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30.05.2024 - 21h22 | |
#232 Bernard Werber : La Prophétie des abeilles
source: youtube.com
Ce podcast vous est proposé grâce à Léa Nature, spécialiste français de l'alimentation bio, Senny Gourmand, avec sa marque pionnière, Jardin bio-éthique, lancée en 1995 à retrouver en grande surface.
Jardin bio-éthique, c'est plus de 550 produits bio, du qui déjeuner au dîner, et depuis son lancement, Jardin bio-éthique n'a eu de cesse de participer au développement, de filières bio de qualité, durable et éthique, et à la relocalisation des approvisionnements ou de la fabrication en France. Merci infiniment à notre partenaire pour ces engagements en faveur de notre bien-être et de l'environnement. Bienvenue dans la saison 3 du podcast Métamorphose, le podcast qui éveille la confiance. Je suis Anne Léquière, fondatrice du magazine Félinein bio, auteur de l'oracle de la métamorphose et édite plus de projets engagés pour un nouveau monde. Chaque lundi et jeudi, dès 7h, nous partons ensemble à la découverte d'un sujet lumineux avec une personnalité qui porte une voix d'éveil et des consciences.
Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience. Mon invité reprend cette célèbre citation d'Albert Einstein en introduction de son roman et elle donne le ton. Si les abeilles disparaissaient de la surface du globe, l'homme n'aurait plus que quatre années à vivre. Il est l'un des auteurs de roman préféré des Français avec plus de 30 ans de succès depuis son roman Les fourmis. Evidemment, vous voyez tout de suite de qui il s'agit, auteur d'une oeuvre littéraire titanesque. Il va nous parler aujourd'hui d'un métamorphose de son nouveau récit à prophétie des abeilles qui nous entraîne à la suite de ses héros sur la piste des abeilles mais aussi des templiers et de l'évolution de l'humanité. Une magnifique fresque sur fond de pratique d'hypnose régressive. Bref, un grand roman d'aventure bourré de thèmes dont on est fan.
Bienvenue dans Métamorphose, Bernard Verbert. Merci de m'avoir invité. Avec grand joie. Alors on va passer un peu en revue finalement les quatre thématiques. Il y en a plein en fait.
On peut tirer tellement de fils pour une interview. C'est ce que je me suis dit peut-être encore plus que tes deux précédents romans en ce qui me concerne. Et donc je me suis dit on va s'attacher à parler des prophéties, de l'hypnose évidemment, des templiers et puis forcément des abeilles je le disais en introduction. Est-ce que tu as envie de nous faire le pitch de ce nouveau roman en Bernard ? Alors c'est un roman qui mélange trois choses. Comme tu l'as dit, les templiers, les abeilles et les pnoses régressives. Et j'ai un héros qui s'appelle René Tolézano qui est un prof d'histoire qui va se retrouver à remonter ses vies antérieures pour découvrir quel est le secret de cette prophétie des abeilles qui est évidemment liée à ce pain secte. Et donc est-ce que c'est une suite un peu de la boîte de Pandore parce qu'on avait déjà ce héros ? Voilà c'est le même héros que la boîte de Pandore mais évidemment ça peut se lire indépendamment.
Mais c'est un héros qui a appris dans la boîte de Pandore à aller visiter ses vies antérieures et là maintenant il est assez à l'aise là dedans. La seule différence c'est que cette fois-ci il va aussi découvrir ses vies postérieures. Il va faire de l'hypnose de prospective après avoir fait de l'hypnose régressive. C'est ça. Alors justement en parlant d'hypnose est-ce que toi tu écris en auto-hypnose sous forme de trans quelque part ? Alors en auto-hypnose non parce que quand je finis de sens auto-hypnose c'est vraiment fermé c'est-à-dire je mets en position, je ferme les yeux et je ne peux pas écrire en même temps vu que je viens avec quelque chose comme un rêve. Voilà donc qui occupe tout mon cerveau.
Je ne peux pas prendre des notes. Par contre quand j'écris le matin entre 8h et 10h30 je deviens de plus en plus immergé dans mon propre roman et en général entre 11h ou 11h et cas j'ai un moment où je basque le temps et je ne vois plus le temps passer et je suis à fond avec mes personnages. C'est pas tout le temps le cas, des fois c'est plus long, des fois c'est plus court mais quand ça arrive c'est très agréable et ça arrive je vais dire pratiquement 4 jours sur 5. Pas mal quand même. On souhaite ça à tout le monde.
Je crois que tout le monde dans chacun de nos métiers on peut trouver une sorte de joie et de trans à ce qu'on appelle, les américains me n'appellent le flow. Il y a un moment où on se laisse aller et on n'est plus dans un système intellectuel, on est juste dans un système de luisance de pratiquer ce pour lequel on est bon. C'est ça.
Le flow j'adore. Alors en parlant de prophétie puisque c'est le titre aussi de ton nouveau roman, quelle serait la vertu d'une prophétie mais aussi son vice ? Tu dis que les gens aiment être surpris et que ce qui nous fait avancer finalement c'est aussi le mystère, tu fais dire, tes personnages. C'est vrai que ça m'a beaucoup interrogé, je ne m'étais jamais vraiment interrogé sur ce que c'est vraiment en profondeur une prophétie et toi tu nous interroges là-dessus. Alors question, quelle est la vertu ou quel est le défaut d'une prophétie ? Alors j'ai commencé par le défaut, le défaut d'une prophétie c'est si les gens sont avertis de ce qui va se passer, ils peuvent changer leur comportement et la prophétie ne se produit plus. Ça c'est le petit défaut. La vertu c'est qu'elle nous donne un scénario de futur possible qui peut peut-être nous ouvrir des voies de compréhension ou nous prévenir d'un danger. Comment elle tervient du coup le libre arbitre dans tout ça ?
Est-ce qu'à la fois il y a quelque chose selon toi qui est déjà prévu et en même temps il y a quelque chose qui s'écrit ? C'est à dire que les deux cohabitent ? Alors c'est le thème du roman, c'est est-ce que tout est écrit ou est-ce que nous avons un libre arbitre ? À cette question je crois qu'il y a beaucoup de réponses. Je vais vous dire que c'est un peu comme le chat de Schrodinger, c'est les deux en même temps. C'est à dire que tout est probablement écrit et en même temps nous avons notre libre arbitre. Ce qui a l'air complètement contradictoire mais dans le premier livre à la boîte de Pandore, j'expliquais ça par rapport à le tour de magie où avec son libre arbitre on choisit les cartes rouges et cartes noires dans les malenvers sur deux colonnes et au final c'est ce qui a été prévu qu'il se produit, quel que soit les choix qu'on fait.
Donc je crois que c'est un peu ce qui nous arrive, c'est à dire on fait des choix mais ce qui doit se passer va se passer. Et c'est ce dilemme qui est troublant et qui est un thème romanesque fabuleux. Et tiens puisque tu parles de Schrodinger, est-ce que tu peux nous expliquer comme ça l'expérience que je te fais ? C'est la grande expérience de physique antique. C'est mon ami Schrodinger qui ne devait pas être un petit très sympa, si finalement il était pas sympa avec les chats en tout cas. Il mettait un chat dans une boîte avec une ampoule de cyanure et il mettait un rayon qui arrivait dans un trou et il y avait une chance sur deux pour que le rayon déclenche la capsule de cyanure et tue le chat et il disait que tant qu'on n'a pas ouvert la boîte, le chat est, on peut pas savoir si le chat est vivant ou si il est mort, donc on peut considérer que le chat est vivant et mort. C'est-à-dire que les deux scénarios coexistent et c'est en ouvrant la boîte, donc c'est le fait d'observer ce qu'il y a à l'intérieur de la boîte qui va déclencher ou pas la mort du chat. Oui donc ça nous dit que tout est une question du point de vue de l'observateur.
