Des animations qui font profondément réfléchir sur la civilisation industrielle et la société de consommation...
Tout d'abord le plus connu, "Man"...
"Hapiness", le bonheur dans les mégapoles de la société de consommation...
"This is your world", le monde engendré par les smartphones...
"Consumerism", ou comment la nature est inéluctablement détruite pour être transformée en marchandises...
Tout d'abord le plus connu, "Man"...
"Hapiness", le bonheur dans les mégapoles de la société de consommation...
"This is your world", le monde engendré par les smartphones...
"Consumerism", ou comment la nature est inéluctablement détruite pour être transformée en marchandises...
Société, Environnement
source: mashable.france24.com
Encastré dans une montagne au milieu de l'île norvégienne de Svalbard, à quelques kilomètres du pôle Nord, se trouve le bunker qui abrite la plus grande collection de graines venues de tous les pays du monde.
Soigneusement enterrée dans la roche de la montagne Plataberget de l'île de Svalbard, en Norvège, la Réserve mondiale de semences du Svalbard est assez profonde pour protéger son trésor des éventuelles montées des températures extérieures, mais aussi assez en hauteur pour éviter la potentielle hausse du niveau de la mer.
Bref, tout est prêt pour "préserver une des ressources naturelles les plus importantes" - les plantes - en cas de désastre, explique son directeur général Åslaug Haga.
(...)
Quelques images :
Un bunker post-apocalyptique mais d'ores et déjà utilisé
Si la diversité des variétés céréalières est importante, c'est parce qu'il est difficile de prédire quand une sécheresse, une inondation ou d'autres désastres naturels potentiels vont frapper. En ayant des variétés de tous les types à leur disposition dans le bunker, les organisations pourront être capables de mélanger et de faire correspondre les graines en fonction de l'environnement.
L'apocalypse n'est pas encore arrivée et pourtant la réserve de semences de Svalbard commence déjà à être utilisée.
(...)
Soigneusement enterrée dans la roche de la montagne Plataberget de l'île de Svalbard, en Norvège, la Réserve mondiale de semences du Svalbard est assez profonde pour protéger son trésor des éventuelles montées des températures extérieures, mais aussi assez en hauteur pour éviter la potentielle hausse du niveau de la mer.
Bref, tout est prêt pour "préserver une des ressources naturelles les plus importantes" - les plantes - en cas de désastre, explique son directeur général Åslaug Haga.
(...)
Quelques images :
Un bunker post-apocalyptique mais d'ores et déjà utilisé
Si la diversité des variétés céréalières est importante, c'est parce qu'il est difficile de prédire quand une sécheresse, une inondation ou d'autres désastres naturels potentiels vont frapper. En ayant des variétés de tous les types à leur disposition dans le bunker, les organisations pourront être capables de mélanger et de faire correspondre les graines en fonction de l'environnement.
L'apocalypse n'est pas encore arrivée et pourtant la réserve de semences de Svalbard commence déjà à être utilisée.
(...)
Futur, Environnement, Alimentation
Entre 1958 et 1962, les Etats-Unis ont fait exploser plusieurs bombes thermonucléaires de 1,4 à 3,8 mégatonnes à très haute altitude, entre 400 et 1150 km, c'est à dire dans la plus haute couche de l'atmosphère qu'on appelle la thermosphère. Ces expériences ont eu lieu au dessus de l'atoll Johnston dans le Pacifique nord. Elles ont créé une enveloppe de radiations autour de la Terre qui a été suffisamment forte pour perturber les satellites pendant les années qui ont suivi.
Le but était de tester l'effet d'impulsion électromagnétique qui permet de faire griller les circuits électriques.
Plus d'infos en anglais sur wikipedia
Un film déclassifié de ses essais (en anglais):
Ce film fait partie d'une série d'une soixantaine de films déclassifiés sur les essais nucléaires US, ils sont rassemblés dans cette playlist sur YouTube.
en photo ci-dessus, l'un de ces essais en 1958 à une altitude de 76,8 km.
Le but était de tester l'effet d'impulsion électromagnétique qui permet de faire griller les circuits électriques.
Plus d'infos en anglais sur wikipedia
Un film déclassifié de ses essais (en anglais):
Ce film fait partie d'une série d'une soixantaine de films déclassifiés sur les essais nucléaires US, ils sont rassemblés dans cette playlist sur YouTube.
en photo ci-dessus, l'un de ces essais en 1958 à une altitude de 76,8 km.
