que tous les résultats indiquent que l'ADN n'est soumis à aucune limitation, en ce qui touche à sa faculté de communication.
Hypercommunication D'après la théorie de Pitkänen, cette communication ne se fait pas de manière classique, mais à travers les vermoulures magnétisées, c'est-à-dire hors de l'espace-temps, soit à travers les dimensions plus élevées de l'hyper-espace. On parle de ce fait d'hypercommunication. Cette hypercommunication ne paraît pas avoir un but limité ou particulier : elle représente un point d'intersection vers ou dans un réseau ouvert - un réseau de conscience ou réseau du vivant.
Comme dans l'internet, l'ADN peut :
o Introduire ses propres données dans ce réseau o Extraire des données de ce réseau o Etablir un contact direct avec d'autres participants de ce réseau.
On peut dire, d'une certaine façon, que l'ADN possède sa propre « page internet », qu'il peut « surfer » et qu'il peut « chatter » avec d'autres participants. Ce qui est plus incroyable encore, l'ADN n'est pas limité à sa propre espèce, comme on pourrait peut-être le croire. L'information génétique d'êtres différents peuvent également « échanger » entre eux (entre différentes formes de vie). L'hypercommunication devient donc la première interface à travers laquelle les formes d'intelligence les plus variées sont unies, dans l'univers, entre elles.
Une autre application très importante de l'hypercommunication est représentée par la conscience de groupe, soit la possibilité, pour des groupes d'individus ou d'animaux, de pouvoir agir de manière coordonnées, comme un ensemble. Mais, comme le montrent les essais, la portée de l'hypercommunication est encore plus vaste.
Les conséquences, concernant la compréhension du processus d'apprentissage chez l'humain, sont immenses.
Notre corps humain est constitué par des cellules, et chacune d'elles contient une molécule d'ADN. Nous savons à présent que par cette voie, des milliard d'antennes de communications sont constamment en action. Notre conscience, apparemment, ne s'en est pas rendue compte, à ce jour. Ou peut-être si ?
Au cours de l'histoire, il y a toujours eu quelques individus spéciaux qui ont fait évoluer l'humanité, par des idées révolutionnaires, scientifiques ou culturelles. Mais personne ne s'est sérieusement posé la question de la manière dont ceci était possible. (sauf pour Einstein, dont le cerveau a été découpé en tranches et étudié, et où l'on a découvert une part de glie plus élevée que la normale, ce qui est intéressant au vu des nouvelles découvertes sur la fonction des cellules gliales, n.d.t.)
On a parlé de créativité, donc de la faculté à penser de manière nouvelle et différente, de créer des réalités virtuelles qui ont pu être appliquées dans la réalité. Mais l'étincelle, l'inspiration, la découverte en elle-même, n'ont jamais été expliquées, n'étaient jamais le résultat d'une pensée logique et rationnelle. Toujours, il semblait qu'elle se présentait soudainement, comme une évidence, venue de nulle part.
Est-ce qu'une telle information pourrait procéder à travers les canaux d'hypercommunication de l'ADN ? Et si oui, d'où vient-telle ? Est-ce qu'une telle hypothèse peut être prouvée ? Cette dernière question est la plus difficile.
La science exige, comme preuve, la répétitivité d'une expérience, dans des conditions contrôlées d'un laboratoire. Peut-on provoquer la créativité ou l'inspiration en laboratoire, et générer dans un être humain un savoir jusque-là inconnu et inédit ?
Cette question pose un véritable défi, mais elle peut aussi être abordée, par des méthodes scientifiques actuelles, du moins partiellement.
Notre corps ne peut pas seulement générer de la lumière, sous forme de biophotons, mais il est également en mesure d'extraire de la lumière de l'environnement. Il peut même stocker cette lumière, notamment dans l'ADN, qui est également le plus impliqué dans la radiation biophotonique. Par sa forme caractéristique de double-hélice, l'ADN est une antenne électromagnétique idéale. D'une part, il est allongé, et par là une antenne droite qui peut très bien capter les impulsions électriques. D'autre part, il est également circulaire (vu d'en haut) et par là, il est aussi une excellente antenne magnétique.
Que se passe-t-il au niveau de l'énergie électromagnétique captée par l'ADN ? Elle est tout simplement stockée, par le fait que la biomolécule géante se met à vibrer, par résonance. Ce système, en physique, s'appelle un oscillateur harmonique.
Un tel oscillateur rend également l'énergie qu'il a stockée, au bout d'un certain temps, ce qui peut être observé en chambre noire, et le temps nécessaire pour ce processus est une mesure pour sa faculté de stockage énergétique. Les physiciens appellent cela la capacité (mesure) de résonance. On a découvert que la résonance de l'ADN est nettement plus élevée que dans les systèmes d'oscillateurs techniques des laboratoires de physique. Ce qui signifie que les pertes d'oscillation sont minimes. Cette découverte corrobore ce qu'on suspectait depuis longtemps : l'ADN est un supra-conducteur organique, qui plus est, travaille à température du corps ! La science a encore beaucoup à apprendre de la nature...
Chaque être humain porte donc dans chaque cellule de son corps une « mécanique » technique surpuissante : un microchip avec trois gigabits de capacité de stockage, qui extrait des information électromagnétiques de son entourage, qui stocke cette information et qui peut également la retransmettre, possiblement modifiée.
Les données techniques de l'ADN en tant qu'antenne oscillatoire sont rapidement établies. Nous savons que la molécule d'ADN fait environ deux mètres, étendue, ce qui veut dire qu'elle a une fréquence propre de 150 Mégahertz. Encore un chiffre intéressant, car cette fréquence est insérée dans la bande spectrale des micro ondes, des télé-communications et du radar. Nous utilisons donc la même bande-fréquence à des buts de repérage et de communication. Simple hasard ?
La déduction s'impose : les ondes mobiles de télécommunications peuvent influencer directement notre ADN. L'ADN peut également stocker toutes les ondes harmoniques de 150 Mégahertz, donc également la lumière visible. La 22. octave de 150 Mégahertz se situe exactement dans ce domaine. La couleur de cette émanation de lumière, d'ailleurs, est le bleu. Est-ce un hasard que la réfraction de la lumière du soleil, par la Terre, fait que, depuis l'espace, elle apparaît comme la planète bleue, et que le ciel apparaît bleu ?
L'ADN Microchip Tandis que l'équipe de Pjotr Garjajev étudiait surtout l'aspect software de l'ADN, Dr. Ehud Shapiro et son équipe, du Weizmann Institute of Science à Rehovot, en Israel, se penchait sur les questions du hardware qui va avec. Leur travail est un autre pas important pour la compréhension du bio-ordinateur ADN. Mais en même temps s'entrouvrent des perspectives qu'on peut considérer comme particulièrement dangereuses. C'est le premier pas vers un lien machine-humain, qui pourrait mener vers une to9tale programmation de l'être humain, basé sur l'ADN.