L'observateur modifie ce qu'il observe et tant qu'on n'a pas observé, les choses ne sont pas figées. Alors tu revisites complètement ce que serait une prophétie, un entourement Bernard par moment et je ne veux pas, on ne va pas le dévoiler, mais quand même tu dis que si finalement les gens qui viennent nous visiter pour nous délivrer ces prophéties sont des gens du futur. C'est une thèse plausie pour toi où c'est complètement farcelu ? Ah mais c'est un avantage du roman, j'ai pas obligé de le prouver, mais je trouve par exemple l'idée que Jeanne d'Arc, elle entend des voix qui lui disent va libérer la France et que ce soit quelqu'un du futur, enfin son elle du futur, qui lui donne ce conseil et puis elle prend ça pour la Vierge Marie, je ne sais quelle entité invisible, ça sera quand même quelqu'un du futur qui revient dans le passé, qui utilise ma technique d'hypnose régressive pour faire entendre des voix à un de ces personnages du passé. D'ailleurs un peu le même principe que mon héros René Tolédano va venir dans le passé pour pouvoir à travers les rêves influencer son ancien lui-même.
Et du coup on peut imaginer que ça fasse des sorts de boucles rétroactives sans fin. C'est le grand avantage de la prophétie des abeilles sur les sciences fiction classiques, c'est que je n'utilise pas une machine comme par exemple la machine armante en temps-là, d'Agea Wells, je pense c'est plutôt la machine armante en autant. Ah oui je pense que ça c'est le dernier type, pardon. Mais j'utilise pas de machine donc il n'y a pas de côté technologique, c'est juste on ferme les yeux et on guide sa pensée donc quelque part pour chacun, ça peut raisonner en tant que chose possible ou chose impossible mais je n'ai pas le prouver. Moi même quand je fais des régressions les biens antérieurs je ne suis pas sûr que ça fonctionne réellement mais ce que je vois c'est que j'ai énormément de détails, c'est le seul élément troublant c'est la masse des détails. Et puis des détails que je vérifie souvent avec l'histoire où je regardais est-ce que c'est possible ?
Oui c'est ça et puis finalement c'est assez fabuleux et reconfortant de se dire qu'au-delà de la technologie en qui parfois on a une confiance, en laquelle on a une confiance aveugle, on aurait cette technologie entregumée à l'intérieur de nous. Exactement et ça coûte rien, c'est accessible à n'importe quel moment, si tu fermes les yeux de se concentrer. Je crois que c'est la grande aventure qu'on va avoir bientôt, c'est celle de la pensée.
Là on est en train d'être fasciné par tous les mentes virtuelles mais les mentes spirituelles sont pas mal aussi si il y a ces qui ont longtemps été accaparées par les religions ou des groupes spécifiques qui demandaient de répéter des mantras ou d'adorer telle ou telle personne alors qu'il suffit de fermer les yeux et de visualiser quelque chose pour que cette chose commence à exister qu'on puisse interagir avec elle. C'est ça, ça c'est aussi une bonne nouvelle moi je trouve. Alors un autre sens qui m'a intéressé dans ton roman c'est cette question que tu poses de quelle récit quelle récit fait-on de l'histoire en fait ?
Quel prisme ont choisi pour raconter l'histoire et c'est vrai que ça globalement c'est très interrogant même par rapport à ce qu'on enseigne évidemment dans l'éducation, aux enfants etc. Alors c'est une prise de conscience, je crois qu'il y a des marais à les écoverte, qu'en 115 mariniens c'était une victoire nulle pour la France. J'ai appris à l'école, c'est à la soldat qu'on retient, c'est qu'en 115 mariniens. Je suis allé voir ce qui s'est passé à mariniens parce que je savais pas où était mariniens. Donc c'est en Italie je donne la réponse et je savais pas contre qui on a eu cette grande victoire mais c'est contre des soldats mercenaires suisses et la bataille c'est très mal passé en fait les françois ont été nuls sur toute la bataille, c'est les véniciens qui sont arrivés à vaincre les suisses.
Donc tout m'a semblé extrêmement minable et le tout est glorifié comme notre plus grande gloire nationale, comme superbe victoire et là j'ai compris bon il y a des choses qui nous sont présentées d'une certaine manière mais c'est pas réellement ce qui s'est passé de même que je pense qu'en 14-18 la France a très mal géré la bataille et eu beaucoup trop de morts et c'est parce qu'on avait des mauvais stratégies et après que ces mauvais stratégies étaient annoncées que c'était eux les victorieux et qu'en plus on leur confie la guerre en 1940, ça me semble une erreur. Mais c'est vrai que là c'était intéressant parce que tes personnages se posent cette question Mathias comment est-ce qu'on va raconter finalement histoire du monde, prisme économique, prisme, le prisme des femmes, quel participe spirituel etc. Moi ce que j'ai découvert c'est qu'il y a plusieurs histoires et d'ailleurs en discutant avec des historiens ils ne sont pas d'accord donc on a une version qui est la version officielle qu'on apprend à l'école et après au fur et à mesure qu'on va raffiner on découvre que ces histoires officielles sont liées à des sources et ces sources c'est souvent soit décuré puisque à l'époque c'était eux qui rédigeaient les livres d'histoire, le Moyen Âge, soit des gens qui avaient intérêt à faire des propagandes pour avantageer tel ou tel prince afin qu'ils deviennent rois donc c'était pas des récits objectifs. Dès le moment où j'ai pris conscience que chaque historien étant payé par un roi devait dire certaines choses pour faire plaisir à ce roi j'ai compris que c'est une histoire partiale et qu'il faut avoir plusieurs sources qu'on part pour pouvoir comprendre ce qui fait réellement passer. Alors quand on parle en histoire tu dis que tu aurais eu 111 vies et tu pratiques, tu disais tout à l'heure l'hypnose régressive tu donnes aussi des soirées, des conférences autour de l'hypnose régressive pour ouvrir les portes du passé mais aussi du futur est-ce que c'est devenu de présenter une passion dans le temps ?
On a déjà parlé de ce sujet dans deux podcasts alors je vous invite si vous l'avez pas fait on a fait une méditation régressive accompagnée dans le podcast 10 et aussi le vin sur la boîte de Pandor mais voilà tu creuses encore plus le sujet dans ce nouveau roman. Et la question est ? La question c'est pourquoi est-ce que tu t'intéresses de plus en plus au sujet ? Est-ce que toi même tu aimes de plus en plus voyager ?