Empire US, Environnement
source: arte.tv
Source image : le point
Un reportage fabuleux à voir sur les "terres rares", c'est à dire certains des éléments rares du tableau périodique des éléments, que sont notamment le Lanthane, le Cérium, le dysprosium, le néodyme...
Ces éléments sont utilisé notamment pour les technologies suivantes:
Batteries de voiture électrique, éoliennes, écrans d'ordinateurs, de télé, de smartphones, ampoules à économie d'énergie etc...
Donc une utilisation massive et polluante, d'autant plus que la demande augmente avec la population.
http://www.arte.tv/guide/fr/047079-000/terres-rares?autoplay=1
(Attention, il reste 2 jours pour visionner)
Description sur la page d'Arte :
Durant des siècles, néodyme, yttrium ou lanthane paraissaient sans valeur. Aujourd'hui, ces métaux appelés terres rares sont indispensables à la fabrication des smartphones, éoliennes et autres véhicules hybrides. Mais leur extraction demeure coûteuse et polluante.
Smartphones, éoliennes, véhicules hybrides ou électriques, toutes les technologies qui nous entourent contiennent des terres rares. Durant des siècles, néodyme, yttrium, dysprosium ou lanthane paraissaient sans valeur ; nous ignorions tout de leurs propriétés - et même jusqu'à leur existence.
Aujourd'hui, ce groupe de métaux difficiles à détecter constitue une matière première plus précieuse que le pétrole et représente un marché juteux, en particulier pour la Chine qui extrait la quasi-totalité de ces minerais indispensables à notre avenir. Mais les processus de séparation pour obtenir des métaux de grande pureté demeurent énergivores et extrêmement polluants - et produisent pour certains des déchets radioactifs.
Un comble, lorsqu'on sait que la plupart des énergies renouvelables ont recours aux terres rares... Pourtant, personne ne semble prêt à y renoncer : les chercheurs se mettent ainsi en quête de moyens d'extraction plus propres, ou de procédés de recyclage des terres rares contenues dans les déchets industriels. De la Chine à la Saxe, en passant par la mine de Mountain Pass en Californie, ce documentaire dévoile les enjeux environnementaux, économiques et technologiques de cette industrie en plein essor.
Un reportage fabuleux à voir sur les "terres rares", c'est à dire certains des éléments rares du tableau périodique des éléments, que sont notamment le Lanthane, le Cérium, le dysprosium, le néodyme...
Ces éléments sont utilisé notamment pour les technologies suivantes:
Batteries de voiture électrique, éoliennes, écrans d'ordinateurs, de télé, de smartphones, ampoules à économie d'énergie etc...
Donc une utilisation massive et polluante, d'autant plus que la demande augmente avec la population.
http://www.arte.tv/guide/fr/047079-000/terres-rares?autoplay=1
(Attention, il reste 2 jours pour visionner)
Description sur la page d'Arte :
Durant des siècles, néodyme, yttrium ou lanthane paraissaient sans valeur. Aujourd'hui, ces métaux appelés terres rares sont indispensables à la fabrication des smartphones, éoliennes et autres véhicules hybrides. Mais leur extraction demeure coûteuse et polluante.
Smartphones, éoliennes, véhicules hybrides ou électriques, toutes les technologies qui nous entourent contiennent des terres rares. Durant des siècles, néodyme, yttrium, dysprosium ou lanthane paraissaient sans valeur ; nous ignorions tout de leurs propriétés - et même jusqu'à leur existence.
Aujourd'hui, ce groupe de métaux difficiles à détecter constitue une matière première plus précieuse que le pétrole et représente un marché juteux, en particulier pour la Chine qui extrait la quasi-totalité de ces minerais indispensables à notre avenir. Mais les processus de séparation pour obtenir des métaux de grande pureté demeurent énergivores et extrêmement polluants - et produisent pour certains des déchets radioactifs.
Un comble, lorsqu'on sait que la plupart des énergies renouvelables ont recours aux terres rares... Pourtant, personne ne semble prêt à y renoncer : les chercheurs se mettent ainsi en quête de moyens d'extraction plus propres, ou de procédés de recyclage des terres rares contenues dans les déchets industriels. De la Chine à la Saxe, en passant par la mine de Mountain Pass en Californie, ce documentaire dévoile les enjeux environnementaux, économiques et technologiques de cette industrie en plein essor.