L'une des principales différences entre l'ADN et votre ordinateur est que le bio-ordinateur ADN ne peut pas fonctionner de manière isolée. L'ADN n'est pas un ordinateur complet, mais plutôt une sorte de software qui nécessite, pour son fonctionnement, un « entourage/environnement hardware », qu'il trouve dans la cellule vivante, dans laquelle se trouvent aussi des enzymes, qui en tant que « hardware » peuvent avoir accès au programme ADN et le mettre en route, en dirigeant la synthèse de protéines dans la cellule. C'est ainsi que le corps est bâti, et que la vie est maintenue.
Que se passerait-il si l'ADN dans une cellule activait un autre programme que celui qui est le sien ? Les enzymes de la cellule produiraient alors autre chose que ce qu'elles font habituellement. Savoir si cela serait positif ou négatif pour le corps, c'est une autre affaire et dépendrait de manière déterminante de ce programme modifiée.
Dans la nature il existe déjà quelque chose de ce genre : ce sont de microscopiques organismes, constitués par une molécule d'ADN et par une couche externe de protéines. On les appelle virus, et ils sont à la limite entre l'inanimé et le vivant, ce sont pratiquement des « programmes software en attente », comme un CD-ROM dans votre bibliothèque, qui a besoin que vous l'insériez d'abord dans votre ordinateur avant de pouvoir lire le programme stocké.
Les scientifiques ont déjà copié les méthodes des virus. L'équipe de Shapiro, par exemple, a réussi à enseigner à compter à des bio-ordinateurs ADN, in vitro. Les trillons et multiples trillions de « microprocesseurs » en solution aqueuse travaillent environ 100'000 fois plus vite que n'importe quel ordinateur actuellement existant, et génèrent même leur propre énergie dont ils ont besoin pour leurs prouesses de comptage.
Pour pouvoir dérouler ce programme, un ADN spécialement configuré doit être mis en solution aqueuse, qui contient les enzymes nécessaires à la fonction correcte du bio-ordinateur, comme c'est le cas dans une cellule vivante. Le processus de calcul se passe alors dans les myriades de mini-bio-ordinateurs en réseau, à vitesse de l'éclair, par reproduction de l'ADN qui active les enzymes productrices de protéines. Après un certain temps, on vérifie les chaînes d'ADN produites, pour connaître le résultat du calcul du programme. Actuellement, cela se fait par le biais de l'analyse des molécules de l'ADN (le fameux « fingerprinting » ou empreinte génétique).
L'Onde Soliton de l'ADN Le stockage de lumière et d'information dans l'ADN se fait au moyen d'une onde spéciale, qu'on appelle également onde soliton et qui entoure la molécule d'ADN. C'est une onde non-linéaire, soumise à des lois compliquées appelées la grille de Fermi-Pasta-Ulam. Une onde soliton est une unité dynamique, fermée en elle-même, qui ressemble à une particule de matière. Les ondes soliton sont très extraordinairement longèves et ne modifient pratiquement pas leur forme. Elles sont donc prédestinées pour conserver et stocker, sur une longue durée, des modèles d'information. Il est probable que ces ondes contiennent encore un potentiel humain absolument inédit.
L'ADN fractal et le temps Par la forme spéciale Fermi-Pasta-Ulam de l'onde soliton dans l'ADN, on obtient de nombreuses répétitions et auto-reproductions dans le code génétique, un phénomène sur lequel insiste Garjajev. Cela signifie que l'information dans l'ADN des cellules n'est pas lue de manière linéaire, comme on lit un livre, par exemple. Au lieu de cela, la lecture se fait en avant et en arrière/arrière en avant, et de haut en bas/bas en haut, et parfois on retourne au point de départ.
La communication de l'ADN suit également des règles fractales. Elle se fait de manière non-locale. C'est-à-dire que l'ADN peut communiquer avec des porteurs d'informations très lointains, sans être soumis à l'espace ni au temps. Cet effet repose sur un paradoxe scientifique bien connu appelé Einstein-Podolski-Rosen, ou Paradoxe EPR. Il explique que deux particules de matière, qui ont été ensemble une fois et qui ont été séparées, restent pour toujours en relation. Si l'une des deux particules, par la suite, est soumise à une modification, l'autre particule réagit immédiatement, même si elles sont séparées entre-temps par des années-lumière.
La structure fractale de l'onde Soliton de l'ADN rend possible, selon Garjajev, que l'ADN communique avec des porteurs d'information, peut-être même dans l'espace. Par sa non-localité de cette forme de communication, la loi bien connue de cause à effet est invalidée. Garjajev écrit : « Cause et effet ne sont pas séparés par le temps, si l'on conçoit le temps comme un chemin vers l'organisation d'une chaîne d'événements. Ceci nécessite une unité temporelle fractale compliquée, c'est pourquoi Einstein ne l'a pas reconnue ».
D'après Garjajev, cette non-localité quantique est une fonction-cle de l'auto-organisation de la matière vivante. Non seulement il y a des formes de communication non-physiques, comme, par exemple la télépathie. La communication EPR peut transmettre, en temps zéro, une multitude de données, par exemple à travers le scanning rapide et automatique de la polarisation de photons. La question qui se pose alors est pourquoi les êtres humains ne communiquent pas tout le temps de cette manière ? Pourquoi notre corps a-t-il développé un système nerveux, qui communique pratiquement à une vitesse d'escargot avec seulement 8-10 m par seconde ? Garjajev en connaît la raison : la communication EPR est beaucoup trop rapide pour le traitement des données par notre conscience, tout simplement !
Le proto-langage de l'humanité ou langue-souche Nous parlons aujourd'hui du code génétique de manière routinière, comme d'un système de codage d'information. Mais la génétique n'a pas dévié par rapport à cette position et a continué son travail en utilisant uniquement les outils de la chimie, au lieu de demander du renfort de la part d'experts en linguistique.
Il en a été tout autrement à Moscou, dans le groupe de Garjajev. Pour l'examen de l'ADN, ils ont également consulté et inclus des linguistes.
Lorsqu'on étudie une langue, un étudie des lois comme, par exemple, la syntaxe (règle pour construire des mots à partir de lettres), la sémantique (règles du contenu des mots) ainsi que les bases de la grammaire.
Si l'on applique les résultats scientifiques au code génétique, on s'aperçoit que ce code est soumis aux mêmes règles que nos langues humaines. Bien entendu, ce ne sont pas les règles d'une langue en particulier, p.ex. le Russe, mais des règles tellement fondamentales qu'elles existent et sont à la base de toutes les langues de l'humanité. La « construction » du code génétique peut donc être relationné à n'importe quelle langue humaine !
Depuis des siècles, les scientifiques recherchent le langage-souche dont seraient issues toutes les langues du monde... Pjotr Garjajev et ses collègues l'ont peut-être trouvé.
Dans des expériences du groupe de Moscou, il a pu être démontré que les codes existant dans l'ADN ne sont pas seulement utilisés pour construire des protéines dans notre corps, comme c'est le cas pour les gènes. Le code de l'ADN est plutôt utilisé pour la communication, plus précisément, pour l'hypercommunication. Ou exprimé autrement : la nature est en réseau (online) !
Et cela implique la totalité de la nature, dont les codes génétiques suivent une grammaire très similaire.
Comme l'a si bien exprimé le Dalai Lama : « Tout ce qui est, n'est que parce qu'il communique avec le tout. Rien n'existe en soi, individuellement ; Tout a son existence dans l'autre » !
