Fin de la démocratie  

27.10.2016
L'UE s'assoit encore une fois sur la volonté du peuple
L'UE a maintes fois démontré son mépris pour la démocratie et la volonté des peuples. Les rares fois où les peuples peuvent exprimer leur avis par un référendum ou une élection, les dirigeants de l'UE s'assoient dessus. On l'a vu avec le rejet du projet de constitution par les Français et les Néerlandais, et finalement adopté presque à l'identique par voie parlementaire sous le nom de "traité de Lisbonne". On l'a vu encore avec l'Irlande et le Danemark qu'on a fait revoter jusqu'à ce que les textes voulus par l'UE soient acceptés. On l'a vu enfin avec la Grèce qui a élu un gouvernement opposé aux mesures d'austérité imposées par l'UE et qui a confirmé son refus de ces mesures par référendum quelques semaines plus tard, mais dont le gouvernement a été obligé de plier le pistolet sur la tempe.

Une nouvelle illustration vient d'avoir lieu avec le CETA, cet accord multilatéral avec le Canada et équivalent au TAFTA, qui vient d'être rejeté par la Wallonie, bloquant l'adoption du texte par la Belgique et donc par l'Europe toute entière, tous les pays-membres de l'UE devant ratifier l'accord.

Guy Verhofstadt, président du groupe des Libéraux au parlement européen, candidat en 2014 à la présidence de la Commission européen et ancien premier ministre belge, a suggéré de renégocier le CETA avec une compétence exclusive de la Commission, c'est à dire sans que l'approbation des états soit nécessaire.

https://francais.rt.com/international/28058-ceta--selon-guy-verhofstadt-ue-doit-contourner-veto-wallon

Comme le TAFTA, le CETA est bien plus qu'un accord de libre-échange. Le plus important pour les multinationales (et donc pour l'UE totalement à leur service) est la disposition qui permettra aux multinationales d'attaquer en justice, devant des tribunaux privés, les états prenant des mesures nuisibles à leurs profits, en faisant payer à ces états des pénalités financières, faisant ainsi sauter toutes les lois protégeant l'environnement, les salariés ou les consommateurs, et ce quels que soient des gouvernements élus. C'était déjà la disposition centrale de l'AMI en 1998 et qui avait échoué suite à son rejet par la France, suivie ensuite par d'autres pays. Mais les multinationales et leurs valets néolibéraux ne renoncent jamais. Comme l'UE, Ils reviennent à la charge autant de fois que nécessaire jusqu'à ce qu'ils obtiennent ce qu'ils veulent.


Fin de la démocratie, Europe


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26.10.2016
La Chine trace la voie pour un totalitarisme "moderne"
Au début de la mondialisation néo-libérale et des délocalisations massives vers la Chine qui s'en sont suivies, les Occidentaux ont commis 2 erreurs d'appréciation majeures.

Tout d'abord, ils ont cru que la Chine se bornerait à être "l'atelier du monde", en restant centrée sur l'industrie manufacturière. En réalité, grâce aux transfert de technologies réalisés par les multinationales occidentales et à la possibilité pour les Chinois d'observer de près les méthodes de production dernier cri, la Chine a rapidement rejoint le niveau technologique des pays occidentaux et s'est mise à produire des produits hautement technologiques, notamment dans le domaine de l'électronique et du numérique. Mais grâce à son enrichissement et aux actions bien pensées et bien coordonnées d'un état très interventionniste (contrairement aux gouvernements occidentaux qui ont abandonné toute politique industrielle en laissant le champ libre à leurs multinationales), la Chine a remarquablement développé sa recherche scientifique et technologique. Elle est désormais sur le point de dépasser les pays occidentaux. Il ne se passe plus un mois sans que soient annoncés des réalisations où la Chine est à l'avant-garde de la technologie. Ainsi, le super-calculateur le plus puissant du monde a longtemps été américain, il est désormais chinois. La Chine vient aussi de lancer le premier satellite quantique. Dans le domaine militaire, elle a aussi mis au point un missile intercontinental hypersonique.

La deuxième énorme erreur des Occidentaux a été de croire que le développement économique et l'accroissement des échanges amènerait la Chine à "libéraliser" son régime, avec à la fois plus de "démocratie", une conversion au néo-libéralisme, et une intégration (ou plutôt une soumission) aux réseaux d'influence du pouvoir mondial réel.

En réalité, la Chine n'est pas aux avant-postes du futur uniquement dans le domaine technologique. Elle l'est aussi dans le domaine politique. Ce n'est pas la Chine qui est appelée à adopter le modèle occidental, mais plutôt l'Occident qui va tendre à adopter le modèle politique chinois. Car celui-ci est la démonstration qu'un régime non démocratique est parfaitement compatible avec une société de consommation et "l'économie de marché", contrairement à ce qu'ont toujours cru les "experts" et intellectuels occidentaux.