Géopolitique, Environnement
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Avec la généralisation des portables auxquels s'est ajouté le wifi, nous vivons en permanence dans une sorte de brouillard électromagnétique.
L'image au dessus visualise les signaux des portables, avec le réseau dense de cellules à faible rayon qu'on trouve dans nos villes, ou les antennes à plus grande portée...
En voici quelques autres...
Là, les ondes du Wifi...
Beaucoup d'argent a été dépensé pour en arriver là. En amont, beaucoup de capitaux ont été dirigés vers les multinationales des télécoms et vers les fabricants qui ont produit en masse les téléphones (au départ Nokia, Ericson et Motorola), le plus souvent à perte.
Un but évident derrière tout cela était de mettre en place une surveillance électronique étendue, incluant les communications, la géolocalisation et l'activation à distance du micro et de la caméra. Mais les "maitres du monde" aiment bien faire d'une pierre plusieurs coups et il pourrait y avoir également d'autres buts...
Les fréquences utilisées sont connues pour interférer avec notre métabolisme, au niveau des processus neuronaux comme au niveau des cellules.
Les ondes WIFI sont pulsées à 10 Hz, ce qui est en plein dans la gamme des ondes alpha du cerveau (de 8,5 à 12 Hz).
Quant aux ondes des portables, elles sont à 2,5 GHz, la fréquence de résonance de la molécule d'eau, omniprésente dans notre organisme. La plupart de nos cellules sont constituées à 90% d'eau. De plus, les molécules d'eau sont présentes autour de l'ADN cellulaire qui se trouve déstabilisé par l'agitation par résonance des molécules d'eau, d'où des effets cancérigènes. On sait aussi qu'émises près de la tête, les ondes des portables altèrent la barrière hémato-encéphalique qui protège le cerveau des substance toxiques extérieures.
Tout se passe donc comme si l'objectif était d'affaiblir les esprits et les énergies individuelles, et ces fréquences n'ont probablement pas été choisies par hasard ou sur des critères purement techniques. .
Aucune recherche n'a été faite à ce sujet, mais il est probable que ce brouillard électromagnétique ait aussi pour effet (et pour but) de nous couper des fréquences en provenance de l'univers, et ainsi d'emprisonner les esprits dans la "matrice" en les coupant de la "source" (où se trouve également une partie d'eux-mêmes, la partie intemporelle, la plus essentielle).
L'image au dessus visualise les signaux des portables, avec le réseau dense de cellules à faible rayon qu'on trouve dans nos villes, ou les antennes à plus grande portée...
En voici quelques autres...
Là, les ondes du Wifi...
Beaucoup d'argent a été dépensé pour en arriver là. En amont, beaucoup de capitaux ont été dirigés vers les multinationales des télécoms et vers les fabricants qui ont produit en masse les téléphones (au départ Nokia, Ericson et Motorola), le plus souvent à perte.
Un but évident derrière tout cela était de mettre en place une surveillance électronique étendue, incluant les communications, la géolocalisation et l'activation à distance du micro et de la caméra. Mais les "maitres du monde" aiment bien faire d'une pierre plusieurs coups et il pourrait y avoir également d'autres buts...
Les fréquences utilisées sont connues pour interférer avec notre métabolisme, au niveau des processus neuronaux comme au niveau des cellules.
Les ondes WIFI sont pulsées à 10 Hz, ce qui est en plein dans la gamme des ondes alpha du cerveau (de 8,5 à 12 Hz).
Quant aux ondes des portables, elles sont à 2,5 GHz, la fréquence de résonance de la molécule d'eau, omniprésente dans notre organisme. La plupart de nos cellules sont constituées à 90% d'eau. De plus, les molécules d'eau sont présentes autour de l'ADN cellulaire qui se trouve déstabilisé par l'agitation par résonance des molécules d'eau, d'où des effets cancérigènes. On sait aussi qu'émises près de la tête, les ondes des portables altèrent la barrière hémato-encéphalique qui protège le cerveau des substance toxiques extérieures.
Tout se passe donc comme si l'objectif était d'affaiblir les esprits et les énergies individuelles, et ces fréquences n'ont probablement pas été choisies par hasard ou sur des critères purement techniques. .