Les auteurs : Grazyna Fosar a étudié la physique et l'astrophysique. Franz Bludorf la mathématique et la physique. Après avoir longtemps travaillé dans la recherche scientifique, ils ont fait une formation comme thérapeutes-guérisseur et hypnothérapeutes. Ils vivent et travaillent à Berlin.
Traduction vers le français Isabella Heim
L'une des théories les plus intéressantes est sans aucun doute la nouvelle cosmologie de Matti Pitkänen, qui établit, pour la première fois, un lien entre la physique et la conscience. Le physicien finnois a postulé, il y a déjà quelques années, une brillante théorie sur la manière dont l'univers était constitué, avec, à la base, une nouvelle géométrie spatiale basée sur huit dimensions : la géo-métro-dynamique topologique (TDG). Dans cette théorie compliquée, difficilement compréhensible même pour les savants, les trous de vers (ou vermoulures) jouent un rôle important. Les « vermoulures » ont été nommées ainsi pour la première fois par le physicien John Wheeler. Il s'agit de microscopiques canaux de connexion à travers l'hyper-espace, qui apparaissent suite à des fluctuations et des variations du vide quantique. Cet étrange nom est le résultat d'une blague de Wheeler, qui a comparé ces structures à des trous faits par les vers dans une pomme. La Théorie de Pitkänen est très provocante, parce que, pour la première fois dans l'histoire des sciences, elle tente d'établir une relation entre la physique et biologie, ce qui mène à une véritable cosmologie du vivant.
La biologie moderne, spécialement la génétique, s'occupe depuis longtemps de l'étude des molécules porteuses des gènes : l'ADN. Selon la théorie de Pitknen, l'ADN ne sert pas seulement à produire des protéines dans les cellules et de construire par cette voie le corps, comme on l'avait découvert. Selon le chercheur, le long de cette grande biomolécule, les vermoulures déjà mentionnées accolent et lui servent de canaux de communication.
Par cette voie, Pitkänen arrive à une toute nouvelle vision de l'ADN, dans laquelle des termes tels que conscience et perception intégralement et font leur entrée dans la physique. Il écrit : « les champs-vermoulures magnétiques , qui sont greffés sur des membranes espace-temps, qui contiennent de la bio-matière courante, sont de bons candidats pour l'explication physique du mécanisme de la perception.. Le magnétisme des vermoulures pourrait même être considéré comme la quintessence des systèmes vivants ».
Dans cette citation Pitkänen se réfère à l'hypothèse des mondes parallèles, d'Everett et Wheeler, selon laquelle notre univers ne serait qu'un univers parmi de nombreux autres univers, situés dans un hyper-espace à dimensions plus élevées. Ces univers singuliers dans l'hyper-espace sont parfois également nommés feuilles (membranes) espace-temps.
Si l'on développe la pensée de Pitkänen, cela veut dire que la science est sur le chemin de prouver la relation que l'on soupçonne d'exister depuis longtemps entre la gravitation et la conscience. Plus précisément : la gravitation et la conscience forment des dipôles opposés.
L'effet de l'ADN Fantôme Une preuve sensationnelle pour la théorie de Pitkänen est basée sur les travaux d'une équipe de chercheurs inter-disciplinaires de l'Académie de Sciences de Moscou, sous la direction du biologiste moléculaire et biophysicien, Dr. Pjotr. P. Garjajev. Garjajev et son collègue, le physicien quantique, le Dr. Vladimir Poponin, ont fait une observation insolite en mesurant les vibrations émises par des échantillons d'ADN. Ils ont irradié un échantillon d'ADN avec la lumière laser, et ont obtenu, sur un écran, un modèle typique d'ondes. S'ils enlevaient l'échantillon d'ADN, ces ondes ne disparaissaient pas, comme on pouvait s'y attendre, mais persistaient, sous forme de structure régulière, comme s'il y avait toujours un échantillon matériel. Comme l'ont démontré des expériences-contrôles, ces ondes devaient provenir, sans aucun doute, de l'ADN qui n'était plus présent ! Une expérience à vide, c'est-à-dire sans échantillon, ne donnait qu'une courbe d'ondes aléatoires. L'effet était reproductible à volonté, et on l'appelle, aujourd'hui, l'effet ADN-Fantôme.
L'explication scientifique de ce phénomène est que l'ADN lui-même semble produire des ondes dans le vide (vacuum), à travers lequel une vermoulure magnétisée se produit, induite par la présence de matière vivante, qui peut persister, selon les cas, plusieurs mois - c'est ce que les recherches de Garjajev et de son collègue ont démontré.
Au début des années soixante, le biologiste britannique Rupert Sheldrake, de l'université de Cambridge a établi sa fameuse théorie sur les champs morpho-génétiques. Chaque être humain, de même que chaque être vivant, laisse une trace invisible de son existence. Pour la première fois, Pjotr Garjajev a pu rendre visible cette trace dans un laboratoire.
La question est la suivante : à quoi sert cette trace ? Avec qui ou avec quoi « chuchotent » nos gènes ? Comment communique l'ADN, et dans quel but le fait-il ?
Le plus surprenant est que tous les résultats indiquent que l'ADN n'est soumis à aucune limitation, en ce qui touche à sa faculté de communication.
Hypercommunication D'après la théorie de Pitkänen, cette communication ne se fait pas de manière classique, mais à travers les vermoulures magnétisées, c'est-à-dire hors de l'espace-temps, soit à travers les dimensions plus élevées de l'hyper-espace. On parle de ce fait d'hypercommunication. Cette hypercommunication ne paraît pas avoir un but limité ou particulier : elle représente un point d'intersection vers ou dans un réseau ouvert - un réseau de conscience ou réseau du vivant.
Comme dans l'internet, l'ADN peut :
o Introduire ses propres données dans ce réseau o Extraire des données de ce réseau o Etablir un contact direct avec d'autres participants de ce réseau.
On peut dire, d'une certaine façon, que l'ADN possède sa propre « page internet », qu'il peut « surfer » et qu'il peut « chatter » avec d'autres participants. Ce qui est plus incroyable encore, l'ADN n'est pas limité à sa propre espèce, comme on pourrait peut-être le croire. L'information génétique d'êtres différents peuvent également « échanger » entre eux (entre différentes formes de vie). L'hypercommunication devient donc la première interface à travers laquelle les formes d'intelligence les plus variées sont unies, dans l'univers, entre elles.
Une autre application très importante de l'hypercommunication est représentée par la conscience de groupe, soit la possibilité, pour des groupes d'individus ou d'animaux, de pouvoir agir de manière coordonnées, comme un ensemble. Mais, comme le montrent les essais, la portée de l'hypercommunication est encore plus vaste.
Les conséquences, concernant la compréhension du processus d'apprentissage chez l'humain, sont immenses.
Notre corps humain est constitué par des cellules, et chacune d'elles contient une molécule d'ADN. Nous savons à présent que par cette voie, des milliard d'antennes de communications sont constamment en action. Notre conscience, apparemment, ne s'en est pas rendue compte, à ce jour. Ou peut-être si ?