Est-ce que tu dis que tu as eu 111 vies donc tu les explore en fait comment tu vis ça ? Déjà parce que je trouve que la première fois où j'ai vécu une de mes vies antérieures j'ai trouvé ça génial c'est comme si je suis en train d'un film, si c'est que je suis l'acteur et en plus je me dis ça s'est peut-être réellement passé je n'aurais jamais la preuve mais je n'aurais jamais la preuve que ça existait tel que il me semble l'avoir vécu mais rien que l'idée de d'être de vie, cette expérience je trouve ça très sympa donc du coup je me suis dit vu que c'est le truc le plus dingue que j'ai fait dans ma vie j'ai envie de l'offrir aux gens après chacun selon ses convictions selon son envie va réussir ou pas ou va découvrir une de ses vies antérieures moi je trouve qu'il faut relativiser ça souvent on a utilisé le principe de l'hypnose régressive pour aller chercher des traumatismes du passé ça me semble complètement inintéressant on a déjà des traumatismes d'enfance de cette vie on va pas en plus rajouter des traumatismes des vies précédentes sinon on ne s'en sort plus à parfois c'est une personne quand même en en besoin pour guérir c'est à dire qu'ils ont une vie qui pourrait être un qui est bloqué à cause de ça j'ai discuté ça avec une thérapeute récemment dans un podcast voilà il dit que parfois il y a des personnes n'arrivent pas à régler et c'est en tombant sur une vie qu'ils arrivent peut-être à le faire je veux bien le croire mais en tout cas je pourrais vraiment le faire avec des gens qui ont sent bienveillant la première chose qu'on doit se poser comme question quand on compte un thérapeute quelque soit la technique c'est ce que cette personne est heureuse et deux est-ce qu'elle nous veut du bien au-delà du on va pas on va payer la séance et elle va nous amener dans un état autre mais ça va de la cuponctur à l'homéopathie à l'énergie à l'hypnose et bien très agressive en tout cas moi ce que je pratique j'appelle ça de l'hypnose régressive touristique c'est à dire on y va pas pour aller voir des traumatismes ni pour les choses on y va juste pour découvrir une de ses vieux antérieurs mais au meilleur moment d'avoir une séviens-térieure sympathique et au moment le plus agréable et ça m'importe énormément de me cantonner à cette zone là parce que je pense qu'il peut y avoir des abus c'est à dire des gens qui proposent des régressions dans les vies à des moments pénibles qui leur disent vous devez réparer vous devez arranger et les gens n'y arrivent pas et donc déjà ils arrivent pas à arranger leur propre vie il doit arranger une des vie antérieures donc ça il peut y avoir en mon avis des des mauvais hypnothérapeutes régressifs quand il peut y avoir des mauvais médecins quand il peut y avoir des mauvais psychanalyse et il faut faut faut pas croire que du moment qu'on fait des hypnose régressive c'est forcément toujours formidable et tout va bien se passer donc j'ai exactement la fongée sous-marine il vous faut quand même un moniteur expérimenté et qui a envie que vous viviez un moment agréable que au moins de remonter vous avez un grand sourire vous avez la banane et vous avez chouette j'ai vécu un truc rigolo pas zut j'ai un décorir que j'étais une sorcière et j'ai volé sur un bûcher c'est des choses pas marrantes il arrive que d'associatif oui puis un traumatisme donc moi ce que je propose dans mon spectacle que je fais au 3vd d'abord c'est des petits plongés de 10 minutes et je leur dis vous vous sélectionnez bien une vie sympathique et un moment sympathique ça dit sympathique et dès qu'il y a le moindre la moindre inquiétude ou la moindre chose qui ne va pas vous remonter tout de suite exactement comme si j'amener des gens en plongée sous-marine et je leur dis dès que vous voyez un requin vous remontez vous commencez pas à essayer d'apprivoiser le requin pour essayer de lui expliquer votre point de vue donc c'est pas anodin comme expérience et j'essaye toujours de dire déjà ne faites pas cet expérience si vous êtes en colère ne faites pas expérience si vous êtes émotionnellement bouleversé si vous avez pris l'alcool ou si vous avez pris des médicaments il faut être propre dans sa tête faut être clair faut être détendu et il faut se dire ça va être quelque chose agréable que je vais commander comme si l'explorer un nouveau pays et je jete un petit coup d'oeil et puis je reviens pas pas plus pas plus donc c'est bien tu prends aussi des précautions etc est ce que toi il le faut non mais c'est important de le redire aussi toi est ce que tu arrives maintenant à dire quand tu fais des régressions pour toi même tiens quand tu n'animes pas une conférence j'aimerais aller plutôt dans telle vie revivre tel seigne qui se passe là pour tes personnages dans le livre c'est à dire précisément ils vont envie d'arriver à plus ou moins à tel moment pour voir ce qui se passe alors dans mes vies moi quand je reviens toujours à la même c'est cette première vie de 12 mn en atlantines parce que c'est la c'est la plus spirituelle volontairement tu retournes dans cette vie oui je retourne volontairement pour les autres vies en fait c'est pas terrible la merde enfin de ce que j'ai vécu la manière mobilée nos ancêtres c'est quand même extrêmement confortable déjà le statut des femmes est abominable et même dans plusieurs pays dans plusieurs continents je vous rappelle quand j'étais en égypte j'étais vendu par mes parents je devais avoir 13 ans on connait même pas son âge parce que je sais pas d'état civil mais enfin j'étais gamine donc vos propres parents qui vous vendent un bonhomme pour son arrême ça part mal déjà j'allais pas pouvoir une carrière professionnelle personnelle et pas nuissante et dans beaucoup de vie une chose qui m'a frappé c'est qu'on se rend nuits mais peut-être parce que je me suis habitué dans cette vie à voir tous les soirs un film ou une série ou à lire un livre ou écouter de la musique dans les vies précédentes bon on regarde un coucher de soleil et c'est ça le spectacle et on observe la nature mais ça se ressemble et maintenant par exemple dans ma vie de harem on était enfermé dans une sorte de bâtiment carré et il y avait tous les jours les mêmes filles qui ont eu une quarantaine bon on se connaissait toutes c'est fini et puis là on va attendre quoi on va attendre de vieillir dans cette sorte de prison dorée il y a eu d'autres vies où j'étais soldat on m'en joue pas bien on... c'est dangereux et quand vous êtes blessés la technique de pour ce fin de soin c'est essentiellement l'amputation donc vous retrouvez rapidement kujat son bras ou son jambes mais paysans c'était épuisant de quelques vies que j'ai la plupart des vies vu que j'avais visité avec mon point de vue moderne sont extrêmement limités par exemple on voyage très peu dans le passé quel que soit le continent les voyages c'est très dangereux même par exemple au Moyen-Âge en France allé de paris à marseille vous aviez une chance sur cinq de survivre parce que sur tout le chemin il y a des forêts et dans ces forêts il y a des brigands donc ça veut dire que vous devez faire un voyage qui va durer plusieurs jours dans lequel il faudrait vraiment avoir de la chance pour que sur la route vous ne t'oubliez pas sur des brigands ou alors que vous ayez... vous soyez capables avec votre arme de vous défendre c'est ça donc les gens sachant le poulet danger du voyage le plus part voyagez pas ton voyage en part en plus les couples se faisaient souvent avec des gens qui étaient nos voisins ou des cousins parce qu'il y a le périmètre est restreint oui le périmètre est restreint et puis en plus c'était des arrangements de famille pour des histoires de terre et je vous dis pas seulement en France ça mais c'est à dire le mariage c'est pas l'amour c'est pas un homme qui trouve une femme bien une femme qui trouve un mec bien et puis ils se mettent ensemble pour faire des enfants c'était deux familles qui s'aperçoivent qui ont des enfants de même âge et qui trouvent que leur terre serait plus large enfin la récolte serait plus rentable si ils unissaient leurs patrimoines et il n'y a que dans les textes ou dans les poésies encore ça concerne vraiment les personnes les plus riches qu'on évoque le sentiment amoureux ou on peut l'utiliser mais même les connaissances sexuelles de nos ancêtres étaient extrêmement limitées il n'y a pas si longtemps finalement chez nous quand on voit tous les tabous d'ailleurs qu'on a encore parfois sur certains sujets vous vous dites qu'on aura encore du chemin à faire presque j'imagine à l'époque et à dos douce le chauffage dans les maisons c'était au tour de la cheminée essentiellement donc c'est à dire que plus vous éloignez de la cheminée plus vous avez froid et puis la difficulté de enfin je vous rappelle dans plusieurs vies la sensation que tout gratte parce qu'on n'est pas propre parce qu'on ne peut pas prendre douche le matin et douche le soir parce qu'on ne savent pas les dents et au final on devient comme des animaux avec des tas de petits parasites et ça c'est des choses que heureusement on n'a plus et puis on n'est pas du tout habitué effectivement un autre détail aussi il y a deux éléments que j'ai découvert en le vivant le premier c'est quand vous entendez une musique vous ne pouvez pas la réécouter parce qu'il n'y a pas de système de fixation de la musique donc vous avez l'intérêt de chanter soit vous connaitre le sol sége pour la noter sur du papier ce qui est rarement le cas puis aussi beaucoup de vies où je ne savais ni lire ni écrire il y a un nombre de mots limités tu dis aussi dans ton roman un vocabulaire finalement restreint c'est un peu un pays pauvre vu qu'ils ne sont pas allés à l'école donc ils se contentent de bien, suivre moi, à l'envie non ils sont dans en fait ils n'ont pas les mots pour exprimer des sentiments complexes ils n'ont pas de livres les livres c'était vraiment l'objet