Le régime des pays occidentaux est déjà en train de se rapprocher du modèle chinois. La démocratie y est de plus en plus relative, la surveillance des citoyens par l'état est de plus en plus développée et omniprésente, et les éventuelles manifestations sont de plus en plus violemment réprimées par une police de plus en plus militarisée. Certes, il y a encore des élections pour la forme, mais aucun des candidats ayant une chance d'être élu (c'est à dire disposant des financements et des réseaux nécessaires) ne représente les aspirations des citoyens. Et quel quels soient les candidats élus, ils appliqueront au final la même politique, celle élaborée en amont par le pouvoir économique et financier, La "démocratie" occidentale n'a jamais autant été une oligarchie, où le pouvoir est exercé par des personnes cooptées au sein d'une élite qui concentre à la fois le pouvoir et les richesses. Exactement comme en Chine où les dirigeants sont renouvelés à peu près au même rythme que dans les pays occidentaux mais sans être élus, coopté au sein d'une élite politique, celle des dirigeants d'un Parti unique.

Il est de plus en plus probable que la société future sera quelque part entre le "meilleur des mondes" d'Huxley et "1984" d'Orwell. Une dictature, mais "moderne", hautement technologique, et où le citoyen moyen n'aura pas conscience d'être dans une prison ni d'être un esclave. Mais où ceux qui ne s'intégreront pas au système seront impitoyablement éliminés.

Là encore, la Chine vient d'ouvrir la voie, cette fois pour le totalitarisme du futur...



Le mois dernier, le régime à décidé l'instauration d'un système de notation de chaque citoyen, avec une évaluation des comportements quotidiens par l'attribution de bons ou de mauvais points grâce à la surveillance électronique et au "big data", c'est à dire l'exploitation de l'ensemble des données administratives ou personnelles. Ainsi, des infractions routières, dire du mal du Parti, adhérer à une religion jugée indésirable, ou délaisser ses parents âgés rapporteront des mauvais points qui diminueront les avantages ou allocations attribuées par l'état, ou qui réduiront l'accès aux meilleurs emplois. Inversement, les bons points permettront d'obtenir plus facilement un crédit, d'inscrire ses enfants aux meilleurs écoles, etc.

En ajoutant à cela une sélection génétique des naissances, domaine dans lequel la Chine est également pionnière (n'ayant pas eu à s'encombrer de contraintes éthiques), nous obtenons le parfait "meilleur des mondes"...

Plus d'infos:
http://dailygeekshow.com/chine-note-citoyens/
http://www.latribune.fr/economie/international/chine-le-big-data-pour-noter-les-citoyens-et-sanctionner-les-deviants-610374.html


Fin de la démocratie, Big Brother


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21.02.2016
Prochaine crise financière: relier les points
Tout le monde en est conscient, les bulles spéculatives se sont multipliées, les banques prennent des risques toujours plus grands et accumulent les produis financiers toxiques. La probabilité d'une nouvelle crise financière encore plus dévastatrice que celle de 2008 est donc élevée.

Si cela arrive, les états déjà surendettés ne pourront venir en aide aux banques en empruntant comme ils l'ont fait en 2008. La création de monnaie a également atteint ses limites, le bilan comptable des banques centrales étant déjà catastrophique suite à leurs injections massives de liquidités pour soutenir les marchés financiers et à leurs rachats de dettes d'états qui ne seront jamais en mesure de tout rembourser.

L'oligarchie qui détient le pouvoir mondial réel ainsi que ses serviteurs politiques sont bien conscients de tout cela. Et ils ont déjà prévu à quelle "solution" il vont recourir pour renflouer à nouveau les banques: elles seront autorisées à s'approprier l'argent des déposants. Cette autorisation déjà été donnée aux banques par l'Union européenne après avoir été appliquée à Chypre pour tester les réactions de la population, réactions qui se sont avérées être faibles.

Mais Chypre est un petit pays. Dans des pays plus grands et plus peuplés et où les tensions sociales préexistantes sont déjà fortes, les réactions pourraient être plus importantes et plus violentes.

Comme aux échecs, il est donc nécessaire de couvrir son attaque, autrement dit de prendre préalablement les dispositions nécessaires pour mater une éventuelle révolte. Les polices occidentales se sont massivement équipées en armes "non létales" de plus en plus offensives. Elles ne tuent pas, du moins dans la plupart des cas, mais elles infligent des souffrances importantes et peuvent laisser des séquelles à vie.

D'autre part, les islamistes ont fourni le prétexte à de multiples lois liberticides successives, incluant en France un considérable assouplissement des conditions nécessaires pour déclarer l'état d'urgence et le prolonger indéfiniment. L'article 1 de la nouvelle loi qui vient d'être adoptée par l'Assemblée nationale permet de déclarer l'état d'urgence en cas "d'atteintes graves à l'ordre public" ou "d'événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique". Des conditions tellement vagues que ça pourra être tout ce qu'un gouvernement voudra.