Au cours de l'histoire, il y a toujours eu quelques individus spéciaux qui ont fait évoluer l'humanité, par des idées révolutionnaires, scientifiques ou culturelles. Mais personne ne s'est sérieusement posé la question de la manière dont ceci était possible. (sauf pour Einstein, dont le cerveau a été découpé en tranches et étudié, et où l'on a découvert une part de glie plus élevée que la normale, ce qui est intéressant au vu des nouvelles découvertes sur la fonction des cellules gliales, n.d.t.)
On a parlé de créativité, donc de la faculté à penser de manière nouvelle et différente, de créer des réalités virtuelles qui ont pu être appliquées dans la réalité. Mais l'étincelle, l'inspiration, la découverte en elle-même, n'ont jamais été expliquées, n'étaient jamais le résultat d'une pensée logique et rationnelle. Toujours, il semblait qu'elle se présentait soudainement, comme une évidence, venue de nulle part.
Est-ce qu'une telle information pourrait procéder à travers les canaux d'hypercommunication de l'ADN ? Et si oui, d'où vient-telle ? Est-ce qu'une telle hypothèse peut être prouvée ? Cette dernière question est la plus difficile.
La science exige, comme preuve, la répétitivité d'une expérience, dans des conditions contrôlées d'un laboratoire. Peut-on provoquer la créativité ou l'inspiration en laboratoire, et générer dans un être humain un savoir jusque-là inconnu et inédit ?
Cette question pose un véritable défi, mais elle peut aussi être abordée, par des méthodes scientifiques actuelles, du moins partiellement.
Notre corps ne peut pas seulement générer de la lumière, sous forme de biophotons, mais il est également en mesure d'extraire de la lumière de l'environnement. Il peut même stocker cette lumière, notamment dans l'ADN, qui est également le plus impliqué dans la radiation biophotonique. Par sa forme caractéristique de double-hélice, l'ADN est une antenne électromagnétique idéale. D'une part, il est allongé, et par là une antenne droite qui peut très bien capter les impulsions électriques. D'autre part, il est également circulaire (vu d'en haut) et par là, il est aussi une excellente antenne magnétique.
Que se passe-t-il au niveau de l'énergie électromagnétique captée par l'ADN ? Elle est tout simplement stockée, par le fait que la biomolécule géante se met à vibrer, par résonance. Ce système, en physique, s'appelle un oscillateur harmonique.
Un tel oscillateur rend également l'énergie qu'il a stockée, au bout d'un certain temps, ce qui peut être observé en chambre noire, et le temps nécessaire pour ce processus est une mesure pour sa faculté de stockage énergétique. Les physiciens appellent cela la capacité (mesure) de résonance. On a découvert que la résonance de l'ADN est nettement plus élevée que dans les systèmes d'oscillateurs techniques des laboratoires de physique. Ce qui signifie que les pertes d'oscillation sont minimes. Cette découverte corrobore ce qu'on suspectait depuis longtemps : l'ADN est un supra-conducteur organique, qui plus est, travaille à température du corps ! La science a encore beaucoup à apprendre de la nature...
Chaque être humain porte donc dans chaque cellule de son corps une « mécanique » technique surpuissante : un microchip avec trois gigabits de capacité de stockage, qui extrait des information électromagnétiques de son entourage, qui stocke cette information et qui peut également la retransmettre, possiblement modifiée.
Les données techniques de l'ADN en tant qu'antenne oscillatoire sont rapidement établies. Nous savons que la molécule d'ADN fait environ deux mètres, étendue, ce qui veut dire qu'elle a une fréquence propre de 150 Mégahertz. Encore un chiffre intéressant, car cette fréquence est insérée dans la bande spectrale des micro ondes, des télé-communications et du radar. Nous utilisons donc la même bande-fréquence à des buts de repérage et de communication. Simple hasard ?
La déduction s'impose : les ondes mobiles de télécommunications peuvent influencer directement notre ADN. L'ADN peut également stocker toutes les ondes harmoniques de 150 Mégahertz, donc également la lumière visible. La 22. octave de 150 Mégahertz se situe exactement dans ce domaine. La couleur de cette émanation de lumière, d'ailleurs, est le bleu. Est-ce un hasard que la réfraction de la lumière du soleil, par la Terre, fait que, depuis l'espace, elle apparaît comme la planète bleue, et que le ciel apparaît bleu ?
L'ADN Microchip Tandis que l'équipe de Pjotr Garjajev étudiait surtout l'aspect software de l'ADN, Dr. Ehud Shapiro et son équipe, du Weizmann Institute of Science à Rehovot, en Israel, se penchait sur les questions du hardware qui va avec. Leur travail est un autre pas important pour la compréhension du bio-ordinateur ADN. Mais en même temps s'entrouvrent des perspectives qu'on peut considérer comme particulièrement dangereuses. C'est le premier pas vers un lien machine-humain, qui pourrait mener vers une to9tale programmation de l'être humain, basé sur l'ADN.
L'une des principales différences entre l'ADN et votre ordinateur est que le bio-ordinateur ADN ne peut pas fonctionner de manière isolée. L'ADN n'est pas un ordinateur complet, mais plutôt une sorte de software qui nécessite, pour son fonctionnement, un « entourage/environnement hardware », qu'il trouve dans la cellule vivante, dans laquelle se trouvent aussi des enzymes, qui en tant que « hardware » peuvent avoir accès au programme ADN et le mettre en route, en dirigeant la synthèse de protéines dans la cellule. C'est ainsi que le corps est bâti, et que la vie est maintenue.
Que se passerait-il si l'ADN dans une cellule activait un autre programme que celui qui est le sien ? Les enzymes de la cellule produiraient alors autre chose que ce qu'elles font habituellement. Savoir si cela serait positif ou négatif pour le corps, c'est une autre affaire et dépendrait de manière déterminante de ce programme modifiée.
Dans la nature il existe déjà quelque chose de ce genre : ce sont de microscopiques organismes, constitués par une molécule d'ADN et par une couche externe de protéines. On les appelle virus, et ils sont à la limite entre l'inanimé et le vivant, ce sont pratiquement des « programmes software en attente », comme un CD-ROM dans votre bibliothèque, qui a besoin que vous l'insériez d'abord dans votre ordinateur avant de pouvoir lire le programme stocké.
Les scientifiques ont déjà copié les méthodes des virus. L'équipe de Shapiro, par exemple, a réussi à enseigner à compter à des bio-ordinateurs ADN, in vitro. Les trillons et multiples trillions de « microprocesseurs » en solution aqueuse travaillent environ 100'000 fois plus vite que n'importe quel ordinateur actuellement existant, et génèrent même leur propre énergie dont ils ont besoin pour leurs prouesses de comptage.
Pour pouvoir dérouler ce programme, un ADN spécialement configuré doit être mis en solution aqueuse, qui contient les enzymes nécessaires à la fonction correcte du bio-ordinateur, comme c'est le cas dans une cellule vivante. Le processus de calcul se passe alors dans les myriades de mini-bio-ordinateurs en réseau, à vitesse de l'éclair, par reproduction de l'ADN qui active les enzymes productrices de protéines. Après un certain temps, on vérifie les chaînes d'ADN produites, pour connaître le résultat du calcul du programme. Actuellement, cela se fait par le biais de l'analyse des molécules de l'ADN (le fameux « fingerprinting » ou empreinte génétique).
