Vision globale  

07.02.2016
Réseaux d'échange d'informations
Voici une image du trafic aérien mondial. Elle permet de visualiser les échanges humains qui relient les différentes zones de la planète, et donc les échanges d'informations. On voit aussi où ces informations se concentrent, ainsi que les liens qui relient ces zones... (cliquer les images pour agrandir)




Ici, le réseau est plus dense mais il a la même structure, il s'agit d'une carte d'internet avec les zones les plus actives et les liens qui les relient...




A une échelle beaucoup plus vaste, une image des amas de galaxie avec les zones où ils se concentrent et les "filaments" qui les unissent en une structure globale qui est celle de l'univers...

Les concentrations d'amas de galaxies sont aussi de facto les endroits où se concentrent les formes de vie, et donc l'intelligence, la conscience et l'information.







Enfin, des neurones et leurs connexions synaptiques...



Univers, Vision globale


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24.12.2015
L'histoire de l'humanité en 2 minutes



Résumé en minutes des 5 grandes périodes de l'histoire de l'humanité: la création de l'univers et de la Terre, l'apparition de la vie et l'ascension de la complexité jusqu'à l'apparition des primates et de l'homo sapiens, l'invention de l'outil et le développement de civilisations... Puis arrive un point de basculement avec l'entrée dans l'ère de la connaissance, de la science et de la technologie, et enfin l'ère suivante, celle qui risque d'arriver, conséquence de la précédente et en quelque sorte son couronnement, son aboutissement final.

Monter le son, la musique est géniale !





Musique: Zack Hemsey, "Mind Heist"


Vision globale



16.07.2014
"Une brève histoire de l'avenir"
 
"Aujourd'hui se décide ce que sera le monde en 2050 et se prépare ce qu'il sera en 2100. Selon la façon dont nous agirons, nos enfants et nos petits-enfants habiteront un monde vivable ou traverseront un enfer en nous haïssant. Pour leur laisser une planète fréquentable, il nous faut prendre la peine de penser l'avenir, de comprendre d'où il vient et comment agir sur lui. C'est possible: l'Histoire obéit à des lois qui permettent de la prévoir ou de l'orienter.

La situation est simple: les forces du marché prennent en main la planète. Ultime expression du triomphe de l'individualisme, cette marche triomphante de l'argent, que ne fait qu'à peine ralentir la crise financière amorcée en 2007, explique l'essentiel des plus récents soubresauts de l'Histoire: pour l'accélérer, pour la refuser, pour la maitriser.

Si cette évolution va à son terme, l'argent en finira avec tout ce qui peut lui nuire, y compris les états qu'il détruira peu à peu, même les Etats-Unis d'Amérique. Nous vivrons successivement le déclin de la superpuissance américaine, puis le partage de l'ordre mondial entre plusieurs puissances régionales. Après quoi, devenu la loi unique du monde, le marché formera ce que j'appelle l'hyperempire, insaisissable et planétaire, créateur de richesses marchandes et d'aliénations nouvelles, de fortunes et de misères extrêmes; la nature y sera mise en coupe réglée; tout sera privé, y compris l'armée, la police et la justice. L'être humain sera alors harnaché de prothèses, avant de devenir lui-même un artefact vendu en série à des consommateurs devenant eux-mêmes artefacts. Puis l'homme, désormais inutile à ses propres créations, disparaîtra.

Si l'humanité recule devant cet avenir et interrompt la globalisation par la violence, avant même d'être libérée de ses aliénations antérieures, elle basculera dans une succession de barbaries régressives et de batailles dévastatrices, utilisant des armes aujourd'hui impensables, opposant États, groupements religieux, entités terroristes et pirates privés. Je nommerai cette guerre l'hyperconflit. Il pourrait lui aussi faire disparaitre l'humanité.

Enfin, si la mondialisation peut être contenue sans être refusée, si le marché peut être circonscrit sans être aboli, si la démocratie peut devenir planétaire tout en restant concrète, si la domination d'un empire sur le monde peut cesser, alors s'ouvrira un nouvel infini de liberté, de responsabilité, de dignité, de dépassement, de respect de l'autre. C'est ce que je nommerai l'hyperdémocratie. Deux vagues à priori mortelles. Une troisième à priori impossible.

Sans doute ces cinq avenirs se mêleront-ils; ils s'imbriquent déjà. Je crois en la victoire, vers 2060, de l'hyperdémocratie, forme supérieure d'organisation de l'humanité, expression ultime du moteur de l'Histoire: la liberté."

Jacques Attali - extrait de l'intro de son livre "Une brève histoire de l'avenir" paru en 2009.


Vision globale, Futur


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24.02.2012
Baraka



"Baraka" est un film de Ron Fricke sur la planète et l'humanité, et plus particulièrement notre société industrielle. Un message fort sans commentaires, ni dialogues, ni acteurs, avec simplement des images et de la musique, dans la lignée de "Koyaanisqatsi", visuellement marqué par Ron Fricke en tant que directeur de la photographie.

Extrait du film


Une critique du film sur ce blog:

"Après avoir été directeur de la photographie pour Godfrey Reggio sur Koyaanisqatsi, Ron Fricke part travailler comme réalisateur sur un projet titanesque : Baraka. Un documentaire sans paroles ni scénario, dont l'interprétation est entièrement laissée au spectateur.

Splendide aussi bien dans sa description de la nature que des hommes Baraka est très proche du travail de Godfrey Reggio sur Koyaanisqatsi, Powaqqatsi et Anima Mundi. C'est tout simplement un des plus beaux films jamais réalisés et il ravira les pupilles des spectateurs les plus blasés.

Tourné en 70mm dans 24 pays, Baraka s'intéresse à plusieurs sujets. Entre des très nombreuses séquences consacrées à la spiritualité et aux religions, s'intercalent des plans sur l'aspect mécanique et tumultueux de la vie quotidienne des hommes modernes. Quelques chapitres, plus pessimistes, sur la destruction et la guerre, assombrissent également le ton, même si le film reste très contemplatif.

Seul point sombre: la musique de Michael Stearns et du groupe britannico-australien Dead Can Dance ,quoi que très intéressante, n'égale jamais la beauté du score de Philip Glass. Alors que Koyaanisqatsi pouvait se voir comme une symphonie illustrée et restait extraordinaire même les yeux fermés, Baraka repose avant tout sur ses images. Philip Glass est un des meilleurs compositeurs de musique classique des États-Unis et un des pionniers du minimalisme. Son absence se fait donc cruellement sentir. C'était sa bande son qui donnait à la trilogie des Qatsi leur perfection."




Basé sur le même principe, son prochain film, "Samsara" sortira vers le milieu de 2012. Sa réalisation a nécessité 4 années et demi et il a été tourné dans une vingtaine de pays.

liens à propos du film:
http://www.hdlandblog.com/2009/12/samsara-le-nouveau-baraka.html
http://www.spiritofbaraka.com/samsar (en anglais)


Vision globale


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