Tout est prêt désormais pour un nouveau hold-up au bénéfice des banques, a une échelle encore plus grande qu'en 2008.


Nouvel ordre économique, Fin de la démocratie



29.05.2014
Méthodes pour un parfait contrôle des masses
source: syti.net

"Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s'y prendre de manière violente. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l'idée même de révolte ne viendra même plus à l'esprit des hommes. L'idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.

Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l'éducation, pour la ramener à une forme d'insertion professionnelle. Un individu inculte n'a qu'un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l'accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l'information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe: on diffusera massivement, via la télévision, des informations et des divertissements flattant toujours l'émotionnel ou l'instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d'empêcher l'esprit de penser.

On mettra la sexualité au premier plan des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n'y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l'existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d'entretenir une constante apologie de la légèreté, de sorte que l'euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.

Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur - qu'il faudra entretenir - sera celle d'être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.

L'homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu'il est: un veau, et il doit être surveillé comme doit l'être un troupeau. Tout ce qui permet d'endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l'éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d'abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu'il est très facile de corrompre un individu subversif: il suffit de lui proposer de l'argent et du pouvoir."


 

Extrait du livre "Sagesse et révolte" de Serge Carfantan.



Fin de la démocratie, Manipulations, Contrôle social



12.09.2012
Les armes électromagnétiques
Les Etats-Unis mais aussi la Russie et la Chine développent en secret un nouveau type d'arme: les armes électromagnétiques, ou armes à énergie dirigée (dites "DEV", pour Directed Energy Weapons).

Ces armes peuvent faire griller tous les composants électroniques dans un rayon de plusieurs kilomètres. Si une ville était attaquée par une arme de ce type, les réseaux électriques et les communications ne fonctionneraient plus, ainsi que les voitures, les ordinateurs, et la quasi totalité des appareils que nous utilisons, ce qui créerait une situation de chaos total. L'attaque peut être effectuée en larguant une bombe depuis un avion, ou à partir du sol en utilisant les propriétés réfléchissantes de la ionosphère. C'est l'une des utilisations possibles de HAARP en Alaska, l'émetteur le plus puissant de la planète, toutes catégories d'émetteurs confondues.

Selon la puissance et les longueurs d'ondes utilisées, les armes électromagnétiques peuvent également être utilisées dans la guerre contre le Peuple, avec des moyens inédits pour réprimer les manifestations jusqu'à 1 km de distance. Avec un effet similaire à celui d'un four à micro-ondes, ces armes peuvent bruler la peau ou donner aux manifestants la sensation de cuire de l'intérieur, et ce ne serait pas qu'une sensation. En poussant un peu la puissance, il est possible de carboniser entièrement une personne en laissant intact ce qui est autour d'elle. Cela a été testé en conditions réelles par l'armée américaine en Irak et en Libye. Voici ce qu'il reste d'une personne tuée par cette arme:



D'autres fréquences permettent d'aveugler momentanément les manifestants, avec un risque que cette cécité soit permanente si on se trouve trop près de la source. Ces armes sont cependant considérées officiellement comme "non létales". Elles sont désormais au state de la production. Le Pentagone a passé commande, et nul doute que si sarkozy avait été réélu, il en aurait équipé la police française, tout comme il l'avait fait pour les tasers et les flashballs.

Ces armes ont l'apparence d'un panneau de taille assez réduite pour être monté sur une jeep ou une fourgonnette de la police:




Un documentaire sur les armes électromagnétiques: voir la vidéo


Fin de la démocratie, Géopolitique


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11.05.2012
Stay Behind, l'armée secrète américaine en Europe
Licio Gelli, grand maitre de la loge maçonnique P2

"Stay Behind" est un réseau européen créé par la CIA pendant la guerre froide. Au départ, son but était l'organisation d'une résistance armée pour le cas où l'Union Soviétique envahirait l'Europe. Mais très vite sa mission est devenue de s'ingérer dans la politique des états pour le choix des dirigeants et des gouvernements et l'organisation d'attentats afin de les attribuer à l'extrême gauche et ainsi inciter les populations à voter pour les partis de droite.

En France, Stay Behind est derrière le retour de De Gaulle au pouvoir en 1958. Mais suite à son manque de docilité envers les Etats-Unis, Stay Behind a oeuvré contre lui en soutenant le putch des généraux à Alger. Ce à quoi De Gaulle à réagi de façon radicale en faisant sortir la France de l'OTAN.

En Allemagne, Stay Behind a constitué une armée secrète composée en partie d'anciens nazis et organisé des attentats qui ont été attribués à la "fraction Armée Rouge", une organisation d'extrême gauche.