L'Onde Soliton de l'ADN Le stockage de lumière et d'information dans l'ADN se fait au moyen d'une onde spéciale, qu'on appelle également onde soliton et qui entoure la molécule d'ADN. C'est une onde non-linéaire, soumise à des lois compliquées appelées la grille de Fermi-Pasta-Ulam. Une onde soliton est une unité dynamique, fermée en elle-même, qui ressemble à une particule de matière. Les ondes soliton sont très extraordinairement longèves et ne modifient pratiquement pas leur forme. Elles sont donc prédestinées pour conserver et stocker, sur une longue durée, des modèles d'information. Il est probable que ces ondes contiennent encore un potentiel humain absolument inédit.
L'ADN fractal et le temps Par la forme spéciale Fermi-Pasta-Ulam de l'onde soliton dans l'ADN, on obtient de nombreuses répétitions et auto-reproductions dans le code génétique, un phénomène sur lequel insiste Garjajev. Cela signifie que l'information dans l'ADN des cellules n'est pas lue de manière linéaire, comme on lit un livre, par exemple. Au lieu de cela, la lecture se fait en avant et en arrière/arrière en avant, et de haut en bas/bas en haut, et parfois on retourne au point de départ.
La communication de l'ADN suit également des règles fractales. Elle se fait de manière non-locale. C'est-à-dire que l'ADN peut communiquer avec des porteurs d'informations très lointains, sans être soumis à l'espace ni au temps. Cet effet repose sur un paradoxe scientifique bien connu appelé Einstein-Podolski-Rosen, ou Paradoxe EPR. Il explique que deux particules de matière, qui ont été ensemble une fois et qui ont été séparées, restent pour toujours en relation. Si l'une des deux particules, par la suite, est soumise à une modification, l'autre particule réagit immédiatement, même si elles sont séparées entre-temps par des années-lumière.
La structure fractale de l'onde Soliton de l'ADN rend possible, selon Garjajev, que l'ADN communique avec des porteurs d'information, peut-être même dans l'espace. Par sa non-localité de cette forme de communication, la loi bien connue de cause à effet est invalidée. Garjajev écrit : « Cause et effet ne sont pas séparés par le temps, si l'on conçoit le temps comme un chemin vers l'organisation d'une chaîne d'événements. Ceci nécessite une unité temporelle fractale compliquée, c'est pourquoi Einstein ne l'a pas reconnue ».
D'après Garjajev, cette non-localité quantique est une fonction-cle de l'auto-organisation de la matière vivante. Non seulement il y a des formes de communication non-physiques, comme, par exemple la télépathie. La communication EPR peut transmettre, en temps zéro, une multitude de données, par exemple à travers le scanning rapide et automatique de la polarisation de photons. La question qui se pose alors est pourquoi les êtres humains ne communiquent pas tout le temps de cette manière ? Pourquoi notre corps a-t-il développé un système nerveux, qui communique pratiquement à une vitesse d'escargot avec seulement 8-10 m par seconde ? Garjajev en connaît la raison : la communication EPR est beaucoup trop rapide pour le traitement des données par notre conscience, tout simplement !
Le proto-langage de l'humanité ou langue-souche Nous parlons aujourd'hui du code génétique de manière routinière, comme d'un système de codage d'information. Mais la génétique n'a pas dévié par rapport à cette position et a continué son travail en utilisant uniquement les outils de la chimie, au lieu de demander du renfort de la part d'experts en linguistique.
Il en a été tout autrement à Moscou, dans le groupe de Garjajev. Pour l'examen de l'ADN, ils ont également consulté et inclus des linguistes.
Lorsqu'on étudie une langue, un étudie des lois comme, par exemple, la syntaxe (règle pour construire des mots à partir de lettres), la sémantique (règles du contenu des mots) ainsi que les bases de la grammaire.
Si l'on applique les résultats scientifiques au code génétique, on s'aperçoit que ce code est soumis aux mêmes règles que nos langues humaines. Bien entendu, ce ne sont pas les règles d'une langue en particulier, p.ex. le Russe, mais des règles tellement fondamentales qu'elles existent et sont à la base de toutes les langues de l'humanité. La « construction » du code génétique peut donc être relationné à n'importe quelle langue humaine !
Depuis des siècles, les scientifiques recherchent le langage-souche dont seraient issues toutes les langues du monde... Pjotr Garjajev et ses collègues l'ont peut-être trouvé.
Dans des expériences du groupe de Moscou, il a pu être démontré que les codes existant dans l'ADN ne sont pas seulement utilisés pour construire des protéines dans notre corps, comme c'est le cas pour les gènes. Le code de l'ADN est plutôt utilisé pour la communication, plus précisément, pour l'hypercommunication. Ou exprimé autrement : la nature est en réseau (online) !
Et cela implique la totalité de la nature, dont les codes génétiques suivent une grammaire très similaire.
Comme l'a si bien exprimé le Dalai Lama : « Tout ce qui est, n'est que parce qu'il communique avec le tout. Rien n'existe en soi, individuellement ; Tout a son existence dans l'autre » !
Les auteurs : Grazyna Fosar a étudié la physique et l'astrophysique. Franz Bludorf la mathématique et la physique. Après avoir longtemps travaillé dans la recherche scientifique, ils ont fait une formation comme thérapeutes-guérisseur et hypnothérapeutes. Ils vivent et travaillent à Berlin.
Univers, Physique, Sciences de la vie, Dimensions de la conscience
Depuis le début, les généticiens ont proclamé que seulement 2% de l'ADN déterminait notre métabolisme, et que par conséquent, les 98% restants ne servait à rien. On supposait qu'ils étaient une sorte de rebus de l'évolution, des gênes actifs chez des espèces dont nous descendons mais qui étaient désactivés chez l'homme. C'est ce qu'on appelait l'ADN "non codant", vite qualifié "d'ADN poubelle" (ou "junk ADN").
Mais cet ADN non codant est quand même unique à chaque individu (c'est d'ailleurs cet ADN non codant qui est utilisé par les fichiers et tests ADN). Cette unicité est en contradiction avec l'idée de gênes totalement inactifs.
Par ailleurs, l'idée d'un ADN "non codant" est également en contradiction avec le principe d'économie de la nature. Rien n'y est totalement inutile.
Pendant longtemps, ces contradictions n'ont semble-t-il pas effleuré les généticiens officiels. Et leur ignorance de ce à quoi servait 98% de l'ADN ne les a pas empêché de se livrer à des manipulations génétiques multiples en parfaite inconscience des conséquences.
Mais depuis quelques années, les chercheurs ont été de plus en plus nombreux à douter, et en 2003 le Projet ENCODE (ENCyclopaedia Of Dna Elements) a été lancé pour étudier de plus près cet ADN "non codant".
En fait, il s'avère tout simplement que cet ADN non-codant joue un rôle de régulateur des 2% d'ADN codant, en y activant, renforçant ou inhibant des gênes.
