Messages et articles de Sylvain
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17.02.2009 - 23h46   



Cymatics at home

Alors que l'Occident plombé par les multinationales et le libéralisme est devenu incapable d'innover, le futur nous vient de Chine, avec ce haut-parleur qui permet de visualiser la musique, avec les mouvements de l’eau qui entre en résonance avec la musique...

La partie inférieure fonctionne comme un haut-parleur normal, et la partie supérieure, dotée d’un petit bol d’eau, vibre en créant des ondulations à la surface de l’eau, éclairée d’un bleu très spatial. Un petit bouton au milieu du bol permet d’ajuster le volume sonore.

Avec ce concept, Eric Zhang a remporté le troisième prix d’un concours de design chinois organisé par le fabricant d’enceintes 3Nod.

 

17.02.2009 - 16h40   

Les actionnaires du CAC 40 ne connaissent pas la crise

Bonne année 2008 pour les actionnaires, les entreprises du CAC 40 ont versé 43 milliards d'euros de dividendes aux actionnaires en 2008.

Malgré la crise économique, cela ne marque qu'un léger recul par rapport à 2007, lorsque les entreprises du CAC 40 avaient versé 37,9 milliards d'euros.

En 2006 et en 2007, les dividendes avaient augmenté respectivement de 21% et 14%. Mais le plus juteux est pour les patrons du CAC qui ont augmenté leur salaire de 30% par an en moyenne durant ces 5 dernières années, pendant que le pouvoir d'achat des gens ordinaires s'effondrait, siphonné par la hausse des prix tandis que les salaires stagnent depuis 20 ans en termes réels.

 

17.02.2009 - 02h31   

Mais pourquoi voir le buste d'un personnage barbu là où il n'y a que 2 personnages devant un porche...?





Un grand classique façon Escher, l'escalier en boucle qui ne cesse de monter... ou de descendre selon le sens dans lequel on le prend


17.02.2009 - 01h51   

Une illusion qui joue avec les perspectives, façon Escher...



 

17.02.2009 - 01h43   

Pour continuer avec des carrés... ces lignes ne semblent ni droites ni parallèles, et pourtant elles le sont !



 

16.02.2009 - 17h16   

Alkana a écrit:
Un site bien sympathique :
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_06/a_06_cl/a_06_cl_mou/a_06_cl_mou.html


Oui, je recommande vraiment ce site dont provenait aussi l'article sur Penrose, voici leur home page: http://lecerveau.mcgill.ca/flash/index_a.html

Ce site canadien est probablement le meilleur à propos du cerveau, avec des articles en 3 versions, une version simplifiée accessible à tous (le niveau "débutant", une version normale (niveau "intermédiaire" et une version détaillée (niveau "avancé". Les onglets en bas à droite du sommaire ainsi que des liens sur chaque article permettent de passer d'un niveau à l'autre.

Les articles sont aussi organisés par "niveaux d'organisation": moléculaire, cellulaire, cérébral, psychologique et social.

Parmi les nombreux thèmes abordés: la mémoire, le sommeil et les rêves, les perceptions sensorielles, la conscience, le langage, l'évolution...

Sur l'article principal de chaque thème, il y des liens vers des "capsules" (des articles sur des sujets connectés) et vers des pages d'autres sites web (dont syti.net )

16.02.2009 - 03h57   

Le cerveau quantique



Le mathématicien anglais Roger Penrose a formulé une hypothèse selon laquelle la conscience résulterait d'une superposition d'états quantiques, plus précisément de la "réduction du paquet d'ondes" d'états quantiques superposées dans les molécules de tubuline présentes dans les neurones.