Aucune recherche n'a été faite à ce sujet, mais il est probable que ce brouillard électromagnétique ait aussi pour effet (et pour but) de nous couper des fréquences en provenance de l'univers, et ainsi d'emprisonner les esprits dans la "matrice" en les coupant de la "source" (où se trouve également une partie d'eux-mêmes, la partie intemporelle, la plus essentielle).
Black projects, Environnement, Santé
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source: youtu.be
Comme tous les autres êtres vivants, les plantes ont développé des stratégies d'adaptation pour assurer leur pérennité.
Comme tous les êtres vivants, elles naissent, croissent, vieillissent et meurent.
Elles sont confrontées aux problèmes de la survie, de la maladie et de "l'espérance de vie" ; elles doivent donc se nourrir, se protéger et se soigner.
Elles ont développé, en fonction de leur environnement, les stratégies de survie les plus efficaces. Mais les plantes ont du intégrer une contrainte majeure : l'impossibilité de se mouvoir !
Un handicap que le monde végétal a surmonté en développant des "super-pouvoirs" qui fascinent les hommes et, en premier lieu, un impressionnant arsenal chimique...
Les plantes purifient notre eau et notre air, et détiennent de nombreux records au point que certains animaux les imitent: alors que l'homme en est qu'aux balbutiements de la photosynthèse avec ses panneaux solaires, de minuscules limaces de mer sont bien lancées à la course à l'énergie verte....
Magnifiques , excellent documentaire !!!!
[Documentaire Nature Invisible Plantes Superpuissantes Fr 2013 - vidéo supprimée sur le site d'origine]
Comme tous les êtres vivants, elles naissent, croissent, vieillissent et meurent.
Elles sont confrontées aux problèmes de la survie, de la maladie et de "l'espérance de vie" ; elles doivent donc se nourrir, se protéger et se soigner.
Elles ont développé, en fonction de leur environnement, les stratégies de survie les plus efficaces. Mais les plantes ont du intégrer une contrainte majeure : l'impossibilité de se mouvoir !
Un handicap que le monde végétal a surmonté en développant des "super-pouvoirs" qui fascinent les hommes et, en premier lieu, un impressionnant arsenal chimique...
Les plantes purifient notre eau et notre air, et détiennent de nombreux records au point que certains animaux les imitent: alors que l'homme en est qu'aux balbutiements de la photosynthèse avec ses panneaux solaires, de minuscules limaces de mer sont bien lancées à la course à l'énergie verte....
Magnifiques , excellent documentaire !!!!
[Documentaire Nature Invisible Plantes Superpuissantes Fr 2013 - vidéo supprimée sur le site d'origine]
Environnement
Pour compléter l'article très complet de xo sur les ondes, voici un reportage à regarder en prenant son temps.
« Ce film présente la cellule vivante sous un nouvel éclairage.
Capable de capter et d'émettre des ondes électromagnétiques artificielles et naturelles, elle se comporte comme un véritable circuit électronique.
Dans un monde où les ondes sont omniprésentes, ce film va à la rencontre d'experts et de chercheurs qui nous présentent leurs travaux et nous offrent des clefs inédites de compréhension des effets des ondes sur le vivant. »
L'originalité de ce documentaire est qu'il montre non seulement les effets dommageables des ondes électromagnétiques mais aussi les effets positifs constatés dans les recherches médicales et agronomiques sans jamais tomber dans l'ésotérisme. Quelques réflexions philosophiques à la fin mais l'ensemble reste purement scientifique.
[vidéo supprimée sur YouTube]
« Ce film présente la cellule vivante sous un nouvel éclairage.
Capable de capter et d'émettre des ondes électromagnétiques artificielles et naturelles, elle se comporte comme un véritable circuit électronique.
Dans un monde où les ondes sont omniprésentes, ce film va à la rencontre d'experts et de chercheurs qui nous présentent leurs travaux et nous offrent des clefs inédites de compréhension des effets des ondes sur le vivant. »
L'originalité de ce documentaire est qu'il montre non seulement les effets dommageables des ondes électromagnétiques mais aussi les effets positifs constatés dans les recherches médicales et agronomiques sans jamais tomber dans l'ésotérisme. Quelques réflexions philosophiques à la fin mais l'ensemble reste purement scientifique.
[vidéo supprimée sur YouTube]
Environnement, Santé
3 commentaires
source: Le Monde.fr et France Inter
Cette information a été relayé hier sur France Inter et dans le monde du 7 juin 2012. En dehors de ces 2 fenêtres médiatiques, autant dire invisible, la masse média a totalement censuré l'info.