C'est donc tout le contraire d'un ADN non-codant.
Pour l'instant, des observations ont mis en évidence cette fonction de régulation, mais ce n'est sans doute qu'un début. Seuls quelques gênes de l'ADN non-codant ont été étudiés pour l'instant. Il y a peut-être d'autres fonctions encore. L'ADN ex-non codant pourrait aussi être une mémoire, ou encore un instrument de communication qui relierait chaque cellule aux dimensions "informationnelles" de l'univers d'où proviendraient les "sauts de l'évolution" que la théorie de Darwin (autre dogme de la génétique) ne parvient pas à expliquer.
Le plus fou serait que l'ADN non codant renferme un message à l'intention des êtres vivants qui parviendraient à le décoder, ou encore l'équation universelle qui unifierait l'ensemble des lois physiques et biologiques...
Pour en savoir plus sur le projet ENCODE:
http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/fondamental/20120910.OBS1821/genome-pour-en-finir-avec-l-adn-poubelle.html
Mais cet ADN non codant est quand même unique à chaque individu (c'est d'ailleurs cet ADN non codant qui est utilisé par les fichiers et tests ADN). Cette unicité est en contradiction avec l'idée de gênes totalement inactifs.
Par ailleurs, l'idée d'un ADN "non codant" est également en contradiction avec le principe d'économie de la nature. Rien n'y est totalement inutile.
Pendant longtemps, ces contradictions n'ont semble-t-il pas effleuré les généticiens officiels. Et leur ignorance de ce à quoi servait 98% de l'ADN ne les a pas empêché de se livrer à des manipulations génétiques multiples en parfaite inconscience des conséquences.
Mais depuis quelques années, les chercheurs ont été de plus en plus nombreux à douter, et en 2003 le Projet ENCODE (ENCyclopaedia Of Dna Elements) a été lancé pour étudier de plus près cet ADN "non codant".
En fait, il s'avère tout simplement que cet ADN non-codant joue un rôle de régulateur des 2% d'ADN codant, en y activant, renforçant ou inhibant des gênes.
C'est donc tout le contraire d'un ADN non-codant.
Pour l'instant, des observations ont mis en évidence cette fonction de régulation, mais ce n'est sans doute qu'un début. Seuls quelques gênes de l'ADN non-codant ont été étudiés pour l'instant. Il y a peut-être d'autres fonctions encore. L'ADN ex-non codant pourrait aussi être une mémoire, ou encore un instrument de communication qui relierait chaque cellule aux dimensions "informationnelles" de l'univers d'où proviendraient les "sauts de l'évolution" que la théorie de Darwin (autre dogme de la génétique) ne parvient pas à expliquer.
Le plus fou serait que l'ADN non codant renferme un message à l'intention des êtres vivants qui parviendraient à le décoder, ou encore l'équation universelle qui unifierait l'ensemble des lois physiques et biologiques...
Pour en savoir plus sur le projet ENCODE:
http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/fondamental/20120910.OBS1821/genome-pour-en-finir-avec-l-adn-poubelle.html
Sciences de la vie
C'est l'été, le moment où chantent les cigales, un chant rythmé, envoutant, hypnotique et rempli de hautes fréquences.
Mais que deviennent-elles après l'été, lorsqu'elles ont fini de chanter ?...
La Fontaine était complètement à coté de la plaque avec sa fable moralisatrice qui fait l'éloge de la fourmi travailleuse par rapport à la cigale insouciante, qui passe tout l'été à chanter et qui se trouve "fort dépourvue quand la bise fut venue".
En fait, pendant presque toute sa vie, la cigale est un insecte qui vit sous terre et qui n'a pas d'ailes. Elle creuse des galeries et se nourrit de la sève des arbres qu'elle suce à partir des racines.
La cigale passe environ 10 ans à vivre sous terre. Certaines espèces américaines y restent même 17 ans. Puis un printemps, elle va décider de sortir. Elle va se rapprocher de la surface pour sentir si la température indique que c'est le printemps.
Au début de l'été, elle sort de terre et grimpe sur un arbre. Son corps se fend au niveau du dos, et un insecte nouveau et radicalement différent s'extirpe de l'ancien corps, un insecte avec des ailes: une cigale.
Seuls les mâles chantent. Leur chant à pour but d'attirer les femelles.
Le son est produit par ce qu'on appelle des "cymbales", une membrane qui se déforme pour émettre des vibrations amplifiées dans un abdomen presque entièrement creux qui est une puissante caisse de résonance. En revanche, l'abdomen des femelles n'est pas creux, il contient tout ce qui est nécessaire pour la production des oeufs.
Accrochées au tronc des arbres avec lesquels elles se confondent, les cigales ont une couleur brun chiné qui permet un camouflage parfait. Il existe aussi des cigales vertes, qui préfèrent s'installer sur les végétaux bien verts.
D'une longueur de 5 à 8 cm selon les espèces, elles sont capables d'avancer indifféremment vers l'avant, l'arrière, la gauche ou la droite. Comme dans leur vie souterraine précédente, elles se nourrissent de la sève qu'elles prélèvent en forant un petit trou dans les branches.
Après avoir vécu l'été dans la lumière, connu les sensations du vol aérien, et consacré tout son temps à chanter, à faire l'amour et à se reproduire, la cigale va mourir.
Cette phase aérienne est également la fin de sa vie. A la fin de l'été, toutes les cigales qu'on entend chanter seront mortes.
Mais avant, chaque femelle pond 400 à 500 oeufs qu'elle dépose dans des séries de petits trous forés dans les branches et espacés de 1 cm.
A l'automne, des larves sortent de ces trous pour rejoindre le sol où elles s'enterrent et où elles vivront à leur tour pendant 10 ans...
Et maintenant, un enregistrement bien tripant du chant des cigales... De la transe à l'état pur !
[vidéo supprimée sur le site d'origine]
Sur cet enregistrement, c'est le chant de Cicada Orni, l'espèce de cigale la plus courante dans le sud ouest et le midi de la France. Parmi les dizaines d'espèces présentes dans le monde, c'est celle qui a le plus fort volume sonore !
Mais que deviennent-elles après l'été, lorsqu'elles ont fini de chanter ?...
La Fontaine était complètement à coté de la plaque avec sa fable moralisatrice qui fait l'éloge de la fourmi travailleuse par rapport à la cigale insouciante, qui passe tout l'été à chanter et qui se trouve "fort dépourvue quand la bise fut venue".
En fait, pendant presque toute sa vie, la cigale est un insecte qui vit sous terre et qui n'a pas d'ailes. Elle creuse des galeries et se nourrit de la sève des arbres qu'elle suce à partir des racines.
La cigale passe environ 10 ans à vivre sous terre. Certaines espèces américaines y restent même 17 ans. Puis un printemps, elle va décider de sortir. Elle va se rapprocher de la surface pour sentir si la température indique que c'est le printemps.
Au début de l'été, elle sort de terre et grimpe sur un arbre. Son corps se fend au niveau du dos, et un insecte nouveau et radicalement différent s'extirpe de l'ancien corps, un insecte avec des ailes: une cigale.
Seuls les mâles chantent. Leur chant à pour but d'attirer les femelles.