précieux et rare et très cher et puis peu de connaissances aussi sur son propre corps nous savons exactement ce qu'il y a à l'intérieur de notre peau mais par exemple en France on pensait que l'intelligence était au niveau du coeur donc toutes ces expressions, le courage le courage est lié au coeur ça voulait dire la capacité de combattre il ne le voyait pas dans le cerveau et puis l'espérance de vie très réduite plusieurs vies je ne sais pas si rarement 25 ans alors que dans notre génération à la possibilité d'avoir beaucoup plus de recul et de comprendre plus de choses simplement parce qu'on vit plus longtemps d'ailleurs un des enjeux dans le livre c'est de pouvoir garder cette prophétie quelque part et on voit bien que pour l'instant au départ elle n'est pas tellement reproductible non vous voulez dire le livre lui-même ? l'objet se cache, se passe de main en main etc mais au départ il n'est pas reproductible il y a plusieurs enjeux sur une prophétie mais comme il y en a eu sur celle de Nostra Damus comme il y en a eu sur les prophéties de la Bible à savoir que si elles deviennent trop lues elles peuvent influencer l'histoire et puis il y a eu aussi des faux prophètes des gens qui ont prétendu savoir, qui ne savaient rien donc il y a un faux artistique qui fait qu'on ne peut pas savoir exactement qui détient l'information sur le futur puis il y a cette question, comment ils détiennent les infos qui dans le monde invisible peut leur dire attendez nous on sait dans le futur il va se passer ça il y a cette théorie qu'on appelle bibliothèque, akashi qui sont inscrits toutes les informations auxquelles on aurait envie d'avoir accès à un égrégor de toute la matière de connaissance, expérienciel, humaine etc une bibliothèque vous voulez savoir vous avez là-bas mais c'est une hypothèse c'est une hypothèse poétique avec un joli mot, akashi je trouve ça fait rêver mais toutes ces choses là c'est juste des choses qui nous conviennent intuitivement pour certains l'idée que le monde puis tout le scénario du futur sont inscrits dans un endroit où on peut le consulter par notre esprit qui sort de notre corps et une réponse satisfaisante à toutes les peurs du futur et pour d'autres on peut vivre avec l'effet de surprise en se disant ok je ne sais pas ce qui va se passer demain Bernard, d'ailleurs je fais une petite parenthèse au passage ceux qui nous écoutent remarquer que je te tutoie tu me vouvois en retour oui, c'est l'habitude des médias c'est tellement la programmation quand je suis un journaliste dans l'interview, il faut que je vous vois que là on est fait en ce tutoie alors je propose une chose à partir d'une minute peu en temps je tutoie, peu en temps je vous vois et ça n'a plus aucune importance et moi je fais faire pareil c'est juste deux esprits qui sont connectés alors Bernard dans votre encyclopédie du savoir relatif absolu qui se glisse comme à la coutumée entre les pages et qui nous accompagne cette fois-ci depuis l'Egypte antique jusqu'à la disparition des Templiers en passant par l'invention du christianisme romain elle est très riche, une nouvelle fois cette encyclopédie, elle accompagne évidemment comme d'habitude très bien les thématiques qu'est-ce qui t'a vraiment nourri cette fois-ci pour cette encyclopédie ?
alors là c'est vraiment l'histoire c'est-à-dire que je suis un passionné des grands textes historiques et j'ai beaucoup d'amis historiens donc je discute avec eux notamment ce qui m'intéresse c'est une autre version que la version officielle qui pourrait expliquer certaines choses parce qu'il y a un problème avec les versions officielles c'est que par moments du coup on tombe devant des enimes pourquoi alors qu'on nous a présenté comme ça on aboutit un résultat vraiment bizarre et pour moi l'histoire est une source de curiosité permanente alors il y a des sources que j'avais envie de développer comme par exemple le temple de Salomon puis des réflexions sur la Bible puis des réflexions sur Jérusalem et sur les croisades et sur les templiers et ces choses-là n'intéressant pas forcément tout le monde j'ai isolé pour mettre vraiment les indications qui sont les plus probables par exemple sur les templiers on sait quand même qu'elles sont nées on sait qu'elles sont les fondateurs on sait quand ils sont morts on sait comment ils mordent le dernier des templiers il y a différentes interprétations évidemment de tout ce qui s'est passé mais pour décrire le phénomène des templiers du temple de Salomon et même d'Akinaton je me suis dit je vais le faire dans un espace précis où les gens pourront avoir accès à une information très probable Akinaton est un pharaon qui a été renier par les autres pharaons donc on a effacé beaucoup de traces de son existence mais de manière étonnante c'est pourtant le pharaon on a le plus de textes parce qu'ils n'ont pas pu effacer tout ce qu'il y avait sur lui c'est paradoxal mais c'est ce qui est compliqué en histoire c'est que les choses ont l'air d'une certaine manière et en fait elles sont différentes il semble que c'est les... ils avaient effacé tout dans les grandes villes mais dans les campagnes l'arrivée d'Akinaton était une telle révolution que certains textes ont continué à perdurer et voilà ça m'amuse de ramener ça en disant c'est pas blanc ou noir c'est pas... même Akinaton on peut pas dire qu'il est gentil ou méchant il est considéré comme gentil par certains et échant par d'autres après, ce que j'aime bien dans son projet c'est déjà un pharaon qui était proche du peuple c'est un pharaon aussi qui a essayé de démenteler le pouvoir des prêtres qui étaient probablement accessifs à l'époque et c'est un pharaon qui a probablement été empoisonné par ces mêmes prêtres qui trouvaient que c'était... qu'ils giraient mal le pays et qu'ils ont forcé sa femme et son fils à se soumettre donc ça, il y a plusieurs textes qui prompent ça et qui se recouvrent donc on peut imaginer qu'il y ait quelqu'un mieux en complot qu'entre un pharaon qui a essayé de moderniser son pays et son fils est mort aussi très jeune oui c'est vrai que ton roman est aussi une formidable saga sur les Templiers depuis leur fondation, il est très très documenté au point historique, ce roman se réside en forme ensemble notamment la restitution de la prise de Jérizalem qui est historique là dans ton reconstitution alors de manière étonnante, j'ai été surpris de voir la masse de détails qu'on a sur cette journée où les croisés sont arrivés enfin à prendre la citadelle la cité de Jérizalem on connaît le nom de tous les chevaliers qui se sont battus on sait à quel moment de la journée ça s'est passé on sait comment les tours par exemple de Raymond VI qui était le comte de Toulouse, sont tombés dans un fossé et c'est ceux de Godfraud Bouillon qui a pu accoler sa tour contre un flanc de la ville on sait comment les Sarazans à l'époque ils s'appelait tous de manière générique des Turcs mais en fait les défenseurs étaient d'origine égyptienne donc pour tous les Occidentaux un pays à l'Egypte en gros c'est les troupes qui occupaient Jérizalem et comment ils ont été vaincus et comment la bataille a duré et qu'on y a eu de mort alors sur les morts et sur le nombre de combattants par contre il faut relativiser parce que la plupart des historiens sont des Moines et les Moines veulent tout le temps donner l'impression qu'il y avait moins de croisés que de Sarazans et que donc leur victoire est d'autant plus spectaculaire qu'ils étaient en inféro-été numérique mais ça on retrouve sur pratiquement tous les historiens c'est tout le temps les gentils sont moins nombreux que les méchants et puis les gentils gagnent grâce à leur intelligence c'est grave bravo ça a ta X selon la police et sur les manifestants c'est pas changé qu'est ce qui t'a fasciné toi chez les Templiers justement ? déjà c'est des gens qui avaient une connaissance au delà de la référence au temple de Salomon en architecture, en chimie, en gestion agraire en gestion financière en capacité de combat c'est à dire c'était des sortes de surhumains d'ailleurs c'était les héros de l'époque c'est à dire ils avaient rêvé comme de nos jours les super héros des séries américaines il y avait plein de récits en France sur les Templiers qui arrivaient à vaincre les Sarazans qui débloquaient les batailles et les Arabes avaient beaucoup de respect aussi pour les Templiers parce qu'ils savaient que c'était des combattants hors-père qui avaient en plus une connaissance dans les technologies qui étaient supérieures à celle des autres croisés et souvent les Templiers par les plusieurs langues c'était des laitrés c'était des gens qui avaient dédié toutes leurs vies en même temps leur foi et le combat et il a fallu beaucoup de travail de sapre de la part de Philippe Lebel pour les discréditer c'est à dire qu'ils étaient de liens qui crachaient sur la croix qu'ils étaient sodomites Guillaume de Nogaré accumulait les inventions pour arriver à les faire passer pour ce qui n'était pas c'est dur d'ailleurs quand on lit dans ton roman cette fin, cette disparition des Templiers et tu fais de liens d'ailleurs avec la disparition des Abeilles de Nogaré Ce qui s'est passé, c'est que les Templiers étaient plus forts, enfin ils avaient une armée plus puissante que celle du roi Philippe Lebel, et ils se sont laissés arrêter parce qu'ils pensaient qu'il y avait une justice, ils pensaient que le pape allait les soutenir et ils pensaient qu'on verrait bien que tout ça a été inventé. Et donc c'est leur confiance en la justice, en la vérité, qui les a perdu. Il y a un moment, c'est juste qu'ils avaient prêté de l'argent au roi, que le roi ne voulait pas les rembourser, donc il a monté un complot pour tous les arrêter, les torturer, leur faire avouer des choses qu'ils n'ont pas faites, et puis après les brûler pour pas qu'ils puissent donner d'autres versions.