La biosphère terrestre est à la veille d'une "bascule abrupte et irréversible" du fait de l'ampleur des pressions exercées par l'homme sur la planète. Les écosystèmes qui composent cette biosphère représentent, localement, des bénéfices irremplaçables pour les économies et les sociétés humaines.
C'est, en substance, l'inquiétante leçon à retenir de la publication, jeudi 7 juin, dans les colonnes de la revue Nature, de deux vastes synthèses des connaissances accumulées depuis deux décennies. La première de ces deux études traite de l'importance de la biodiversité dans le fonctionnement et les services rendus par la nature ; la seconde porte un diagnostic sur l'état de santé de celle-ci, à l'échelle mondiale.
Conduite par Anthony Barnosky, chercheur au département de biologie intégrative de l'université de Californie à Berkeley (Etats-Unis), cette dernière est cosignée par une vingtaine de chercheurs issus de plusieurs disciplines, appartenant à une quinzaine d'institutions scientifiques internationales. Elle pointe l'imminence - c'est-à-dire, aux échelles de temps planétaires, d'ici à "quelques générations" - d'une transition brutale vers un état de la biosphère terrestre inconnu d'Homo sapiens depuis l'émergence de l'espèce, voilà quelque 200 000 ans.
SEPT TRANSITIONS
Pour poser ce diagnostic, les auteurs ont analysé l'ensemble des travaux décrivant les bouleversements biologiques et géochimiques intervenus lors des grandes crises planétaires. Sept transitions ont ainsi été examinées. La dernière en date, la "transition glaciaire-interglaciaire", remonte à 11 000 ans. Elle marque le passage, au cours d'un réchauffement qui s'est étalé sur plusieurs millénaires, de la dernière période glaciaire à l'époque actuelle.
Les autres sont l'explosion cambrienne, il y a 540 millions d'années (Ma), qui a vu une grande diversification des formes de vie, et les cinq grandes extinctions, il y a 443 Ma, 359 Ma, 251 Ma, 200 Ma, puis 65 Ma, dont certaines ont vu l'extinction de plus de 90 % des espèces vivantes.
"Toutes ces grandes transitions ont coïncidé avec des contraintes qui ont modifié à l'échelle mondiale l'atmosphère, l'océan et le climat", écrivent les auteurs.
C'est précisément ce qui se produit actuellement, ajoutent-ils. "Il est projeté que, dans le siècle, les climats rencontrés aujourd'hui sur 10 % à 48 % de la superficie de la terre aient disparu et que des conditions climatiques qui n'ont jamais été rencontrées par les organismes actuels règnent sur 12 % à 39 % de la surface de la planète", soulignent les chercheurs.
L'augmentation de la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone (CO2) ne bouleverse pas seulement le climat, mais altère aussi la chimie des océans qui "deviennent rapidement plus acides".
De plus, les effluents agricoles et urbains, charriés par les fleuves, créent "une réponse biotique déjà observable près des côtes, dans de vastes "zones mortes"", où la productivité (sa faculté à produire de la biomasse grâce à l'activité planctonique) de l'océan est nulle ou presque.
Les principales pressions exercées sont "la croissance de la population humaine et la consommation de ressources attenante", "la transformation et la fragmentation des habitats naturels", etc. Les auteurs rappellent ainsi que 43 % des écosystèmes terrestres sont aujourd'hui anthropisés, utilisés pour subvenir aux besoins des 7 milliards d'habitants de la Terre. Une règle de trois suggère qu'il faudra faire grimper ce taux à quelque 55 % pour 9 milliards d'humains vers 2050...
EROSION DE LA BIODIVERSITÉ
Mais peut-être en faudra-t-il bien plus. C'est ce que laisse craindre l'étude conduite par Bradley Cardinale (université du Michigan à Ann Arbor, Etats-Unis) et réalisée par dix-sept autres chercheurs internationaux, publiée dans la même édition de Nature. Elle pointe, de son côté, le rôle crucial de la diversité biologique - diversité des espèces et diversité génétique au sein des espèces - dans le fonctionnement des écosystèmes.
"Nous avons passé en revue environ un millier d'études publiées au cours des vingt dernières années, explique Anne Larigauderie, directrice exécutive de l'association scientifique Diversitas et co-auteur de ces travaux. A grands traits, le large consensus auquel nous parvenons est que la perte de biodiversité endommage la stabilité et le fonctionnement des écosystèmes, réduisant ainsi leur capacité à nous fournir des services auxquels nous sommes habitués."
