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| Messages et articles de Alter Egaux
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Zyaama Suurya a écrit:
J'y suis déjà allé et c'est une très belle région, merci pour les photos!
J'ai fait mieux d'y aller, j'y ai vécu enfant pendant quelques années.
De mon point de vue, c'est probablement le meilleur endroit dans l'hexagone pour mettre de la distance entre les villes et vous, en cas de dégradation avancée du système.
Notamment parce que les centrales nucléaires françaises sont à une bonne distance (en cas d'accident), mais surtout, parce que c'est vallonné, et qu'il y a les barrages hydroélectriques qui ont déjà sauvé l'Europe d'un black-out probablement catastrophique.
J'ai hérité d'un corps de ferme typique aveyronnais, dans les années 2000. Je le reconstruis au fur et à mesure de mon temps, et l'avancement des travaux est continue depuis presque 10 ans maintenant, habitable les belles saisons, mais plus difficile l'hiver (pour le chauffage).
Je suis plus haut que Xo sur la carte du département, plutôt à 50 km au nord de Rodez, en Aveyron du Nord, à proximité des barrages hydroélectriques.
Travaillant sur le Peak Pétrolier depuis 2005, l'intuition de rebâtir le corps de ferme s'est muée en volonté ferme de recréer un point de chute acceptable en cas de déstabilisation grave de nos économies occidentales.
Le corps de ferme (source, 9 hec, chauffage bois, réserve gibier, four bois, bois, exposition sud, etc...) est situé dans un petit hameau dont une maison est à vendre. Le corps de ferme a été conçu pour recevoir plusieurs couples, orienté « maison familiale ».
En gros, j'ai ouvert la possibilité à ma famille élargie (cousins, etc...) de venir se « réfugier » en cas d'effondrement économique, temporairement, ou plus durablement.
En complément, je suis devenu un redoutable tireur à l'arc en salle (dont j'envisage de passer au tir en campagne, puis à la chasse), je me suis mis à pêcher le carnassier (truite, perche, sandre) et accessoirement des écrevisses pour faire festin en Août. J'ai aussi appris X métiers en retapant le corps de ferme.
J'ai aussi commencé à recontacter mes amis d'enfance qui sont restés, pour remettre du lien et de la solidarité lorsque se deviendra vital.
Ceci dit, en Aveyron, il y a mille endroits idéals pour ce type de projet. C'est un excellent choix tactique et stratégique, à court terme et long terme.
Croyez-moi, pour avoir étudié le tout sur bien des angles, l'Aveyron est un choix excellent.
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| Morano piégée par Dahan : "J'ai pas envie que ça devienne le Liban chez moi" :
"Je trouve que Marine Le Pen a beaucoup de talent". Piégée au téléphone par l'humoriste Gérald Dahan, qui s'est fait passer pour le N°2 du Front national, Louis Aliot, sur les ondes de Sud Radio jeudi 14 juin, Nadine Morano a fait preuve d'une grande indulgence envers le parti d'extrême droite.
Après avoir lancé un appel aux électeurs du FN, au soir du premier tour, puis son interview à Minute, la candidate dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle, arrivée deuxième derrière le candidat PS, a déclaré à Dahan : "Marine Le Pen a beaucoup de talent. Elle a un talent oratoire, elle a beaucoup de talent. Si c'était pas un interlocuteur, elle serait pas sur les plateaux télé". Et d'ajouter : "Il y a des projets de sujets de société avec lesquels je suis d'accord avec vous".
Interrogée par le faux Aliot sur la possibilité de "discussions au lendemain des législatives", elle répond : "Vous êtes très très sympathique. Il faudrait qu'on parle de ça à un autre moment, je suis en train de faire campagne là". En parlant des socialistes, elle s'insurge soudain : "Ils vont nous foutre dans une merde comme jamais ! La droite et la gauche, c'est pas pareil. Ils vont nous mettre le droit de vote des étrangers, je sais pas si vous vous en rendez compte. J'ai pas envie que ça devienne le Liban chez moi". L'ancienne ministre UMP finit par demander son numéro de portable au responsable FN.
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| Virage républicain : la ligne Copé domine. A suivre donc...
L'UMP refuse la stratégie du front républicain contre le FN
À l'issue de la réunion du bureau politique du parti, Jean-François Copé a justifié la position du «ni PS-ni FN» pour le second tour des législatives. Une ligne déjà mise à mal par le retrait d'un candidat au profit du FN dans les Bouches-du-Rhône.