L'hypothèse du cerveau quantique se heurte néanmoins à la fragilité des états quantiques supposés, et au temps de réponse infimes qu'ils imposeraient aux neurones, dont les cycles de décharge sont beaucoup plus lents. Par ailleurs, l'hypothèse n'a pas encore pu être vérifiée expérimentalement.


http://serge.mehl.free.fr/chrono/Penrose.html
Physicien et mathématicien, Roger Penrose est diplômé de l'université de Cambridge (géométrie algébrique). Entre 1964 et 1973, il enseigne les mathématiques au Birkbeck College de Londres et rencontre le célèbre physicien Stephen W. Hawking. Ils travaillèrent ensemble sur une théorie de l'origine de l'univers. C'est ainsi que Penrose apporta sa contribution mathématique à la théorie de la relativité générale appliquée à la cosmologie et à l'étude des trous noirs. Professeur à Oxford, il reçut, avec Hawking, le prix Wolf 1988 pour la physique.



Des effets quantiques à la base de la conscience ?
source: http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_12/a_12_m/a_12_m_con/a_12_m_con.html

On peut distinguer deux grands niveaux d'explication en physique : le niveau familier que nous utilisons tous les jours pour décrire les objets à grande échelle; et le niveau quantique utilisé pour décrire l'infiniment petit gouverné par l'équation de Schrödinger. Ces deux niveaux sont complètement déterministes et calculables. Toutefois, au niveau quantique, des états superposés sont possibles, alors qu'à notre niveau macroscopique, un seul de ces multiples états ne peut exister. Ce qui explique pourquoi, quand nous faisons une observation à notre niveau familier, les niveaux superposés doivent «s'effondrer» en une seule et unique possibilité.

C'est en s'appuyant sur cette interprétation classique de la mécanique quantique que des physiciens comme Wigner en sont venus à une proposition étonnante, à savoir que c'est la conscience qui pourrait provoquer cet effondrement de la fonction d'onde et déterminer ainsi les contenus conscients. Plusieurs auteurs comme Henry Stapp ont par la suite élaboré des modèles sophistiqués autour de cette idée. Mais d'autres, comme le physicien et mathématicien anglais Roger Penrose, prennent leurs distances avec ces interprétations conventionnelles de l'effondrement de la fonction d’onde. Pour Penrose, elles ne sont que des approximations qui devront être raffinées par des développements futurs de la théorie quantique.

C'est donc dans cette optique qu'il propose sa théorie de la « réduction objective ». Il s'agit d'un nouveau processus décrit comme étant de nature gravitationnelle mais non locale, c'est-à-dire avec la possibilité d'effets à distance. Pour ces raisons, il serait capable de lier des choses éloignées dans l'espace, rendant possible une cohérence quantique à grande échelle et des phénomènes « non computables » que notre cerveau pourrait exploiter.

Mais où exactement ces phénomènes pourraient-ils avoir lieu dans notre cerveau ? Penrose s'appuie ici sur la proposition de l'anesthésiologiste américain Stuart Hameroff selon laquelle la conscience émerge de la cohérence quantique au niveau des microtubules. Ces derniers sont, comme leur nom l'indique, de minuscules petits tubes faits de protéines que l'on retrouve dans toutes les cellules de notre corps, y compris les neurones. Les microtubules forment en quelque sorte le cytosquelette des cellules, participent à la division cellulaire ainsi qu'au transport des organites à l'intérieur des cellules.

Les microtubules sont composés de dimères de tubuline dont l’enroulement en spirale produit un petit tube d'environ 25 nanomètres de diamètre. Ces molécules de tubuline peuvent être dans deux états différents, soit allongé soit contracté, ce qui pourrait provenir, selon Hameroff, d'une superposition d'états quantiques.

Penrose et Hameroff s’intéressent aux microtubules parce que leur petite taille et leur structure protéinique en spirale fournirait les conditions essentielles pour orchestrer les effondrements quantiques. Les processus de cohérence quantique doivent en effet demeurer raisonnablement isolé de l’environnement extérieur pour se produire, une condition que rempliraient selon eux les microtubules.

Ce modèle pourrait expliquer, affirment leurs auteurs, plusieurs caractéristiques fondamentales de la conscience. La possibilité d'effets à distance de la « réduction objective » pourrait ainsi rendre compte de l'unité de la conscience et l'indétermination quantique serait à l’origine du libre arbitre.