Donc l'ensemble était assez ignoble et leur fin participe à leur légende, les Transfers dans Héro. Quelque part, les Templiers sont un groupe qui a connu un destin christique, c'est-à-dire qu'à un côté ils fusaient de la sagesse, ils voulaient faire avancer leur monde, ils étaient un peu en avant sur leur temps, et d'autre côté, ils meurent en martyr et en essayant de tout faire pour que le monde évolue. Et c'est pour ça aussi qu'ils ont fasciné, qu'on dit tout le temps le secret des Templiers, le trésor des Templiers, parce qu'on a perçu qu'il s'est passé quelque chose de pas bien et qu'ils ne méritaient pas ça.
C'est ça. Alors tu parlais de la mort des Templiers, mais dans ton roman, on parle aussi beaucoup, on s'interroge sur la mort, moi je trouve, ce passage de la mort qui est vécu parfois comme sublime, parfois comme intense, parfois comme abominable, et que en tout cas, à chaque fois comme un passage vraiment initiatique d'un monde à l'autre, c'est important pour toi cet apprentissage de la mort dans la vie. Déjà, si on ne se pose pas de questions sur la mort, ça veut dire qu'on va arriver dans nos derniers jours effrayés. Ensuite, je trouve que quand je lis un roman, j'ai envie de savoir comment le roman va finir. Donc la fin est importante.
S'il n'y a pas de fin, ça veut dire qu'on tourne les pages du roman, ça ne s'arrête jamais. Donc du coup, ce n'est pas vraiment l'objectif à atteindre. Et la mort d'un côté, je crois qu'il faut lui enlever tout l'aspect effrayant.
Si les gens vont voir des films dépouvantes et d'horreurs, c'est pour essayer d'exorciser quelque chose qu'ils veulent repousser. Pourquoi ne pas se dire, bon c'est le moment où tout s'arrête. Ça fait partie d'une évolution un peu comme une chrysalide, va se métamorphoser en papillon. Et la métamorphose est nécessaire pour passer à autre chose.
Donc moi j'imagine volontiers que notre corps, quand il abandonne ses fonctions organiques, libère l'esprit et à ce moment-là, l'esprit, lui, choisit soit de revenir dans le corps, soit de rester à l'état invisible. Et je trouve cette idée sympathique. Maintenant, la seule manière de savoir ce qui va nous arriver après la mort, c'est de mourir.
Et à ce moment-là, on ne peut plus témoigner ce qui participe au mystère et d'où l'intérêt de la mort. Mais en tout cas, déjà dans le tarot, par exemple la carte son nom est une carte qui n'est pas à la fin. C'est pas la dernière carte du jeu, c'est la 13ème. Donc ça veut dire que ça arrive à un moment où quelque chose s'arrête et autre chose va démarrer un peu comme l'hiver.
J'aime bien cette idée que les saisons nous préparent à comprendre le principe de réincarnation. Les choses grandissent, mûrissent, vieillissent, meurent et puis renaissent. Renaisent. Oui, renaissent. On est dans un cycle. Oui, je l'avais vu.
Une forme de yoga qui nous apprenait un champ qui s'appelait Satanama. Est-ce que tu connais ça ? Je te tutoie sur le cou. Ah tiens, ça va venir. Je vais remarquer. Alors ça veut dire je n'ai, enfin naissance, Satanama, on grandit, ma, on meurt. Bon, je n'en ai oublié. Donc Satanama, ça signifie on est, on grandit, on meurt, on renait. Et je trouve que intégrer ces quatre informations, c'est pas si facile que ça.
Parce que soit on ne veut pas la mort, soit on ne veut pas grandir, soit on ne veut pas vieillir, soit on ne veut pas la naissance. Et il y a l'acceptation de ces quatre métamorphoses comme étant juste l'idée que nous sommes là pour transmettre une énergie de vie, une pulsion de vie, mais que cette pulsion de vie n'arrête pas d'évoluer et que nous sommes juste des canaux de transmission de cette énergie qui devra devenir de plus en plus complexe. Et peut-être que l'une des voies d'évolution de la vie est la complexité. Regarde, déjà on parle devant des micros, on peut nous écouter avec des appareils extrêmement complexes.
L'homme préhistorique ne pouvait pas faire ça. Donc on a vraiment trouvé des moyens de diffuser la pensée, d'augmenter notre vocabulaire, d'augmenter notre subtilité, d'augmenter notre sensibilité. Vous avez repris ça pour de la magie effectivement. Mais même je vais raconter une chose, je m'en rappelle la première fois où j'ai découvert la musique stéréo. Vous dire si c'était une excellente fanciète. Je me rappelle c'est Philippe, parce qu'il faisait une démonstration de ce que vous êtes la musique stéréo. Parce que jusque-là avec la musique mono, on avait des tourne-disques avec un seul haut-parleur. Et tout d'un coup il y avait une démonstration à la Sonde Culturelle de musique stéréo. Et je m'en rappelle le moment où j'entendais que les sons étaient différents, l'oreille gauche et l'oreille droite. Et du coup maintenant quand les gens ne entendent pas la musique stéréo, ils trouvent ça plat. Et c'est juste qu'on a augmenté de sensibilité, de subtilité. De même si on regarde les vidéos anciennes à la bande, on trouve que l'image était moche parce qu'on s'est habitué à une image belle avec l'ultra haute définition. Mais en fait on est un monde de plus en plus complexe qui nous offre de plus en plus de possibilités et d'actions et des possibilités de voir de la beauté.
Même les nouveaux casques Oculus nous permettent des immersions totales dans des mondes imaginaires. Après on n'est plus obligé d'y aller. Mais la première fois où j'ai expérimenté ça, je me suis dit voilà une manière de rentrer dans les rêves et de plus avoir aucune limite. Et c'est extraordinaire.
Et moi je ne suis pas du tout blasé de tout ça. Je pense que ce n'est pas normal, c'est miraculeux qu'on puisse bénéficier de temps de technologie et de temps de complexité et que ça oblige notre cerveau à s'adapter et devenir encore plus intelligent, ou en tout cas encore plus capable de gérer des subtilités. Encore plus subtiles, plus sensibles. Plus sensibles, c'est ça. Alors tes personnages, quand ils voyagent là dans le temps, dans ces régressions à travers les différentes époques, c'est vrai qu'on voit qu'il y a des sortes de familles dames, on pourra appeler ça comme ça, qui se retrouvent, sans cesse. Ils rejouent des choses dans la poue d'un père, d'une sœur, d'un amant, d'une femme. Tu crois ça dans la vie, à ces histoires de familles dames ?
Je pense aussi que tu remercies à la fin de ton ouvrage Patrick Burren-Taynas, qui s'attache beaucoup aussi à tout ce qui est symbolique, etc. Comment tu vois les choses par rapport à ces familles dames ? Je trouve les vêtres sympathiques et surtout, j'aime bien le concept de une reconnaissance qu'on fait partie de la même famille. D'ailleurs, c'est une des raisons qui me motive aussi pour faire le spectacle. Je me dis simplement la possibilité que j'ai de rencontrer des gens de la famille dames. Mais je suis tout le temps à la recherche de gens que j'ai déjà connus et avec lequel ça s'est bien passé et avec lequel on peut être vu qu'on a commencé des choses dans d'autres vies, on peut les continuer dans celle-ci.