L'érosion de la biodiversité réduira la productivité des pêcheries, de l'agriculture, etc. Et nécessitera d'accroître encore l'empreinte écologique de l'humanité.
A quelques jours de l'ouverture de Rio + 20 sommet mondial consacré au développement durable, la publication de ces deux études largement consensuelles constitue un puissant signal d'alarme.
La biosphère terrestre est à la veille d'une "bascule abrupte et irréversible" du fait de l'ampleur des pressions exercées par l'homme sur la planète. Les écosystèmes qui composent cette biosphère représentent, localement, des bénéfices irremplaçables pour les économies et les sociétés humaines.
C'est, en substance, l'inquiétante leçon à retenir de la publication, jeudi 7 juin, dans les colonnes de la revue Nature, de deux vastes synthèses des connaissances accumulées depuis deux décennies. La première de ces deux études traite de l'importance de la biodiversité dans le fonctionnement et les services rendus par la nature ; la seconde porte un diagnostic sur l'état de santé de celle-ci, à l'échelle mondiale.
Conduite par Anthony Barnosky, chercheur au département de biologie intégrative de l'université de Californie à Berkeley (Etats-Unis), cette dernière est cosignée par une vingtaine de chercheurs issus de plusieurs disciplines, appartenant à une quinzaine d'institutions scientifiques internationales. Elle pointe l'imminence - c'est-à-dire, aux échelles de temps planétaires, d'ici à "quelques générations" - d'une transition brutale vers un état de la biosphère terrestre inconnu d'Homo sapiens depuis l'émergence de l'espèce, voilà quelque 200 000 ans.
SEPT TRANSITIONS
Pour poser ce diagnostic, les auteurs ont analysé l'ensemble des travaux décrivant les bouleversements biologiques et géochimiques intervenus lors des grandes crises planétaires. Sept transitions ont ainsi été examinées. La dernière en date, la "transition glaciaire-interglaciaire", remonte à 11 000 ans. Elle marque le passage, au cours d'un réchauffement qui s'est étalé sur plusieurs millénaires, de la dernière période glaciaire à l'époque actuelle.
Les autres sont l'explosion cambrienne, il y a 540 millions d'années (Ma), qui a vu une grande diversification des formes de vie, et les cinq grandes extinctions, il y a 443 Ma, 359 Ma, 251 Ma, 200 Ma, puis 65 Ma, dont certaines ont vu l'extinction de plus de 90 % des espèces vivantes.
"Toutes ces grandes transitions ont coïncidé avec des contraintes qui ont modifié à l'échelle mondiale l'atmosphère, l'océan et le climat", écrivent les auteurs.
C'est précisément ce qui se produit actuellement, ajoutent-ils. "Il est projeté que, dans le siècle, les climats rencontrés aujourd'hui sur 10 % à 48 % de la superficie de la terre aient disparu et que des conditions climatiques qui n'ont jamais été rencontrées par les organismes actuels règnent sur 12 % à 39 % de la surface de la planète", soulignent les chercheurs.
L'augmentation de la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone (CO2) ne bouleverse pas seulement le climat, mais altère aussi la chimie des océans qui "deviennent rapidement plus acides".
De plus, les effluents agricoles et urbains, charriés par les fleuves, créent "une réponse biotique déjà observable près des côtes, dans de vastes "zones mortes"", où la productivité (sa faculté à produire de la biomasse grâce à l'activité planctonique) de l'océan est nulle ou presque.
Les principales pressions exercées sont "la croissance de la population humaine et la consommation de ressources attenante", "la transformation et la fragmentation des habitats naturels", etc. Les auteurs rappellent ainsi que 43 % des écosystèmes terrestres sont aujourd'hui anthropisés, utilisés pour subvenir aux besoins des 7 milliards d'habitants de la Terre. Une règle de trois suggère qu'il faudra faire grimper ce taux à quelque 55 % pour 9 milliards d'humains vers 2050...
EROSION DE LA BIODIVERSITÉ
Mais peut-être en faudra-t-il bien plus. C'est ce que laisse craindre l'étude conduite par Bradley Cardinale (université du Michigan à Ann Arbor, Etats-Unis) et réalisée par dix-sept autres chercheurs internationaux, publiée dans la même édition de Nature. Elle pointe, de son côté, le rôle crucial de la diversité biologique - diversité des espèces et diversité génétique au sein des espèces - dans le fonctionnement des écosystèmes.