Penrose ajoute que sa théorie pourrait même aider à comprendre les étranges résultats de l'expérience de Libet. Car pour lui, lorsque le raisonnement classique au sujet de la séquence temporelle des événements nous mène à des conclusions contradictoires (comme d'avoir l'impression d'influencer le passé pour des échelles de temps de l'ordre de la demie seconde), cela constitue à ses yeux une forte indication que des effets quantiques sont à l'œuvre.

Le modèle de Penrose et Hameroff a subi de sérieuses critiques, notamment des philosophes Rick Grush et Patricia Churchland. Ces derniers soulèvent plusieurs objections qui les amènent à rejeter le modèle dans son ensemble. Ils rappellent d'abord que les microtubules se retrouvent dans toutes les cellules animales et végétales, et pas seulement dans les neurones du cerveau humain. Ils affirment aussi que des substances chimiques qui sont connues pour détruire les microtubules semblent ne pas avoir d’effets importants sur la conscience. Ils rappellent que plusieurs substances anesthésiantes agissent sans affecter les microtubules. Et soulignent finalement qu’il n'y a aucune évidence que les microtubules sont impliqués dans d'autres phénomènes provoquant des changements majeurs dans les états de conscience comme le cycle éveil – sommeil.

Au plan strictement de la physique, une critique classique est celle de Max Tegmark qui affirme que la température est trop élevée dans le cerveau pour que les particules élémentaires demeurent dans des états superposés suffisamment longtemps pour que les processus neuronaux puissent en bénéficier. Grush et Churchland ajoutent que les microtubules ne peuvent atteindre les conditions de pureté et d'isolation requis par la théorie de Penrose. Pas plus, selon eux, que les effets quantiques ne pourraient être transmis d’un microtubule à l'autre comme il le faudrait pour expliquer l'unité de la conscience. La théorie de Penrose ne fournit pas non plus d'explications valables aux yeux de Grush et Churchland sur la manière dont les effets quantiques pourraient interagir avec les neurones ou les neurotransmetteurs quand les microtubules sont supposés être isolés de leur environnement. (...)

Ceci dit, il est de mise de rappeler ici une célèbre citation de Niels Bohr. Le père de la physique quantique et professeur de Werner Heisenberg dit un jour à un jeune physicien : « Nous reconnaissons tous que votre théorie est folle. La question qui nous divise est de savoir si elle est assez folle pour avoir une chance d'être vraie. »


Bibliographie:
Les deux infinis et l'esprit humain
Une introduction stimulante et lumineuse de Roger Penrose, professeur de mathématiques à l'université d'Oxford, sur ce que sera la physique théorique du XXIe siècle. Originales et provocantes, ses idées sur la physique de l'univers à très grande échelle, le monde quantique au niveau le plus microscopique ou la physique de l'esprit, ont précédemment suscité discussions et controverses. L'auteur propose ici, avec enthousiasme et même humour, un résumé magistral de vastes domaines de la physique dans lesquels il décèle l'existence de grands problèmes non résolus. Il introduit dans ce but des concepts radicalement nouveaux, qu'il juge féconds pour comprendre le fonctionnement du cerveau et la nature de l'esprit humain. Ses idées sont ensuite soumises au jugement de trois experts : les philosophes des sciences Abner Shimony et Nancy Cartwright, et Stephen Hawking, théoricien de la physique et de la cosmologie. (source: présentation de l'éditeur)

 

16.02.2009 - 02h49   

Le cerveau magnétique

L'activité des neurones produits des champs magnétiques que l'on peut mesurer grâce à un magnéto-encéphalogramme (MEG).

On sait aussi que le cerveau est réceptif aux champs magnétiques extérieurs. Comme dans le cerveau des oiseaux migrateurs, certains neurones du cerveau humain contiennent des cristaux de magnétite, un composé utilisé pour l'aiguille des boussoles.

Le cerveau serait donc un système ouvert, avec une fonction d'émetteur et de récepteur...



http://www.linternaute.com/science/biologie/comment/06/chemin-migration/chemin-migration.shtml

A l'intérieur du crâne des pigeons a été localisé un petit tissu particulier de 1 mm sur 2 qui contient plus de dix millions de petits cristaux allongés de magnétite.