En Belgique, Stay Behind est à l'origine des tueries sanglantes commises de 1982 à 1985 dans des supermarchés par ceux qu'on a appelé "les tueurs fous du Brabant".

Mais c'est en Italie que Stay Behind a été le plus actif à travers une organisation nommée "Gladio" (le Glaive), avec des attentats organisés conjointement avec les services secrets italiens, la loge maçonnique P2 et des groupes d'extrême droite, notamment l'attentat de 1980 à la gare de Bologne où une bombe placée dans la salle d'attente a fait 85 morts et plus de 200 blessés.

Au plus haut niveau, les gouvernements européens connaissaient l'existence et les activités de Stay Behind dont ils ont été complices et grâce auquel ils ont souvent pu se maintenir au pouvoir ou y accéder. En revanche, les élus des parlements ont été soigneusement tenus dans l'ignorance, au mépris des constitutions et des principes démocratiques.

Voici 4 documentaires pour tout savoir sur "Stay Behind"...

1950-1990, Le scandale des armées secrètes de l'OTAN

L'Orchestre Noir - Opération Gladio

Le réseau Gladio, armée secrète d'Europe

Licio Gelli, le grand marionnettiste


Et quelques articles:

Stay behind - les réseaux d'ingérence américains

Quand le stay-behind portait De Gaulle au pouvoir

Quand le stay-behind voulait remplacer De Gaulle

Gladio/ Stay behind/ P2: une nouvelle milice parallèle se structure


Fin de la démocratie, Empire US


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13.01.2012
L'oligarchie
Nous sommes dans un régime qui se situe entre l'oligarchie (en grec, le pouvoir d'un petit nombre), une élite qui débat entre elle puis impose ses décisions à la collectivité, et la ploutocratie (le pouvoir des plus riches).

Définitions de Wikipedia:
"Une oligarchie - du grec oligos (peu nombreux) et arkhê (commandement) - est une forme de gouvernement dirigé par un petit groupe de personnes qui forment une classe dominante. L'oligarchie peut être faite des meilleurs (« aristocratie » au sens étymologique), des plus riches (ploutocratie), des technocrates (technocratie), des Anciens (gérontocratie), de ceux qui bénéficient de la force ou de tout autre pouvoir de fait."

"La ploutocratie: (du grec ploutos: richesse; kratos: pouvoir) consiste en un système de gouvernement où l'argent constitue la base principale du pouvoir. D'un point de vue social, cette concentration du pouvoir dans les mains d'une classe sociale s'accompagne de fortes inégalités et d'une faible mobilité sociale."


A l'inverse, la démocratie est définie comme "le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple".

Or aujourd'hui, c'est clairement le pouvoir des riches, par les riches et pour les riches.

Nous sommes donc de fait dans une oligarchie, de la sous-catégorie ploutocratie.


Deux livres intéressants sur le sujet: tout d'abord celui d'Hervé Kempf, auteur de "L'oligarchie c?a suffit, vive la démocratie" dans lequel il écrit:

"Sommes-nous en dictature ? Non. Sommes-nous en démocratie ? Non plus. Les puissances d'argent ont acquis une influence démesurée, les grands médias sont contrôlés par les intérêts capitalistes, les lobbies décident des lois en coulisses, les libertés sont jour après jour entamées. Dans tous les pays occidentaux, la démocratie est attaquée par une caste. En réalité, nous sommes entrés dans un régime oligarchique, cette forme politique conçue par les Grecs anciens et qu'ont oubliée les politologues: la domination d'une petite classe de puissants qui discutent entre pairs et imposent ensuite leurs décisions à l'ensemble des citoyens.

Si nous voulons répondre aux défis du XXIe siècle, il faut revenir en démocratie: cela suppose de reconnaître l'oligarchie pour ce qu'elle est, un régime qui vise à maintenir les privilèges des riches au mépris des urgences sociales et écologiques.

Car la crise écologique et la mondialisation rebattent les cartes de notre culture politique: l'Occident doit apprendre à partager le monde avec les autres habitants de la planète. Il n y parviendra qu'en sortant du régime oligarchique pour réinventer une démocratie vivante. Si nous échouons à aller vers la Cité mondiale, guidés par le souci de l'équilibre écologique, les oligarques nous entraîneront dans la violence et l'autoritarisme."

Autre livre qui vient de sortir, celui de Sophie Coignard, "L'oligarchie des incapables", consacré plus particulièrement à la France.

Voici son interview sur France Info:





Hervé Kempf dans l'émission de Christophe Tadeï en février 2011:




Une vidéo où Jean-Luc Mélenchon dénonce ouvertement l'oligarchie et son club "Le Siècle":



A voir sur syti.net à propos d'une petite sauterie organisée par Alain Minc l'été dernier: "Petite fête entre amis de l'oligarchie"


Fin de la démocratie


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