Pas de désistement en faveur du PS ni d'alliance avec le FN. C'est la position qu'a adopté l'UMP cet après-midi, lors de son bureau politique extraordinaire. Alors que le PS a appelé dimanche soir au «désistement républicain» pour «faire barrage au FN» dans les 61 circonscriptions dans lesquelles le parti frontiste sera présent au second tour, l'état-major de l'UMP s'est prononcé en faveur de la ligne du «ni-ni». [b]Une ligne que Jean-François Copé a défendue à l'issue de la réunion à l'Assemblée[/b].«[u]Dans les situations de triangulaires, nous demandons à la totalité de nos candidats qui sont en situation de se maintenir de le faire. Dans le cas des duels qui opposeraient le FN aux candidats de gauche, il n'est pas question de voter pour le candidat du FN ni pour un candidat socialiste[/u] qui aurait fait le choix de l'alliance avec l'extrême-gauche de Jean-Luc Mélenchon», a-t-il expliqué. «Il n'est pas question d'appeler à voter pour un parti dont on ne partage pas les idées et les propositions», déclarait déjà lundi matin Bruno Le Maire au sujet du PS.
Jean-François Copé justifie cette position par les alliances qu'il prête au PS avec la gauche radicale. «C'est quand même extravagant qu'il y ait à ce sujet ce procès d'intention tellement parisien, alors que personne ne demande rien au PS qui s'allie avec Jean-Luc Mélenchon, qui explique que Fidel Castro n'est pas un dictateur», s'insurgeait-il lundi matin sur Europe 1. «Le FN et le Front de gauche proviennent des mêmes extrémismes et des mêmes populismes. Les propos de Mr Mélenchon n'ont rien à envier à ce que l'on entend du côté du Front de droite», a-t-il ajouté à l'issue du bureau politique.
Roland Chassain se retire au profit du FN
Un argumentaire que le député maire de Meaux avait déjà développé lors des dernières cantonales, au cours desquelles l'UMP avait déjà adopté la position du «ni-ni». À l'époque, plusieurs personnalités comme François Fillon ou Nathalie Kosciuszko-Morizet s'étaient désolidarisées de cette ligne en appelant clairement à voter contre le FN. Derrière la question de la stratégie électorale, c'est donc un nouvel épisode de la guerre Copé-Fillon qui se jouait lundi après-midi au bureau politique. Dimanche soir, la sénatrice Chantal Jouanno, qui soutient ouvertement l'ex-premier ministre dans la course à la présidence de l'UMP, a réaffirmé qu'il fallait «faire un barrage absolu» au parti de Marine Le Pen.
D'autres à l'UMP pensent en revanche à se désister en faveur du Front national. Dans la seconde circonscription du Gard, par exemple, le député UMP sortant Étienne Mourrut, qualifié pour le second tour loin derrière le frontiste Gilbert Collard et la socialiste Katy Guyot, hésite à maintenir sa candidature. «On réfléchit. Ce sera une décision collective prise avec les militants et sympathisants, à la base», expliquait-il dimanche soir. Comprendre: les consignes de la direction parisienne de l'UMP sur le refus d'alliance avec le FN n'entrent pas en ligne de compte. Dans la 16e circonscription des Bouches-du-Rhône, l'UMP Roland Chassain, lui aussi arrivé en 3e position derrière le FN et le député socialiste sortant Michel Vauzelle, a décidé de sauter le pas: il se retire de la course pour maximiser les chances de la candidate frontiste Valérie Laupies de battre le socialiste. Un choix qu'a condamné Jean-François Copé.
Une autre attitude pourrait susciter des remous au sein de l'UMP: celle de Nadine Morano, devancée par le socialiste Dominique Potier dans sa circonscription de Meurthe-et-Moselle, qui a appelé les électeurs frontistes, «avec lesquels (elle) partage les mêmes valeurs», à voter pour elle. Jean-François Copé, lundi matin, s'est voulu conciliant: «Ce qui compte, ce ne sont pas les mots, ce sont les actes. Chacun sait qu'il n'y a pas d'alliance, mais chacun sait qu'avec Nadine Morano nous avons une personnalité formidable. Je lui apporte tout mon soutien».«On a fait cette campagne sur nos valeurs, on la fera au second tour de la même façon», a rappelé dimanche soir François Fillon, dans ce qui pourrait ressembler à un rappel à l'ordre.
http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/06/11/01039-20120611ARTFIG00590-l-ump-refuse-la-strategie-du-front-republicain-contre-le-fn.ph
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Sylvain a écrit:
Un très bon documentaire sur les coulisses de la campagne des différents candidats de cette élection présidentielle...