Les biologistes ne savent toujours pas comment les oiseaux peuvent percevoir la position des cristaux de magnétite dans leur tête. Mais les pigeons voyageurs semblent affectés par les variations du champ magnétique. Relâchés à des endroits où le champ magnétique terrestre est anormalement élevé, ils ont du mal à retrouver leur chemin.

 

16.02.2009 - 00h44   



Comme on vient de le voir, le neurone a la même structure qu'un arbre...

Si nous n'avions pas un cerveau entre les deux oreilles et que nous trouvions par hasard des neurones... En les observant, même au microscope, nous douterions-nous que ces cellules minuscules, mêmes connectées à d'autres, puissent produire de la pensée...?

Dans une forêt, il y a des échanges de molécules entre les arbres, à la fois au niveau des racines et du feuillage.

Et si les forêts "pensaient"...?


15.02.2009 - 22h43   
Les mystères du cerveau


Le cerveau humain est constitué d'environ 100 milliards de neurones capables d'établir chacun jusqu'à 10.000 connexions. Le nombre de connexions potentielles est donc astronomique: 1 million de milliards (10 puissance 15).

Le cerveau compte également des cellules gliales, en nombre 10 à 50 fois plus important que les neurones. Longtemps, on a cru qu'elles ne jouaient qu'un role subalterne en facilitant les échanges entre les neurones. Mais on a découvert récemment que ces cellules gliales établissent elles aussi des connexions, à la fois entre elles et avec les neurones. Leur rôle exact est encore méconnu mais on sait que le cerveau d'Einstein contenait un nombre très important de ces cellules gliales.

Le cerveau est donc un système incroyablement complexe avec 2 réseaux complets qui travaillent en paralèlle et en interaction.

Par ailleurs, le cerveau est à la fois un système électrique, chimique, et probablement magnétique et quantique.


2 hémisphères
Au niveau physiologique, le cerveau est divisé en 2 hémisphères reliés au centre par un faisceau de fibres nerveuses par lesquelles transitent les échanges d'informations entre les 2 hémisphères.
L'hémisphère gauche commande la partie droite du corps. Il contrôle la parole, l'écriture, le calcul, et pense de façon logique et sérielle. C'est le cerveau rationnel.
L'hémisphère droit a une perception du monde plus spatiale, globale et intuitive. Il reconnait les formes et les visages, il pense de façon associative et holistique, et c'est aussi lui qui nous fait comprendre et apprécier l'art, la musique, ou la beauté de la nature. C'est le cerveau intuitif.

On a cru longtemps que chaque fonction était assurée par une zone précise du cerveau, dans l'un des 2 hémisphères. Nous savons maintenant que la plupart des fonctions activent plusieurs zones du cerveau réparties dans les 2 hémisphères (même si il y a souvent une dominante d'un coté ou de l'autre).

3 couches
Le cerveau est également constitué de 3 couches qui se sont formées successivement au cours de l'évolution des vertébrés. La premier cerveau, le plus proche de la moelle épinière, est le cerveau reptilien. Il gère le métabolisme, les réflexes et les besoins primaires (manger, se reproduire, fuir ou combattre). La 2è couche est le cerveau limbique, ou cerveau émotionnel, que nous avons an commun avec les autres mammifères. La 3è couche, la plus périphérique, est le cortex. Il apparait chez les mammifères évolués et permet le raisonnement, les capacités d'abstraction et de conceptualisation, et l'aptitude au langage.

Chez le chat ou le chien, le cortex est à peine présent. Son épaisseur est inférieure à 1 millimètre.
Chez l'homme, l'épaisseur du cortex est comprise entre 1 et 4,5 millimètres.

Circonvolutions
La couche extérieure du cerveau humain est plissée de circonvolutions, ce qui permet d'accroitre la surface du cortex, et donc l'intelligence. La surface du cortex humain atteint ainsi 2 mètres carrés.

Le cerveau du chat ou du chien a peu de circonvolutions. Elles sont plus nombreuses chez le singe, nettement plus chez l'homme, et encore plus chez... le dauphin, dont le cerveau est également plus volumineux que le cerveau humain, et avec une structure plus performante (détails dans le topic sur "l'intelligence animale").


