Mélanie Delattre et Emmanuel Lévy viennent de sortir un livre intitulé "Un quinquennat à 500 milliards". C'est en effet ce que la présidence Sarkozy aura coûté à la France.
Pendant les 5 années de Sarkozy, la dette de la France a augmenté de 630 milliards d'euros, passant de 1.150 milliards à 1.780 milliards d'euros. Sur ces 630 milliards de dette supplémentaire, 109 sont dus à la crise financière de 2008 (où plutôt au choix qui a été fait de renflouer les banques aux frais des contribuables), le reste, soit 521 milliards, est directement imputable à Sarkozy.
Il y a eu d'abord son train de vie à l'Elysée, avec par exemple 128.000 euros pour un déplacement de 2h20 dans l'Ain en 2008, ou encore son nouvel avion présidentiel, un Airbus A330 luxueusement aménagé qui a coûté 176 millions d'euros, et d'autres exemples ne manquent pas). Il y a eu aussi les 390 millions d'euros donnés à Bernard Tapie, dont 45 pour "préjudice moral". Il y a surtout les 370 milliards du déficit budgétaire qu'il a presque doublé, le faisant passer de 2,7% du PIB à 5,7%.
Accessoirement, en dehors de la dette, il a aussi transformé un excédent de la balance commerciale de 39 milliards en 2007 en un déficit de 75 milliards en 2011.
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Pendant les 5 années de Sarkozy, la dette de la France a augmenté de 630 milliards d'euros, passant de 1.150 milliards à 1.780 milliards d'euros. Sur ces 630 milliards de dette supplémentaire, 109 sont dus à la crise financière de 2008 (où plutôt au choix qui a été fait de renflouer les banques aux frais des contribuables), le reste, soit 521 milliards, est directement imputable à Sarkozy.
Il y a eu d'abord son train de vie à l'Elysée, avec par exemple 128.000 euros pour un déplacement de 2h20 dans l'Ain en 2008, ou encore son nouvel avion présidentiel, un Airbus A330 luxueusement aménagé qui a coûté 176 millions d'euros, et d'autres exemples ne manquent pas). Il y a eu aussi les 390 millions d'euros donnés à Bernard Tapie, dont 45 pour "préjudice moral". Il y a surtout les 370 milliards du déficit budgétaire qu'il a presque doublé, le faisant passer de 2,7% du PIB à 5,7%.
Accessoirement, en dehors de la dette, il a aussi transformé un excédent de la balance commerciale de 39 milliards en 2007 en un déficit de 75 milliards en 2011.
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Sarkoland
"Qu'est-ce que la France ?
Nous nous posons aussi cette question. Nous, 4 Français regardant leur pays depuis l'étranger, depuis le Venezuela.
Nous voyons la France comme elle se présente au monde. Bien apprêtée de ses arts, fière de son développement, valorisée par ses médias. Mais derrière le miroir médiatique, qu'en est-il de la France dont on parle moins ? Que reste-t-il des idéaux de la Révolution ? De la France, berceau des Droits de l'Homme ? De la France, modèle des conquêtes sociales ? Que reste-t-il de Liberté, d'Egalité et de Fraternité dans cette France après 30 ans de libéralisme ?
C'est à ces questions, sous forme de voyage, que nous vous invitons."
Avec des interviews de Bernard Cassen (co-fondateur d'ATTAC), Ignacio Ramonet (ex directeur alter-mondialiste du "Monde Diplomatique"), Stéphane Hessel, Jean-Luc Mélenchon, et beaucoup d'autres...
Nous nous posons aussi cette question. Nous, 4 Français regardant leur pays depuis l'étranger, depuis le Venezuela.
Nous voyons la France comme elle se présente au monde. Bien apprêtée de ses arts, fière de son développement, valorisée par ses médias. Mais derrière le miroir médiatique, qu'en est-il de la France dont on parle moins ? Que reste-t-il des idéaux de la Révolution ? De la France, berceau des Droits de l'Homme ? De la France, modèle des conquêtes sociales ? Que reste-t-il de Liberté, d'Egalité et de Fraternité dans cette France après 30 ans de libéralisme ?
C'est à ces questions, sous forme de voyage, que nous vous invitons."
Avec des interviews de Bernard Cassen (co-fondateur d'ATTAC), Ignacio Ramonet (ex directeur alter-mondialiste du "Monde Diplomatique"), Stéphane Hessel, Jean-Luc Mélenchon, et beaucoup d'autres...