Oui, fait par Thomas Legrand (chroniqueur à France Inter), qui fait le matin des chroniques assez pertinentes.
Exemple :
Jeudi 31 mai 2012, la chronique de Thomas Legrand passait inaperçu sur France Inter. Mitterrand avait échoué à réformer et démanteler la françafrique et les réseaux Foccart, qui pourrissement la République Française. Hollande va t il essayer ?
Pascal Canfin va-t-il durer ?
Ce matin, [b]vous évoquez une probable petite révolution qui est en train de passer inaperçue[/b]… !
Oui, une petite révolution (pas encore certaine mais toujours possible) dans le monde du développement et de la coopération. On ne s’y est pas trop attardé mais le ministre délégué, en charge de la question est un écologiste : Pascal Canfin. Jusque là député européen, Pascal Canfin fut aussi le conseiller économique d’Eva Joly pendant la campagne. Bref, le jeune ministre n’a rien à voir avec le monde du développement et de la diplomatie. C’est un spécialiste des questions financières qui s’est intéressé de près à la lutte contre les paradis fiscaux. Il est notamment à l’origine de l’organisation Finance Watch qui prétend dénoncer les dérives du monde de la finance. Autant dire que si François Hollande (qui a clamé pendant sa campagne être l’ennemi du monde de la finance) a placé Pascal Canfin à ce poste pour qu’il y fasse ce qu’il sait faire… Il faudra lui fournir une protection policière solide et surtout une protection politique à toutes épreuves. On sait qu’une partie non négligeable de l’aide au développement -qu’elle soit bilatérale, qu’elle passe par l’agence Française du développement, qu’elle soit sous forme de prêt ou de don- est détournée, se perd dans les méandres de la corruption, au travers d’intermédiaires douteux et peu fiables. Une bonne part de cette aide s’évapore en optimisation fiscale et finit dans des banques d’îles du Pacifique.
Ce qui rend la polémique sur le chiffrage de l’aide au développement assez dérisoire…
Oui, parce que le but politique toujours affiché, c’est d’atteindre 0,7% du PIB. On en est loin et les contraintes financières ne permettront pas d’augmentations. Du coup ça parait évident de s’intéresser à ce qui est vraiment fait avec le peu d’argent consacré au développement et de lutter contre la corruption. Seulement lutter contre la corruption en Afrique, c’est aussi luter contre les corrupteurs. D’autres ministres de la coopération ou du développement (assez peu en réalité) s’y sont attaqués. On se souvient de Jean-Pierre Cot nommé en 81 et poussé à la démission en 82 ; on se souvient, plus récemment, de Jean-Marie Bockel dont Omar Bongo avait demandé et obtenu de Nicolas Sarkozy le départ du ministère pour simplement avoir fait semblant de vouloir défier la Françafrique. A chaque fois, la cellule Afrique de l’Elysée court-circuite le ministre. Pour l’instant il n’y a pas de cellule Afrique auprès de François Hollande et la volonté de clarifier l’aide au développement semble sincère. Il faudra surveiller ça de près et sur la durée. Des organisations comme Sherpa, le CCFD ou Transparence Internationale, mais aussi la presse y veilleront. Le fait que Pascal Canfin ne soit pas du même parti politique que celui du Président est aussi un élément rassurant. Il y a quelques tests à venir. Est-ce que le parquet (donc l’exécutif) va continuer à enfreindre les actions en justice des associations qui luttent pour la restitution des biens mal acquis entassés en France par les familles de potentats africains ? Est-ce que le ministre Canfin pourra réactiver les processus de restitutions aux pays d’origine d’avoirs illicites, processus en sommeil depuis 2005 ? En fait la question est simple : Pascal Canfin va-t-il durer ? Ce serait une petite révolution… Une révolution pas spécialement spectaculaire mais sacrément salutaire !
Source
Sa fiche Wiki permet d'être optimiste, malgré le défi monumental que représente une rupture avec le système françafrique :
Au Parlement européen, il est membre de la commission des affaires économiques et monétaires, de la commission spéciale sur la criminalité organisée, la corruption et le blanchiment de capitaux et de la délégation pour les relations avec les États-Unis. Il est membre suppléant de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs et de la délégation pour les relations avec la République populaire de Chine3. Il est vice-président de l'intergroupe services publics du Parlement européen[réf. nécessaire].