Les neurones
Le neurone est une cellule dont la structure rappelle celle d'un arbre.
A partir du noyau et du corps cellulaire, le neurone étend un long prolongement appelé "axone" avec de multiples ramifications à son extrémité qui sont autant de connexions vers d'autres neurones. Le tronc de l'axone est entouré d'une gaine constituée de cellules gliales. C'est par l'axone que le neurone envoie une impulsion électrique vers d'autres neurones.

A l'opposé de l'axone, le neurone étend d'autres ramifications encore plus nombreuses et "fractalisées" à partir du corps cellulaire; ce sont les "dentrites". C'est par elles que le neurone reçoit les impulsions en provenance d'autres neurones.


La chimie des émotions
Lorsque les impulsions électriques en provenance des autres neurones atteint un certain seuil d'excitation, le neurone envoie alors une impulsion vers tous les autres neurones auxquels il est connecté en "sortie" (c'est à dire les neurones auxquels son axone est connecté).

Lorsqu'un neurone étend une connexion vers un autre, une ramification pousse jusqu'au neurone cible, se frayant parfois un long chemin entre des zones cérébrales éloignées. Cette ramification se termine par une sorte de bouton qui contient des messagers chimiques, les neuromédiateurs.






1. Mitochondrie
2. Vésicule synaptique avec des neurotransmetteurs
3. Autorécepteur
4. Fente synaptique avec neurotransmetteur libéré (ex : sérotonine ou dopamine)
5. Récepteurs postsynaptiques activés par neurotransmetteur (induction d'un potentiel postsynaptique)
6. Canal calcium
7. Exocytose d'une vésicule
8. Neurotransmetteur recapturé







L'influx nerveux envoyé par le neurone émetteur provoque un lâcher de ces neuromédiateurs dans la synapse, une mince fente de 2 nanomicrons entre la terminaison de l'axone et un récepteur présent à la surface du neurone cible. Chaque récepteur est comme une serrure dont la forme correspond à la molécule d'un neuromédiateur spécifique. Si la forme du récepteur correspond à celle de la molécule, celle-ci active le récepteur, ce qui augmente le niveau d'excitation du neurone cible.

Si une molécule étrangère à l'organisme a une forme similaire à celle d'un récepteur, elle activera le neurone correspondant de la même façon qu'un neuromédiateur. C'est le principe de certaines drogues.

Les neuromédiateurs sont "nettoyés" au bout d'un certain temps, car sinon, chaque stimuli, chaque sensation ou chaque pensée durerait une éternité.
Les médiateurs sont soit dégradés par une enzyme, soit "recapturés" par le neurone émetteur ou bien par les cellules gliales.

C'est là que certaines drogues comme l'extacy agissent également, en bloquant la recapture d'un neuromédiateur, en l'occurence la sérotonine, ce qui démultiplie la durée et l'intensité de son effet.


Il existe des neuromédiateurs qui excitent les neurones, et d'autres qui les inhibent. Il y a donc un jeu d'équilibre permanent entre l'accélérateur et le frein...

Chaque neurone n'émet qu'une seule sorte de neuromédiateur. Il existe ainsi des neurones à adrenaline, des neurones à dopamine, à sérotonine, etc.
Mais chaque neurone est excité par tous les neuromédiateurs pour lesquels il a développé des récepteurs.



Les principaux neuromédiateurs

La sérotonine
"Molécule du bonheur", elle a un effet essentiel sur l'humeur et l'anxiété : à concentration élevée, elle rend optimiste et serein. Elle aurait également très positifs des effets sur le sommeil, l'atténuation de la douleur, l'appétit et la pression artérielle. L'Ecstasy et le LSD accroissent fortement le taux de sérotonine. (mais attention à l'ecstacy, elle a aussi un effet toxique sur les neurones à sérotonine qu'elle finit par détruire)

Les endorphines
Les endorphines ont une forme moléculaire et un effet proche de la morphine. C'est la morphine naturelle du corps. Elles atténuent la douleur, diminuent la nervosité et donnent une sensation de bien-être. L'opium, tiré des graines de pavot avec lesquelles on produit aussi la morphine et l'héroine, a pour effet de se faire passer pour des endorphines auprès des récepteurs neuronaux.