Mais oui, j'ai eu quelques reconnaissances karmiques, on pourrait dire, ou l'impression ou l'illusion d'avoir un esprit, ce que la fois, je crois que je t'avais raconté ça dans un podcast précédent, où j'ai eu à 13 ans la rencontre d'un autre enfant de 13 ans qui m'a enseigné d'un coup le yoga, la concentration, le voyage astral, la méditation, l'action en prise de conscience, c'est à dire qu'à l'âge de 13 ans, un type, un jeune garçon comme moi, un adolescent comme moi, m'a donné la réponse à toutes les questions que je me posais toute ma vie et avec une seule chose, je me rappelle, je me disais, ça je ne peux pas l'intégrer, c'est qu'il me répétait la clé du bonheur, c'est pas de désir, pas de souffrance. Et je lui ai dit, j'ai quand même envie d'avoir des désirs, il m'a dit, bon, mettre au ral souffrance associé à ces désirs. Voilà, j'ai encore des désirs et j'ai encore des souffrances, mais ça fait partie aussi d'une matière où j'ai besoin pour écrire les romans. Si j'étais insensible, j'ai peur d'être insensible à tout. Donc je cultive ma sensibilité pour pouvoir la retransmer dans les romans. Insensible à tout dans une forme d'hyper sensibilité qui pourrait s'anesthésier émotionnellement du coup à l'inverse, quand tu dis ça ?
Répète. En fait, quand tu dis j'ai peur parfois de me couper en fait, c'est parce que justement, tu serais tellement hyper sensible que parfois tu te coupes de tes émotions. Alors moi-même, je n'arrête pas de régler la machine à émotion dans mon esprit.
Je ne veux pas être ni trop sensible, ni insensible. Donc tous les matins, il y a un petit réglage, je fais une petite méditation pour voir où j'en suis et pour voir comment améliorer ça. Mais je sais que je me messie de tout ce qui ressemble de près ou de loin à la vague d'émotion. C'est-à-dire que ce soit la colère, que ce soit l'envie, la jalousie. C'est des choses qui n'existent pas chez moi. Quand quelque chose ne va pas, j'ai juste envie d'm'isoler ou de partir.
Je suis dans la fuite permanente et l'écriture est une forme de fuite. Mais ce n'est pas une vie de guerrier. C'est une vie pour moi de diffuseur de connaissance. C'est pour ça que j'ai choisi d'être écrivain. C'est pour ça que je suis devenu écrivain, malgré moi, je me fais penser que c'était déjà écrit, que quelque part ma vie était déjà décidée avant que je commence à faire des choix.
Ça me semble même une évidence. Quand je regardais quand j'étais petit, tous les mots où j'écrivais, je n'étais heureux et tous les mots où je n'écrivais pas, je n'étais malheureux. Il y a un moment, c'est comme s'il y avait déjà programmé en moi ça. Mais cette sensibilité, je la régle tellement que je la contrôlais. Ce qui veut dire que je ne me laisse pas non plus emporter par des fous gamoureuses.
Je ne me laisse pas... La notion de tomber amoureux n'est pas pour cette vie. Pour moi, le plus encompliment que je peux faire à une compagne de vie, c'est que je suis bien avec toi. Pour moi, ça veut dire déjà beaucoup.
Mais je ne vais pas dire que je t'aime ma chérie, toi et moi, c'est pour la vie. On donne des emportements. Dans ce cas, ma fille, cette notion n'existe pas. Et je me maissis beaucoup quand je vois des gens qui me disent, j'ai rencontré, ils m'ont dit ou elles m'ont dit que c'était... On était filles pour être ensemble et tout. Je me dis juste, c'est le deux névroses complémentaires. Et il y a un moment, quand ils vont découvrir qu'ils sont vraiment, ils saurissent que de se compliquer.
Et ils vivent chacun dans une illusion, qui ne peut être autre pour qu'il ne met pas. Oui, je me maissis de ces... De ces emportements ? De ces emportements, de ces élains amoureux, de ces enthousiasmes qui montent très vite, très haut. Parce que je me dis, ça monte très vite, trop haut. Ça risque de chuter de la même manière. Et après, j'entends mes amis qui me disent, « Ah, tu veux pas savoir, je suis portable. Ce que je vivais dans le couple était affreux.
» Donc là, je vais dire, c'était trop vite, trop haut, et trop vite, trop bas. Et c'est des gens qui se maîtrisent pareil. Je me maissis beaucoup des gens qui sont emportés comme ça. Et tu les sais vivre à tes personnages, du coup. Oui, à mes personnages, mais je sais bien où c'est.
Mais je viens de cette phrase que je vais découvrir. Les trois raisons de rater sa vie, c'est la colère, la jalousie et l'envie de choses qui ne sont pas pour nous. Et ça aussi, c'est quelque chose qui me semble important, bien comprendre cette idée. La colère, c'est juste que quelqu'un vous a mis dans une situation déjà qui n'est pas agréable. Et en plus, vous allez vous détruire vous-même en vous rongeant de l'intérieur.
Donc c'est double punition. On fait vous recevoir l'agression, et en plus, vous vous détruisez vous-même. Donc ça me semble inintéressant. Je veux dire ça. La jalousie, c'est vous de voir quelque chose qui n'est pas adapté à nous.
Dans cette vie de Bernard Verbert, je n'ai aucune envie de la vie de Brad Pitt ou d'avoir un château ou d'avoir une voiture. C'est ma petite smart électrique qui me convient très bien. J'ai mon petit appart. Et j'ai tout ce dont j'ai besoin. Et je n'ai pas de… J'ai pas envie de manger du caviar, du foin gras tous les jours.
Je mange franchement des fruits et des légumes. Ça me convient très bien. Donc quelque part, j'ai tout ce que je peux souhaiter. Donc je ne suis pas jalous.
Et ça, c'est naturel chez toi ? Je crois que c'était programmé à l'avance. Et puis je ne suis pas en quête de reconnaissance, de gloire, de richesse pour moi, de diffuser mes… Mon plus grand plaisir de diffuser mes idées que d'autres gens, par exemple, partagent. J'ai découvert de leur vie antérieure. Et ils trouvent la même fois que j'ai eu… On en sait, ça coûte rien du tout. C'est juste de fermer les yeux et se concentrer. Et vouloir ce qui n'est pas pour nous, c'est aussi une source de douleur. Il y a ce moment où, par exemple, j'ai renoncé entièrement à ma carrière cinématographique.
J'ai une formation de réalisateur, j'ai une formation de chénariste. Maintenant, j'ai vu le peu de fois où j'ai approché de ce milieu, que ce milieu avait des codes et des règles qui faisaient qu'ils écrasaient ceux qui voulaient vraiment faire leur film. Tout simplement parce que ça demande des sommes tellement importantes qu'il y a des gens qui gèrent ça comme du poker et qu'il faut avoir des nerfs pour pouvoir supporter ça ou séduire ou tirer les pompes de ces gens qui ont les leviers pour déclencher les films. Donc vu que je suis un fainéant et de la séduction et des magouilles et des intrigues et de la diplomatie, je m'en tiens au roman qui ont le privilège de réclamer moins d'investissement au départ. Et du coup, moins de tensions dramatiques. Et puis, je n'ai qu'à interférer avec mon éditeur, donc c'est une personne.
Je n'ai pas un producteur, un distributeur, les acteurs, les cadreurs, les éclairagistes, tous ces gens avec qui il faut négocier parce qu'ils ne sont pas d'accord et qu'on pointe vu. Oui, ça là tu accouches de ta pensée, c'est quand tu es écrit, tu es seul. Après, une fois que j'ai fini le livre, je donne à mon éditerif qui me dit tu vas faire des couples là et là et là, ça fonctionne pas. Mais j'admets cette règle. C'est-à-dire que... C'est le rôle de l'éditeur d'ailleurs.