Le son est produit par ce qu'on appelle des "cymbales", une membrane qui se déforme pour émettre des vibrations amplifiées dans un abdomen presque entièrement creux qui est une puissante caisse de résonance. En revanche, l'abdomen des femelles n'est pas creux, il contient tout ce qui est nécessaire pour la production des oeufs.
Accrochées au tronc des arbres avec lesquels elles se confondent, les cigales ont une couleur brun chiné qui permet un camouflage parfait. Il existe aussi des cigales vertes, qui préfèrent s'installer sur les végétaux bien verts.
D'une longueur de 5 à 8 cm selon les espèces, elles sont capables d'avancer indifféremment vers l'avant, l'arrière, la gauche ou la droite. Comme dans leur vie souterraine précédente, elles se nourrissent de la sève qu'elles prélèvent en forant un petit trou dans les branches.
Après avoir vécu l'été dans la lumière, connu les sensations du vol aérien, et consacré tout son temps à chanter, à faire l'amour et à se reproduire, la cigale va mourir.
Cette phase aérienne est également la fin de sa vie. A la fin de l'été, toutes les cigales qu'on entend chanter seront mortes.
Mais avant, chaque femelle pond 400 à 500 oeufs qu'elle dépose dans des séries de petits trous forés dans les branches et espacés de 1 cm.
A l'automne, des larves sortent de ces trous pour rejoindre le sol où elles s'enterrent et où elles vivront à leur tour pendant 10 ans...
Et maintenant, un enregistrement bien tripant du chant des cigales... De la transe à l'état pur !
[vidéo supprimée sur le site d'origine]
Sur cet enregistrement, c'est le chant de Cicada Orni, l'espèce de cigale la plus courante dans le sud ouest et le midi de la France. Parmi les dizaines d'espèces présentes dans le monde, c'est celle qui a le plus fort volume sonore !
Sciences de la vie
source: astrosurf.com
Composition et origine de l'humain (Aspect scientifique, donc basé sur la matière uniquement)
Source image : http://astronomie.manche.free.fr/html/supernovae.htm
1) l'oxygène : symbole O environ 65% du poids total du corps,
-> Formation : Coeur d'une étoile lors de la dernière contraction de celle ci lors d'une supernova. Température requise pour la fusion : 2 Milliards de Kelvins.
2) le carbone symbole C environ 18%
-> Formation : Coeur d'une étoile lors de sa contraction en supernova. La fusion du carbone s'amorce quand la température au cœur de l'étoile dépasse le milliard de kelvins.
3) l'hydrogène symbole H environ 10%
-> Formation : Lors du Big Bang. L’atome d'hydrogène est l’atome le plus simple qui soit : il n’est composé que d’un proton associé à un électron. C’est aussi l’atome le plus présent dans l’univers, car il représente environ 92 % de ses atomes et 70 % de sa masse.
Après une minute : comme l’univers continue à se dilater, sa température baisse. Elle atteint 10puissance10 K, si bien que les protons et neutrons finissent par se rapprocher pour former des noyaux. Cependant, les protons étant beaucoup plus nombreux, ils restent en majorité seuls et forment des noyaux d’hydrogène.
4) l'azote symbole N environ 3%
-> Formation : Le cycle Carbone-Azote-Oxygène (CNO) lors de la contraction d'une étoile en supernova.
5) le calcium symbole Ca environ 1,5 %
-> Formation : Le carbone est présent sur terre depuis la formation de celle-ci : il a été produit par nucléosynthèse au cœur des étoiles qui ont explosé avant la formation du système solaire. Il existe sous forme de sédiments, charbon, pétrole, et également sous sa forme pure graphite, diamant. Les diamants naturels pouvant se trouver dans la kimberlite des cheminées d'anciens volcans, notamment en Afrique du Sud et dans l'Arkansas. On peut parfois trouver des diamants microscopiques dans certaines météorites.
6) le phosphore symbole P environ 1%
-> Formation : Lors d'une supernova : A deux milliards de degrés, l’oxygène transmute en soufre, silicium et phosphore plus lourds.
7) le souffre symbole S environ 0,25%
-> Formation : Lors d'une supernova : A deux milliards de degrés, l’oxygène transmute en soufre, silicium et phosphore plus lourds.
8) le potassium symbole K environ 0,2%
-> Formation : Lors d'une supernova : A environ 2 milliards de degrés.
9) le sodium symbole Na environ 0,15%
-> Formation : Lors d'une supernova : A environ 2 milliards de degrés.
10) le chlore symbole Cl environ 0,15%
-> Formation : Lors d'une supernova : A environ 2 milliards de degrés.
11) le magnésium symbole Mg environ 0,05 %
-> Formation : Lors d'une supernova : A environ 2 milliards de degrés.
12) le fer symbole Fe environ 0,0057 %
-> Formation : Juste avant l'explosion d'une supernova, lorsque celle ci commence à fusionner des atomes de Fer, elle signe sont arrêt de mort, l'explosion est imminente. Dans le cadre de supernova de type 1 A par exemple.
13) le cuivre symbole Cu environ 1,4 x 10 exposant moins 4, pour cent ;
14) l'iode symbole I, environ 4,3 x 10 exposant moins 5, pour cent ;
15) le manganèse symbole Mn environ 3 x 10 exposant moins 5, pour cent;
16) le chrome symbole Cr,
17) le cobalt symbole Co,
18) l'étain symbole Sn,
19) le fluor symbole F,
20) le molybdène symbole Mo,
21) le sélénium symbole Se,
22) le silicium symbole Si,
23) le vanadium symbole V,
24) le zinc symbole Zn.
Sciences de la vie
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De récentes études scientifiques montrent que les végétaux sont capables d'éprouver ses sensations et qu'ils ont une mémoire. Ils communiquent entre eux par des signaux chimiques et peuvent se défendre contre des herbivores qui dévorent leurs feuilles. Ils réagissent aussi aux caresses et à la musique, avec en particulier une plante qui est capable de "danser".
C'est ce que montre ce documentaire diffusé par Arte, "L'esprit des plantes"...
Autre chose étonnante: la structure d'un arbre ressemble à celle des neurones qui traitent l'information en échangeant eux aussi des signaux chimiques. Et si une forêt avait une conscience et constituait un "superorganisme" intelligent ? (voir cet article sur le cerveau et les neurones)
C'est ce que montre ce documentaire diffusé par Arte, "L'esprit des plantes"...
Autre chose étonnante: la structure d'un arbre ressemble à celle des neurones qui traitent l'information en échangeant eux aussi des signaux chimiques. Et si une forêt avait une conscience et constituait un "superorganisme" intelligent ? (voir cet article sur le cerveau et les neurones)
Sciences de la vie, Gaïa
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"Le hasard pur n'engendre que le chaos. Le déterminisme pur ne crée rien de nouveau. C'est l'association de ces deux facteurs qui donne naissance à la richesse et à la variété des formes de la nature." Hubert Reeves
Cette interaction entre le chaos et l'harmonie semblerait être le moteur de l'évolution. Une évolution qui se veut de plus en plus riche et complexe. L'auto-organisation de la matière donne en effet à penser que l'Univers n'est pas absurde, et que son évolution à un sens, un ordre caché, qui serait présent au coeur même des phénomènes...