La dopamine
Elle contrôle la stimulation de plusieurs zones du cerveau, et joue un rôle primordial dans la motivation.
La cocaïne empêche la recapture de la dopamine et accentue donc son action. La nicotine provoque aussi une augmentation de la transmission dopaminergique.

L'acétylcholine
C'est le premier neurotransmetteur qui a été découvert. Elle entre en jeu dans les aires du cerveau associées à la mémoire, l'attention, l'apprentissage. On note d'ailleurs une carence en acétylcholine chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer.

L'adrénaline
Elle agit comme un stimulant physique et mental. Elle accélère la vitesse de la respiration, dilate les pupilles et accroît le rythme cardiaque. Mais en excès, elle rend nerveux et peut entraîner la paranoïa.

Le glutamate
C'est le neurotransmetteur le plus courant (1/3 des transmissions synaptiques). Une carence en glutamate entraîne donc des difficultés d'apprentissage et de mémorisation à long terme.

Le cortisol
Cette neuro-hormone liée au stress mobilise les ressources énergétiques de l'organisme, augmente la tension, réduit l'appétit et le sommeil. L'excès de cortisol a des effets désastreux aussi bien sur l'organisme que sur l'humeur, le cortisol étant antagoniste de la sérotonine dont il altère les récepteurs.

GABA (gamma-amino butyric acid)
Le principal neurotransmetteur inhibiteur.


sujets associés:
Equilibre, la métaphore du surf
La connexion esprit-corps
Les dimensions de la conscience
Les NDE - Expériences aux frontières de la mort
Drogues & expériences



Ondes cérébrales

L'activité électrique du cerveau produit une oscillation électromagnétique mesurable grâce à l'électro-encéphalogramme (EEG).

Ces ondes ont une très faible amplitude, une fréquence très courte (quelques hertz), et une faible puissance (quelques microvolts)

Il existe 5 types d'ondes cérébrales, selon notre état intérieur et notre activité:

- Les ondes gamma (entre 20 et 40 Hz) sont produites pendant les moments d'intense concentration.

- Les ondes beta (entre 12 et 20 Hz) sont produites pendant la plupart de nos tâches ordinaires, lorsqu'on s'agite ou qu'on est occupé par des activités matérielles.

- Les ondes alpha (entre 8.5 et 12 Hz) sont produites dans état de conscience apaisé, lorsque nous sommes relaxés, contemplatifs, laissant aller notre imagination. Elles sont produites également lorsqu'on se détend en fermant les yeux, notamment avant de s'endormir.

- Les ondes theta (entre 4.5 et 8 Hz) sont produites pendant le sommeil, ou bien dans des états modifiés de la conscience, par exemple sous l'effet de certaines drogues ou de l'hypnose.

- Les ondes delta (inférieures à 4 Hz) sont produites pendant la phase de sommeil paradoxal, c'est à dire quand nous rêvons.
Elles peuvent être produites à l'état éveillé chez les très jeunes enfants, ou bien dans des états modifiés de la conscience.

 

15.02.2009 - 04h13   

Les découvertes d'exoplanètes se sont multipliées depuis 10 ans,
et il s'avère que les systèmes similaires au système solaire ne sont pas la règles mais l'exception.

La plupart des exoplanètes trouvées sont des géantes gazeuses qui orbitent très près
de leur étoile dont elles font le tour en quelques jours.

Et dans la plupart des systèmes solaires trouvés, les planètes ont des orbites instables
et souvent très éliptiques, ce qui est peu propice au développement de la vie.

Vu le nombre d'étoiles dans une galaxie et le nombre de galaxies dans l'univers,
la vie existe très probablement ailleurs, sur de multiples planètes.
Mais dans chaque galaxie, les planètes abritant une vie intelligente
pourraient être relativement rares.