Voilà, je gère avec elle, mais c'est ce que j'ai besoin en regard extérieur qui me montre là où je me suis peut-être trompé, où il y a des incohérences. Mais il n'y a pas comme ce que j'ai vu dans le film, tout le monde qui donne son avis. Et si je ne suis pas capable d'être et vous imposer par la force et l'autorité votre point de vue, le film parlant de tous les sens et tout le monde veut donner son opinion, et qu'on prie des figurants alors on ne s'en sort plus. Alors tiens, venons-en aux abeilles. D'après Aristote que tu cites, un roi doit s'inspirer de la société La Ruche, qui est un système parfait, tu cites aussi Pitagor, que tu aimes beaucoup, je le sais, qui avait construit son école à Croton en Italie sur le même principe. Les abeilles les fascinait tous les deux. Tu penses ? Je crois que les abeilles ont toujours fasciné l'homme, tous les hommes, que ce soit les grands philosophes comme Aristote et Pitagor, mais imaginez que vous êtes un homme des cavernes, la première fois où vous goûtez du miel, ça doit être une sensation extraordinaire.
Déjà c'est la première sensation de douceur et de sucré, c'est le premier dessert on va dire. Et puis l'idée que pour avoir ce miel, vous devez peut-être vous laisser piquer un petit moment, donc vous payez par votre douleur une récompense, ça donne aux abeilles déjà une importante un avis humaine, une civilisation humaine, et puis il y a dû y avoir quelques humains qui, dès la préhistoire, sont arrêtés pour regarder une Ruche, essayer de voir qu'est-ce qui se passe, comprendre qu'elles vont chercher le pollen des fleurs, et de là commencer à déduire la meilleure manière de se comporter par rapport à la Ruche, pour récupérer ce prix sur aliments. Aristote, au moment où j'ai écrit le roman, je ne savais pas qu'il était fasciné par les abeilles, et je me suis dit, c'est marrant, celui-là je suis passé à côté, c'est-à-dire Platon, Socrates, les grands classiques, Thales, Archimède, Pythagore, je les avais explorés parce qu'il me semblait intéressant.
Mais Aristote, pour moi c'était juste un instructeur d'Alexandre de Grand, c'est une sorte de super professeur, mais j'ai découvert en équivalent le roman, que sa connaissance était liée aux abeilles. D'ailleurs tu dis aussi que toi tu as découvert un peu tardivement les abeilles quelque part, et tu dis, tu sais, c'est curieux, est-ce que je suis passé à côté jusque-là, pourquoi ? Ah mais je sais, pourquoi ? C'est parce que j'étais fasciné par les fourmis, et que je me disais, bon ben... En heure des fourmis pour une salut ! Non mais vu que c'est la même famille, quelque part dans cette catégorie, ça s'appelle les hyménoctères, j'ai choisi mon camps, c'est les fourmis, donc j'ai pas besoin de m'occuper des abeilles. Et puis je sais pas, il y a un moment, c'est la prophétie des templiers, qui m'a amené à aller vers les abeilles. Mais le sujet à la base, c'était quand même les templiers avant d'être les abeilles. Avant d'être les abeilles ?
D'ailleurs c'est un plaid douillé pour les abeilles, tu le dis dans le livre, depuis 2004, le frelons asiatiques détruit les abeilles dans le monde entier, est-ce qu'on s'approche d'une forme de faim, et tu dis 30% des colonies d'abeilles disparaissent chaque année, 80% des espèces végétales se reproduisent grâce aux abeilles, donc on le sait, je dis des choses qu'on entend beaucoup, mais quand même, ça m'a fait du bien de le relire et de le réentendre. Ah c'est une cause qui mérite qu'on s'y attarde, et puis il y a en France ce problème des néonicotinoïdes, qui devrait être interdit, et du fait des bêtraviers qui ont dit, attendez, on ne sait pas comment se débarrasser des pucerons, et du coup on tue tous les insectes, parce que les bêtraviers n'aiment pas les pucerons, il y a un moment, la politique devient débile, il y a un moment, au-delà de la politique, il faut respecter la nature, et ça va bien au-delà de l'écologie, qui est juste un parti, il ne devrait pas y avoir de partis écologiques, tout le monde devrait être écologique, il n'y a pas de partis pour se laver le matin, il n'y a pas un parti pour mettre des vêtements propres, pourquoi il n'y a pas, pourquoi il faut avoir un parti pour avoir une planète respectée, ça me semble déjà une curiosité. Oui, moi je me suis fait cette réflexion en Nouvelle-Zélande il y a 20 ans, où je trouvais que les gens étaient vraiment écologistes par nature, mais pas de manière politique, et ça me semblait être les pas naturels de l'être humain. Pourquoi en Nouvelle-Zélande, c'est mieux ? J'avais trouvé qu'en Nouvelle-Zélande, c'était extrêmement propre, les gens, quand ils parlent dans la forêt, tu vois vraiment que c'est leur forêt, c'est la forêt de tous, donc c'est normal de la respecter.
Il n'y a pas quelque chose qui était politisé en disant, les écolots sont forcément politisés, j'avais l'impression que cette notion de navire collectif était déjà acquis, il y a 20 ans chez eux alors que nous, on n'y était pas. En mieux, il y a des pays nordiques aussi, je crois, la Hollande, la Suède, la Norvège, une pleure de conscience, mais en fait, c'est le mot, c'est mon attention, c'est conscience. Soit on s'en fout, soit on est conscient que les petites choses qu'on fait vont influer sur l'histoire et sur ce qui va se passer dans le monde. Et l'imprise de conscience, on peut la voir en lisant un livre. Moi, il y a de tas de choses que j'ai compris en lisant des livres, dont notamment par exemple, lecture de Dune, c'est comprendre la préciosité de l'eau et la vision de fondation, puisque c'est les deux films qu'on voit actuellement, enfin il y a eu un série de autres films, fondation va se comprendre que le monde avancé par cycles et que ces cycles étaient prévisibles, en tout cas, pouvait être établi en tant que, on dirait courbes mathématiques et avec des probabilités. J'adore cette idée qu'on essaie de regarder un peu plus loin dans le futur pour pouvoir revenir les problèmes. Souvent, les politiciens sont très limités là-dedans, parce qu'ils sont limités à leur quinquennat, et il faudrait leur laisser plus de temps, il faudrait donner la possibilité de dire, écoutez, j'ai une vision, ma vision c'est que dans le futur, si on fait ça, ça, ça, on va aboutir dans dix ans à ça.
Est-ce que vous êtes prêts à ce qu'on fasse ça, sachant que ça sera peut-être inconfortable sur le moment, mais qu'au final ça permettra à nos enfants de vivre mieux, et après, il faut dévoter là-dessus, êtes-vous prêt à renoncer un peu de votre confort dans le présent pour laisser du confort et à nos enfants et à la planète ? Et sinon, on assume, on est des égoïches qui voulons griller des emblages de cartons, de plastique et tout ça pour notre plaisir et qu'on n'a rien à foutre du reste. Mais voter écolo ne protégera rien, d'ailleurs, j'ai pas l'impression que dans les villes où il y a des mers écologistes, les choses changent, c'est surtout une prise de conscience planétaire, donc parler de la Nouvelle-Zélande, c'est un peuple, maintenant il faudrait que tous les peuples prennent conscience de ça.
Je crois qu'il n'y a pas un seul pays qui a une balance carbone négative, c'est le bouton qui produit plus d'air respirable que de pollution, il faudrait qu'on fonctionne tout ce comme ça, mais ça veut dire aussi, peut-être grâce aux technologies, griller moins de pétrole, de charbon et de gaz, c'est chose qui, à mon avis, pollulaire. D'ailleurs, à la fin de ton roman, je ne dirais pas comment, mais tu aboutis à cette belle utopie, qui serait vraiment un système presque idéal, mais dans un monde qui ne l'est pas, qui reste effectivement mouvementé, violent, complexe, et dans lequel effectivement, il y a cette utopie de vie. Je ne crois pas que le monde va devenir gentil, et le fait d'être gentil va aboutir à une forme de société saine. Ce que je dénonce, c'est par exemple le fait que les abeilles ont été sélectionnées pour être précisément gentils, donc le moins agressif possible pour ne pas gêner les apiculteurs, résultat maintenant qu'arrivent les frelons asiatiques et ne savent plus se défendre. Donc si nous venons de bonnes idées, on renonce à notre agressivité, mais on ne sait plus nous défendre, on va se faire défoncer par la moindre, le moins de petits groupes austines. Et si on regarde dans l'histoire, les sociétés pacifiques ont été détruites par les sociétés envahissantes, et justement, vu qu'elles avaient des grands principes de douceur et de non-violence, elles l'ont payé par leur disparition. Donc il y a un moment où il faut comme un organisme vivant, on peut avoir une volonté d'harmonie, mais il ne faut pas baisser les bras et ne pas baisser sa vigilance, il y a des dangers. Tout l'humanité, à tout le temps, tous les humains ont dû gérer des sources de prédation.