"Nous avons passé en revue environ un millier d'études publiées au cours des vingt dernières années, explique Anne Larigauderie, directrice exécutive de l'association scientifique Diversitas et co-auteur de ces travaux. A grands traits, le large consensus auquel nous parvenons est que la perte de biodiversité endommage la stabilité et le fonctionnement des écosystèmes, réduisant ainsi leur capacité à nous fournir des services auxquels nous sommes habitués."
L'érosion de la biodiversité réduira la productivité des pêcheries, de l'agriculture, etc. Et nécessitera d'accroître encore l'empreinte écologique de l'humanité.
A quelques jours de l'ouverture de Rio + 20 sommet mondial consacré au développement durable, la publication de ces deux études largement consensuelles constitue un puissant signal d'alarme.
Gaïa, Civilisations disparues, Vision globale, Environnement
1 commentaire
Alors que les négociations sur le climat sont enlisées, le réchauffement se confirme, avec les premiers signes de ce qui risque d'être la phase suivante: une accélération du réchauffement climatique. Lorsque celui-ci aura atteint un certain seuil, cela va activer des puissantes boucles de feedback positives (où le + appelle le +). Un point de non-retour sera alors franchi.
En se réchauffant, les terres qui étaient gelées en permanence dans les régions arctiques de Russie et du Canada (ce qu'on appelle le permafrost) ont déjà commencé à libérer dans l'atmosphère le méthane qu'elles contiennent. Or le méthane a un effet de serre 20 fois plus puissant que le CO2. (voir cet article)
D'autre part, la réduction de la surface des glaces aux pôles réduit l'albedo de la Terre, c'est à dire la réflexion d'une partie du rayonnement solaire vers l'espace par les surfaces claires, alors que les surfaces foncées absorbent le rayonnement.
De plus, tant que la banquise fond en relâchant de l'eau glacée dans les océans, elle contribue à les refroidir, comme un glaçon dans un verre. Mais lorsqu'elle aura totalement fondu, la température des océans va se mettre à augmenter beaucoup plus vite.
Or si la température des océans augmente de plus de 3 degrés, les hydrates de méthane qui sont au fond des océans vont commencer à dégazer en relâchant d'énormes quantités de méthane dans l'atmosphère. Ce méthane va également empoisonner les océans et éliminer toute vie qui s'y trouve.
Ceci s'est déjà produit une fois dans l'histoire de la Terre, il y a 250 millions d'années, lors de la grande extinction du Permien où 95% des espèces vivantes ont disparu. Ce fut la pire extinction massive que la Terre ait connu. Pour rappel, lors de l'extinction qui a mis fin au règne des dinosaures, "seulement" 65% des espèces avaient disparu.
Article et documentaire à propos de l'extinction du Permien
En se réchauffant, les terres qui étaient gelées en permanence dans les régions arctiques de Russie et du Canada (ce qu'on appelle le permafrost) ont déjà commencé à libérer dans l'atmosphère le méthane qu'elles contiennent. Or le méthane a un effet de serre 20 fois plus puissant que le CO2. (voir cet article)
D'autre part, la réduction de la surface des glaces aux pôles réduit l'albedo de la Terre, c'est à dire la réflexion d'une partie du rayonnement solaire vers l'espace par les surfaces claires, alors que les surfaces foncées absorbent le rayonnement.
De plus, tant que la banquise fond en relâchant de l'eau glacée dans les océans, elle contribue à les refroidir, comme un glaçon dans un verre. Mais lorsqu'elle aura totalement fondu, la température des océans va se mettre à augmenter beaucoup plus vite.
Or si la température des océans augmente de plus de 3 degrés, les hydrates de méthane qui sont au fond des océans vont commencer à dégazer en relâchant d'énormes quantités de méthane dans l'atmosphère. Ce méthane va également empoisonner les océans et éliminer toute vie qui s'y trouve.
Ceci s'est déjà produit une fois dans l'histoire de la Terre, il y a 250 millions d'années, lors de la grande extinction du Permien où 95% des espèces vivantes ont disparu. Ce fut la pire extinction massive que la Terre ait connu. Pour rappel, lors de l'extinction qui a mis fin au règne des dinosaures, "seulement" 65% des espèces avaient disparu.