Ce qu'on connait maintenant des exoplanètes et de leurs systèmes nous amène
à réévaluer à la baisse l'équation de Franck Drake qui évalue de manière logique
le nombre de civilisations avancées qui existent dans notre galaxie...

Cela renforcerait le caractère unique de chaque planète, et donc notre responsabilité
à préserver la vie sur Terre et à réussir un développement harmonieux de notre civilisation...

Un documentaire récent à propos de la recherche des exoplanètes...

part 1:




part 2:




part 3:


13.02.2009 - 04h50   

Oui ! Comme c'est prévu par le modèle des supercordes, dans certaines dimensions, il n'y a ni temps ni espace. Autrement dit, tous les temps y existent simultanément.

Dès lors, le présent pourrait être attiré par son futur qui agirait comme un attracteur.

C'est ce qui pourrait aussi expliquer les phénomènes de prescience des événements.

Dans certains états de la conscience, il semble y avoir une communication ou une symbiose de l'esprit avec ce niveau de la réalité où temps et espace sont abolis. Nous pouvons "voir le futur".

Cela n'induit pas pour autant un déterminisme. Tout n'est pas écrit. Nous ne voyons que des futurs possibles, dont la probabilité fluctue en permanence en fonction de nos pensées et actions accumulées.

Plus l'événement est proche, plus les probabilités sont établies de façon quasiment définitive. C'est un peu comme un sondage bouclé à 2000 personnes; quand 1900 ont déjà répondu, les 100 derniers ne changent pas beaucoup le résultat. Ceci dit, il est quand même possible de modifier radicalement les causalités à la dernière minute par une pensée ou une action décisive, surtout si le jeu est serré, avec peu d'écart entre les probabilités les plus "lourdes"...

Mais il est possible que ces fluctuations soient malgré tout guidées, attirées par un "rêve" qui attire à lui les événements, en étirant les probabilités. Un rêve qui émanerait à la fois de cette "meta-conscience" (à l'échelle de l'univers) mais aussi des êtres conscients (à l'échelle de leur vie et de leur monde).

Le rêve serait lui aussi une co-création... fractale !

A dream within a dream...



 

12.02.2009 - 23h30   

Connexion entre les sujets, connexions entre les neurones, connexions dans la conscience de l'univers...!

Et connexion aussi avec l'image qui illustre le forum...

Peut-être sommes-nous dès le départ influencés, guidés, par ce que nous avons déjà réalisé dans le futur...

 

12.02.2009 - 22h57   

Alors... Si on raccorde ça également aux automates cellulaires, l'univers serait une meta-conscience, auto-évoluant, s'auto-organisant, suivant des principes évolutifs et non figés.

Le groupe "The Orb" a appelé un de ses morceaux: "A huge ever growing pulsating brain that rules from the center of the Ultraworld"

Le morceau dure 18 minutes, et il donne une bonne idée de ce que serait cette "meta-conscience" si on voyageait dans ses "nappes d'informations" qui défileraient tandis que nous les traverserions...






 

12.02.2009 - 22h43   
Structure neuronale de l'univers

Les pièces du puzzle s'assemblent pour dessiner les contours de cette "conscience de l'univers"... cette dimention immatérielle faite d'information et de conscience et qui sous-tend la matière.

Quand on regarde l'univers avec un regard extérieur au système solaire, les étoiles avec leurs planètes rappellent les atomes. Mais déjà, une galaxie ressemble à une cellule. Et si on prend suffisamment de recul pour percevoir l'univers dans son ensemble, à une échelle où chaque "pixel" est un amas de galaxies, la structure qui apparait est clairement cellulaire, et plus particulièrement neuronale.

L'analogie de structure entre l'univers et les neurones est frappante sur cette image au microscope électronique...





 
Dans les deux cas, la structure est faites de filaments qui relient des zones de plus forte concentration d'information et de conscience.

Dans l'univers, à l'image du cerveau (ou l'inverse), les zones de plus grande concentration de galaxies sont également celles où l'on trouve la plus grande concentration de formes de vies ayant une conscience.

Chacun de nous est une parcelle de la conscience de l'univers !

 

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