Nouvel ordre économique, Sarkoland
3 commentaires
Chaque jour, la France doit rembourser 110 millions d'euros. Mais en fait, ce "remboursement" ne réduit pas d'autant la dette, au contraire. Car la France emprunte la somme à rembourser, creusant encore plus la dette et les intérêts à payer dans le futur (fuite en avant typique d'un pays du Tiers Monde).
Les proportions prises par la dette donnent le vertige. Mais lorsqu'on sait ce qui creuse cette dette, les mesures qu'il faudrait prendre deviennent évidentes...
Il faut savoir que l'état accorde chaque année 170 milliards d'euros de déductions fiscales aux entreprises (principalement des très grandes entreprises, pas des PME). Ce à quoi s'ajoutent d'autres cadeaux comme les allégements de charges, les emplois "aidés", et les subventions que l'état verse à ces mêmes entreprises.
Pour rétablir une situation financière saine, il suffit de supprimer les subventions, les déductions fiscales et les allègements de charges accordés aux entreprises.
Un autre déficit qui ne cesse d'augmenter est celui de la Sécurité Sociale. Ce déficit est principalement causé par les milliards généreusement distribués à l'industrie pharmaceutique pour lui assurer des profits juteux, en acceptant de rembourser des médicaments pas plus efficaces que des génériques équivalents, ou d'autres pas plus efficaces qu'un placebo, ou d'autres encore qui sont carrément nocifs (mais détériorer la santé du patient permet de lui faire consommer encore davantage de médicaments).
Une autre cause de la dette publique est l'évasion fiscale et les cadeaux fiscaux aux plus riches, pour un montant global qui dépasse très probablement les 100 milliards d'euros.
Il y a enfin les sommes astronomiques données aux banques, pour éponger leurs pertes de jeu au casino boursier.
Les riches, les multinationales et les banques ont pris dans la caisse publique des milliards que l'état n'avait pas mais qu'il leur a donné en s'endettant, c'est à dire en endettant les citoyens ordinaires qui doivent maintenant payer l'addition.
La principale fonction des gouvernements est désormais de prendre aux gens ordinaires pour donner aux riches, le plus possible, et par tous les moyens. C'est Robin des Bois à l'envers.
Ceci continuera tant que nous aurons des gouvernements au service des grands patrons et de leurs multinationales, au lieu d'être au service des citoyens et de l'intérêt général.
C'est pourquoi il est urgent de proclamer la séparation de l'entreprise et de l'état, et de restaurer la démocratie, définie comme "le gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple".
Les proportions prises par la dette donnent le vertige. Mais lorsqu'on sait ce qui creuse cette dette, les mesures qu'il faudrait prendre deviennent évidentes...
Il faut savoir que l'état accorde chaque année 170 milliards d'euros de déductions fiscales aux entreprises (principalement des très grandes entreprises, pas des PME). Ce à quoi s'ajoutent d'autres cadeaux comme les allégements de charges, les emplois "aidés", et les subventions que l'état verse à ces mêmes entreprises.
Pour rétablir une situation financière saine, il suffit de supprimer les subventions, les déductions fiscales et les allègements de charges accordés aux entreprises.
Un autre déficit qui ne cesse d'augmenter est celui de la Sécurité Sociale. Ce déficit est principalement causé par les milliards généreusement distribués à l'industrie pharmaceutique pour lui assurer des profits juteux, en acceptant de rembourser des médicaments pas plus efficaces que des génériques équivalents, ou d'autres pas plus efficaces qu'un placebo, ou d'autres encore qui sont carrément nocifs (mais détériorer la santé du patient permet de lui faire consommer encore davantage de médicaments).
Une autre cause de la dette publique est l'évasion fiscale et les cadeaux fiscaux aux plus riches, pour un montant global qui dépasse très probablement les 100 milliards d'euros.
Il y a enfin les sommes astronomiques données aux banques, pour éponger leurs pertes de jeu au casino boursier.
Les riches, les multinationales et les banques ont pris dans la caisse publique des milliards que l'état n'avait pas mais qu'il leur a donné en s'endettant, c'est à dire en endettant les citoyens ordinaires qui doivent maintenant payer l'addition.
La principale fonction des gouvernements est désormais de prendre aux gens ordinaires pour donner aux riches, le plus possible, et par tous les moyens. C'est Robin des Bois à l'envers.
Ceci continuera tant que nous aurons des gouvernements au service des grands patrons et de leurs multinationales, au lieu d'être au service des citoyens et de l'intérêt général.
C'est pourquoi il est urgent de proclamer la séparation de l'entreprise et de l'état, et de restaurer la démocratie, définie comme "le gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple".
Nouvel ordre économique, Sarkoland