Article et documentaire à propos de l'extinction du Permien
Environnement
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Après l'étude du Pr Séralini démontrant la toxicité des OGM sur des rats, comme il fallait s'y attendre Monsanto a lancé une grande offensive médiatique pour faire décrédibiliser l'étude par des dizaines de scientifiques qui se présentent comme indépendants mais qui sont en fait rémunérés par la firme.
Les agences et instituts publics chargés de la recherche agronomique et de la sécurité des aliments sont largement contrôlés par les multinationales agro-alimentaires, chimiques et pharmaceutiques. L'agence européenne de sécurité des aliments (EFSA), bien connue pour ses conflits d'intérêt (voir cet article) ou encore l'INRA (l'institut français de la recherche agronomique) se sont empressé d'invalider l'étude (voir cet article et ce post à propos de l'INRA).
Cette étude récente n'est pourtant pas la première à avoir démontrer le danger des OGM mais les précédentes ont également été étouffées.
En 1998, un biologiste réputé, Arpad Pusztaï, a réalisé une étude sur des jeunes rats pendant 2 ans avec pour but de démontrer l'innocuité des OGM, mais elle a finalement démontré exactement l'inverse. Au bout de seulement 2 semaines, il a constaté un affaiblissement du système immunitaire et un développement anormal de plusieurs organes, dont le foie et le cerveau.
Deux jours après avoir publié ses travaux, il a été démissionné, ses ordinateurs et ses documents de travail ont été confisqués.
Voir aussi cet article et cette page Wikipedia
En Italie aussi, une équipe de chercheurs avait découvert que les OGM détériorait le fonctionnement de certains organes. Mais même scénario que d'habitude, une fois les résultats publiés, les crédits ont été supprimés par le gouvernement italien.
C'est ce qu'on apprend notamment dans cette enquête diffusée dans "90 minutes" sur Canal+.
On y retrouve aussi Arpad Pusztaï et le Pr Gilles Eric Séralini qui montre comment Monsanto truque ses études d'innocuité, on y voit enfin à quel point il existe une collusion entre les gouvernements sont au service des multinationales, au mépris de l'intérêt général.
[vidéo supprimée sur le site d'origine]
Enfin, un grand classique pour ceux qui ne l'ont pas déjà vu, l'excellent documentaire "Le monde selon Monsanto":
voir la vidéo
Les agences et instituts publics chargés de la recherche agronomique et de la sécurité des aliments sont largement contrôlés par les multinationales agro-alimentaires, chimiques et pharmaceutiques. L'agence européenne de sécurité des aliments (EFSA), bien connue pour ses conflits d'intérêt (voir cet article) ou encore l'INRA (l'institut français de la recherche agronomique) se sont empressé d'invalider l'étude (voir cet article et ce post à propos de l'INRA).
Cette étude récente n'est pourtant pas la première à avoir démontrer le danger des OGM mais les précédentes ont également été étouffées.
En 1998, un biologiste réputé, Arpad Pusztaï, a réalisé une étude sur des jeunes rats pendant 2 ans avec pour but de démontrer l'innocuité des OGM, mais elle a finalement démontré exactement l'inverse. Au bout de seulement 2 semaines, il a constaté un affaiblissement du système immunitaire et un développement anormal de plusieurs organes, dont le foie et le cerveau.
Deux jours après avoir publié ses travaux, il a été démissionné, ses ordinateurs et ses documents de travail ont été confisqués.
Voir aussi cet article et cette page Wikipedia
En Italie aussi, une équipe de chercheurs avait découvert que les OGM détériorait le fonctionnement de certains organes. Mais même scénario que d'habitude, une fois les résultats publiés, les crédits ont été supprimés par le gouvernement italien.
C'est ce qu'on apprend notamment dans cette enquête diffusée dans "90 minutes" sur Canal+.
On y retrouve aussi Arpad Pusztaï et le Pr Gilles Eric Séralini qui montre comment Monsanto truque ses études d'innocuité, on y voit enfin à quel point il existe une collusion entre les gouvernements sont au service des multinationales, au mépris de l'intérêt général.
[vidéo supprimée sur le site d'origine]
Enfin, un grand classique pour ceux qui ne l'ont pas déjà vu, l'excellent documentaire "Le monde selon Monsanto":
voir la vidéo
Environnement
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