Pascal Canfin est rapporteur du Parlement sur les règlements visant à encadrer les ventes à découvert et les credit default swaps (CDS). Son rapport est adopté par la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement en mars 2011[réf. nécessaire]. Les principales dispositions soutenues par le Parlement sont le contrôle des ventes à découvert et l'interdiction des CDS à nu sur les dettes des États européens, c'est-à-dire des CDS qui sont achetés par des investisseurs qui ne détiennent pas le risque dont le CDS les protège, accusés d'avoir accéléré la spéculation sur la dette grecque. À la suite du vote du rapport, il mène la négociation avec le Conseil des ministres qui représente les États. Cette négociation débouche un compromis, qui reprend l'interdiction des CDS à nu, malgré l'opposition initiale de certains États, et encadre plus strictement les ventes à découvert. Pour Pascal Canfin, « l'interdiction des CDS à nu sur la dette souveraine est une grande victoire »4,5. Le texte est adopté en première lecture en session plénière du Parlement en novembre 2011, par 507 voix pour, 25 contre et 109 abstentions6.
Pascal Canfin est aussi le négociateur pour le Groupe des Verts/Alliance libre européenne de plusieurs projets législatifs :[réf. nécessaire]
la directive européenne sur la taxe sur les transactions financières7 (toujours en discussion) ;
le règlement sur les agences de notation (toujours en discussion);
la directive concernant les marchés d'instruments financiers (MIFID) (toujours en discussion);
la directive sur les abus de marché8 (toujours en discussion)
la directive européenne sur les gestionnaires de fonds alternatifs (AIFMD) ;
la directive sur les produits dérivés (EMIR).
wiki
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Sylvain a écrit:
Normalement, quand on organise un débat, on essaye d'avoir des invités qui apportent des points de vue différents et complémentaires.
Là, avec 3 personnes qui pensent exactement la même chose, ça promet une fabuleuse richesse du débat...
Soral: Etats-Unis, méchants !
Dieudonné: Etats-Unis, salopards !
LLP: Américains dégénérés !
Soral: Franc-Maçons pourris !
Dieudonné: Pourris de Franc-Maçons!
LLP: Hou, hou, Franc-Maçons dégénérés !
Soral: A bas Israel ! Saletés de Juifs !
Dieudonné: Mort à Israel, mort aux Juifs !
LLP: Oui, mort à Israel, les Juifs au four !
Soral: Vive la Syrie, vive l'Iran !
Dieudonné: Vive l'Iran, vive la Syrie, Allah akbar !
LLP: Vive la Syrie, vive l'Iran, vive l'Islam et vive la Palestine !
etc...
C'est un peu ce qu'il se passe sur le Forum, depuis le retour de Mansan...
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| C'est parti :
13 h 20.Sarkozy : Marine Le Pen est "compatible avec la République"
"Il faut comprendre le vote FN, a affirmé Nicolas Sarkozy. J'aurai l'occasion de préciser mes engagements" envers ses électeurs, lors d'émissions télévisées, "sur TF1", ce mercredi soir, et "sur France 2, à "Des paroles et des actes", jeudi soir.
Selon lui, il faut "prendre des engagements suffisamment précis pour que les électeurs (du FN, ndlr) sachent qu'on a compris leur message et qu'ils aient la certitude qu'ils seront tenus".
S'étonnant des critiques de "ceux qui lui reprochent de parler aux électeurs du Front national", le président-candidat s'est demandé : "On n'a pas le droit de parler de ceux qui ont voté FN ? Mais M. Hollande le peut, lui, comme il l'a fait dans un quotidien ("Libération", ndlr) ? Et moi, je ne pourrais pas ?".
Pour Nicolas Sarkozy, "ce vote n'est pas répréhensible, Marine Le Pen a le droit de se présenter, donc elle est compatible avec la République", a-t-il également affirmé.
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Sylvain a écrit:
C'est plus serré que prévu pour l'élection de Hollande. Ce sont donc les électeurs du FN, et dans une moindre mesure ceux du Modem, qui détermineront le résultat final.
Pas tant que cela :
Le Total de la gauche pour 2012 est de 44,8%.
En 2007, le total de la gauche au 1er tour était de 36,1.
Ce qui fait que Hollande a 8,7 points de plus que Royal.
Si on a :
- 1/5 1/5 3/5 pour Le Pen (abstention, Hollande , Sarkozy).
- 1/3 1/3 1/3 pour Bayrou (abstention, Hollande , Sarkozy)
Alors, Hollande passe haut la main.
La stratégie de Sarkozy est donc de se goinfrer un maximum de l'électorat FN.
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