Donc au début c'était les lions, les tigres, les ours, après ça a été la peste, après maintenant c'est le Covid, mais ces choses ne sont là pas pour nous ennuyer, mais pour nous tenir éveillés. C'est très initiatique. Oui, il y a une nécessité à affronter nos peurs, à affronter les adversaires pour devenir plus intelligent. Donc c'est pour ça que même dans les ruches sauvages, elles savent un peu mieux se défendre que dans les ruches domestiques, parce qu'elles ont compris que peut arriver un oiseau, peut arriver des ferns-rois asiatiques, et qu'il faut y aller, il faut se stafier, il faut se battre. Je pense que aussi sur la deuxième guerre mondiale, heureusement qu'il y a des gens qui ont été résistants, et pas des gens qui ont dit attendez, peace and love, hors de question, qu'on se défendre parce que ça serait contraire à nos valeurs.
Il y a un moment, il y a un organisme qui devrait être capable de tout en souhaitant la douceur et la paix de ne pas se laisser marcher sur les pieds par un autre organisme. Ça me rappelle cette citation de Gandhi qui disait si je devais choisir entre la lacheté et la violence, je crois que je suis la violence. Elle est pas mal. Tu exprimes ce que tu dis en fait, je trouve.
Oui, il faut préserver notre système. J'avais un ami qui avait rencontré le Dalai Dalamal, je lui avais dit si je sais qu'une personne va tuer mille personnes, qu'est-ce que je dois faire. Dalai Dalamal lui avait dit tu dois la tuer, mais c'est un acte de violence, tu sauveras comme ça les mille personnes. Donc il y a un moment, il faut chercher un équilibre, juste milieu. Et juste milieu, c'est ni la violence pour la violence, ni le pacifisme pour le pacifisme, c'est juste s'adapter à ce qui se passe en face et être capable de se défendre contre une attaque. C'est ça, dans une justesse. Allez, en approche de la fin de ce podcast, Bernard Verbert, à quoi ressemblerait ta prochaine vie idéale pour poursuivre ton œuvre ?
Tiens. Tu as dit pour poursuivre mon œuvre. Oui, oui, il est pas m'en ayant une ma question. Tu aurais dû dire, comment serait ta prochaine vie idéale ?
Alors moi si je pouvais choisir avant de naître, je reprendrais écrivain parce que je trouvais écrivain, c'est la manière la plus douce d'influer le monde. C'est comprenne qui pourra. C'est pour ça que je parle de ton œuvre. Je sais qu'elle est très importante pour toi dans cette vie. J'essaie de diffuser des idées qui vont faire que les gens auront envie de bâtir le monde meilleur.
Il me semble. En tout cas, c'est mon illusion. Maintenant, ce qui me fait plaisir, c'est que les jeunes me lissent. Même souvent, les gens me disent que c'est le premier livre qu'ils ont lu parce qu'ils l'ont appris à l'école. Ça me fait énormément plaisir.
Ça veut dire qu'il y a un moment, ils ont compris qu'un livre, c'est pas juste pour faire joli ou mettre des jolis phrases. Ça peut être un outil pour changer le monde ou en tout cas pour comprendre comment on peut avoir des perspectives nouvelles. Ce sont des nouveaux horizons. Moi, ma pensée a été bâti par des livres. Il y a eu cette rencontre qui m'a appris à la méditation, le yoga et aussi le voyage astral.
Ma pensée, ma conscience a été construite par des livres et par cette rencontre avec Jacques Padovani. Mais il faut continuer encore à faire de nouveaux livres qui fassent encore plus évoluer la pensée. Il y a deux nouveaux enjeux qui sont en apparaître.
D'abord, l'histoire accélère. Si je mourais maintenant, j'aurais envie de renaître dans la peau de quelqu'un qui va être écrivain et qui va gérer ces nouveaux enjeux. Ces nouveaux enjeux, ça sera peut-être au niveau des mondes virtuels. Ça sera peut-être aussi au niveau des mondes en dehors de la Terre. Ces nouveaux enjeux, ça sera peut-être aussi au niveau de la gestion, de la pollution, de la gestion du réchauffement climatique. Ils ont probablement, dans les années à venir, pris des dimensions encore plus... Démoncent.
Oui, dramatiques. Et puis, la surpopulation qui m'a l'air un des plus graves problèmes, l'une des plus grandes sources de pollution, c'est le nombre du vin sur la Terre. Sachant que la Terre ne grandit pas et que nous n'avons pas de planète B. On ne peut pas s'installer encore ni sur la Lune ni sur Mars.
Ça veut dire que si on continue à être de plus en plus nombreux sur une tannette de plus en plus épuisée, dont on aura arraché au sol toutes les ressources, il y a un moment, il n'y en aura plus. Et on va se battre pour avoir de l'air et de l'eau et de la nourriture. Et ça, c'est quelque chose à prévoir dès maintenant. Et il y a une nécessité d'avertir le monde, tel quel si on ne fait rien, on va quand même vers le gouffre. Alors, je n'ai pas trop envie qu'on finisse là-dessus non plus.
Sur le mot de gouffre. Tu vois, je savais que tu voulais poursuivre ton œuvre dans une vie future. Donc, c'était une question qui était individuelle.
Mais tiens, si jamais tu ne poursuis pas ton œuvre. Je trouve que écrivain, c'est le meilleur emplacement pour agir, influencer les gens innovants, donner des idées. Mais c'est aussi le meilleur métier pour une raison, c'est qu'on est autorisé à vieillir. Je vois par exemple tous les métiers d'apparence, les acteurs, les musiciens. C'est beaucoup plus dur pour ce qu'artiste, il dépend de leur physique. Il y a beaucoup de métiers où si on vous oblige à prendre votre retraite, à ne pas tracer un certain âge. Écrivain, tant que le cerveau fonctionne, vous pouvez continuer d'écrire.
On a vu des écrivains qui continuaient à écrire à des âges très avancés. Et ça, je trouve que c'est un énorme privilège de ce métier. Il y a aussi une autre chose qui me plaît dans le métier d'écrivain. Je pense à mon ami, Arvin Yalom, qui est très âgé et qui écrit encore. Là, je l'ai. Je pense qu'il a près de 96 ans.
Voilà. Je crois pas qu'à 96 ans, je serai encore en pleine forme. Il y a aussi une autre chose qui me plaît beaucoup dans ce métier. C'est une fraise qui m'a dit mon fils, il m'a dit, toi au moins, tu gagnes de l'argent sans le prendre sur des gens qui travaillent pour toi.
Ni sans malhonnêteté. C'est-à-dire que tu fabriques quelque chose à partir de rien. C'est un produit de consommation qui après ne force pas les gens à le consommer. Il n'y a aucune malhonnêteté dans le métier d'écrivain. Quand j'étais journaliste, je n'avais pas cette liberté d'esprit.
J'avais l'impression de faire le métier malhonnête parce qu'on était influencé par nos chefs, on était influencé par les politiciens, on ne pouvait pas faire ce qu'on voulait. Et par moment, par exemple, je vous donne le cas de Chernobyl que j'avais eu à gérer. Je voyais bien que les informations qui disaient que le nuage s'était arrêté dans les Alpes, c'était débile, même si c'était l'information d'État. Et j'avais refusé de le faire.
Mes chefs m'ont dit, attends, c'est des infos qui viennent directem |