Par le plus grand des hasards... une gigantesque explosion, appelée communément "Big-bang", donna naissance à notre Univers. Puis, se formèrent une poignée d'atomes qui se trouvèrent par hasard quelques affinités, donnant ainsi naissance à l'eau, l'air, la terre, et la lumière. L'action combinée de ces 4 éléments donna naissance à une cellule simple qui avait reçu par hasard les "codes génétiques" nécessaires à son évolution.
Au hasard de ses mutations successives, cette cellule devint un être vivant, puis un animal, et enfin un être humain. C'est par le plus grand des hasards que cet être humain reçu en plus "la pensée" qui lui permit d'appréhender son environnement. Et c'est par hasard que cette pensée se manifestait par le biais du cerveau qui n'était qu'un assemblage savant, mais hasardeux de cellules...
L'ADN
"La vie, ce concept mystérieux, est ramenée à la présence d'ADN. Il n'y a plus de frontière entre matière animée et inanimée. Tout n'est qu'une question de degré de complexité." A. Jacquard
Le chaos et l'organisation interviennent dans la structure de l’ADN, et jouent de ce fait un rôle prépondérant dans l'évolution de la Vie. On remarquera en effet que les 3 milliards de paires de bases qui composent l'ADN, mêlées à un jeu de combinaisons entre les lettres A, T, G, et C, se trouvent elles aussi soumises aux lois du chaos...
Cela se traduit par de brusques mutations génétiques qui se veulent aussi spontanées qu'épisodiques, mais bizarrement seules les mutations ne présentant aucun frein à l’évolution, ou aucun inconvénient majeur à l'organisme seront conservées... La Vie suit alors son chemin chaotique, prenant en compte l'influence de son environnement, triant les différentes possibilités qui s'offrent à elle, évaluant et mémorisant toutes les informations soutirées, et ce afin d'offrir toujours plus de richesse et de complexité à l'évolution...
Cette interaction entre le chaos et l'harmonie semblerait être le moteur de l'évolution. Une évolution qui se veut de plus en plus riche et complexe. L'auto-organisation de la matière donne en effet à penser que l'Univers n'est pas absurde, et que son évolution à un sens, un ordre caché, qui serait présent au coeur même des phénomènes...
Par le plus grand des hasards... une gigantesque explosion, appelée communément "Big-bang", donna naissance à notre Univers. Puis, se formèrent une poignée d'atomes qui se trouvèrent par hasard quelques affinités, donnant ainsi naissance à l'eau, l'air, la terre, et la lumière. L'action combinée de ces 4 éléments donna naissance à une cellule simple qui avait reçu par hasard les "codes génétiques" nécessaires à son évolution.
Au hasard de ses mutations successives, cette cellule devint un être vivant, puis un animal, et enfin un être humain. C'est par le plus grand des hasards que cet être humain reçu en plus "la pensée" qui lui permit d'appréhender son environnement. Et c'est par hasard que cette pensée se manifestait par le biais du cerveau qui n'était qu'un assemblage savant, mais hasardeux de cellules...
L'ADN
"La vie, ce concept mystérieux, est ramenée à la présence d'ADN. Il n'y a plus de frontière entre matière animée et inanimée. Tout n'est qu'une question de degré de complexité." A. Jacquard
Le chaos et l'organisation interviennent dans la structure de l’ADN, et jouent de ce fait un rôle prépondérant dans l'évolution de la Vie. On remarquera en effet que les 3 milliards de paires de bases qui composent l'ADN, mêlées à un jeu de combinaisons entre les lettres A, T, G, et C, se trouvent elles aussi soumises aux lois du chaos...
Cela se traduit par de brusques mutations génétiques qui se veulent aussi spontanées qu'épisodiques, mais bizarrement seules les mutations ne présentant aucun frein à l’évolution, ou aucun inconvénient majeur à l'organisme seront conservées... La Vie suit alors son chemin chaotique, prenant en compte l'influence de son environnement, triant les différentes possibilités qui s'offrent à elle, évaluant et mémorisant toutes les informations soutirées, et ce afin d'offrir toujours plus de richesse et de complexité à l'évolution...
Univers, Physique, Sciences de la vie
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Warning: getimagesize(Images1/Autopoiese_V1990_06C2): failed to open stream: No such file or directory in /home/sytiffzz/public_html/village/base_display.php on line 593
Sur les plages, lorsque la mer se retire à la marrée descendante, l'eau du sable mouillé forme comme des rivières et des fleuves qui rejoignent l'océan.
La où les cours se rejoignent et où le débit d'eau devient plus important, il se forme des serpentins d'eau qui ondulent de haut en bas, comme une sinusoide.
Ce qui est étonnant est que l'eau circule continuellement alors que la forme du serpentin reste stable.
Ce phénomène est une illustration de l'un des principes clés de l'univers et de la vie.
Quel est le point commun entre une cellule, un animal, un humain, un arbre, un écosystème, ou l'univers?
Reponse: ce sont des "systèmes" qui maintiennent leur forme, leur structure, alors que les éléments qui les constituent sont en perpétuel renouvellement.
C'est l'autopoïèse !
Joel de Rosnay, "Le macroscope"
"Se maintenir signifie durer.(...) Rapprocher stabilité et dynamique peut sembler paradoxal. En réalité, ce rapprochement exprime le fait que les structures ou les fonctions d'un système ouvert restent identiques à elles-mêmes, malgré le renouvellement continu des composantes du système. Cette persistance de forme, c'est la stabilité dynamique. On la retrouve dans la cellule, l'organisme vivant, ou la flamme d'une bougie.
La stabilité dynamique résulte de nombreux équilibres atteints et maintenus par le système. Comme l'équilibre du milieu intérieur de l'organisme. Il s'agit donc d'équilibres dynamiques."
La où les cours se rejoignent et où le débit d'eau devient plus important, il se forme des serpentins d'eau qui ondulent de haut en bas, comme une sinusoide.
Ce qui est étonnant est que l'eau circule continuellement alors que la forme du serpentin reste stable.
Ce phénomène est une illustration de l'un des principes clés de l'univers et de la vie.
Quel est le point commun entre une cellule, un animal, un humain, un arbre, un écosystème, ou l'univers?
Reponse: ce sont des "systèmes" qui maintiennent leur forme, leur structure, alors que les éléments qui les constituent sont en perpétuel renouvellement.
C'est l'autopoïèse !
Joel de Rosnay, "Le macroscope"
"Se maintenir signifie durer.(...) Rapprocher stabilité et dynamique peut sembler paradoxal. En réalité, ce rapprochement exprime le fait que les structures ou les fonctions d'un système ouvert restent identiques à elles-mêmes, malgré le renouvellement continu des composantes du système. Cette persistance de forme, c'est la stabilité dynamique. On la retrouve dans la cellule, l'organisme vivant, ou la flamme d'une bougie.
La stabilité dynamique résulte de nombreux équilibres atteints et maintenus par le système. Comme l'équilibre du milieu intérieur de l'organisme. Il s'agit donc d'équilibres dynamiques."
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