01.05.2015 - 08h43

Jil a écrit:

De ce point de vue, ci-dessous une pépite Nietzschéenne :

De la Vérité et du mensonge au sens extra moral
http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/file/essai.pdf



Franchement, c'est à ne rien comprendre. Évitez de poster des textes sans intérêt ! Merci

01.05.2015 - 12h09

Exceptionnel... et pour une fois

@Manicas : On a tous nos limites cognitives... et parfois (et trop souvent dans le cas des dites limites) un manque flagrant d'humilité dans l'affirmation de conseils, voire (comme c'est précisément le cas ci-dessus) d'injonctions

Paix et bon week-end




01.05.2015 - 12h20

Paix à nous tous (On n'es pas obligé de s'entendre toujours forcement, mais pour être vraiment là nature, c'est un regard fraternel qui dois nous guider, sinon on rentre encore dans les schéma de dissociation, et c'est sans fin.)

01.05.2015 - 15h52

Salut Jil, je vais faire un effort pour essayer de capter le message mais je doute fort peux qu'une deuxième lecture m'apporte plus.

Pour l'injonction c'est précisément le mal de tête que je redoute à en tirer quelque chose d'essentiel...

Bien à vous.

01.05.2015 - 20h48

Ben moi c'est pareil, Jil. Je viens de lire ton message ici
http://village.syti.net/sujet.php?id=834&page=1#14960
et j'avoue que je ne saisis ni de quoi tu parles, ni dans quel but. Le poisson est totalement noyé pour moi.
Limites intellectuelles? On est déjà deux alors.

Et pour Nietzsche, c'est pareil. Le type, (pas ici, hein mais dans son oeuvre), il fait état de considérations sur ses troubles digestifs, je trouve ça lourd. Franchement un philosophe devrait être capable de discerner ce qui peut intéresser son auditoire ou pas.
Et puis Nietzsche, j'ai l'impression qu' il a inspiré pas mal de néo-fachistes avec sa théorie du surhomme.

01.05.2015 - 20h53

Je rajouterais aussi qu'il n'est PAS DU TOUT question "de LIMITES COGNITIVES" comme le dit Jil car j'aime certains philosophes mais certains autres philosophes peuvent me rendre allergique avec un discours on ne peut plus barbant. Et quand je pense aux jeunes qui doivent se taper des cours avec des mecs qui leur parlent de cette façon...pfiou...qu'elle perte de temps sans compter qu'il va en dégoûter plus d'un.
Maintenant je respecte tes goûts pour ce genre de narration d'une autre époque... Mais a mon avis ce genre de locution tends à disparaître et les philosophes d'aujourd'hui ont une lourde responsabilité pour trouver le moyen de redonner un nouveau sens à la vie. Voilà à mon avis le vrai travail d'un philosophe.

01.05.2015 - 21h21

Nous sommes autant philosophes que créateurs quand nous le voulons/pouvons. (il y a un indécidable entre ce qui vient de nous et ce qui nous est porté par l'extérieur)
C'est dans le flux même de la vie qu'il faut chercher la vie.
Un lâcher-prise et l'ouverture. La surprise et l'événement.
Pas de tabou.
La poésie comme la philosophie se jouent des conventions et des conditionnements.
L'art est plus fort que la pulsion de mort.

01.05.2015 - 22h27

Oui nos conditionnements sont toujours à partir des mêmes bases mais l'époque que tu vis est aussi importante sinon cette science serait figée alors, à l'heure actuelle, la perte de certain repère laisse le champ libre pour un nouveau départ. Ça c'est la vision optimiste.
Hélas tout le monde n'est pas philosophe, de même que beaucoup fige leur pensée sur un modèle en -iste (...Spinoziste,...) alors qu'ils devraient non plus copier/coller mais sentir la Force au fond d'eux mêmes, celle là n'a pas de mot, elle transcende toutes les peurs. Cette vibration va plus loin que les mots des Hommes.
Si à la base tu es "tout" alors les autres sont Tout comme toi et plus rien ne peux te faire du mal car même le diable n'aura pas de prise sur toi. Le terreau de ton esprit sera alors fertil pour des semences d'amours et la vie de chercheur n'aura plus de sens car ses contradictions auront disparues...

01.05.2015 - 22h35

je suis un être en perpétuelle contradiction, mais je réussis parfois à transgresser mes propres limites et interdictions. Pour se dépasser soi-même, la "chance", le fatum, le sort, "ce coquin de sort" comme on dit par ici, est déterminant. Mais aussi l'état d'esprit dans lequel on peut se mettre pour recevoir la connaissance/expérience (celui qui connaît sans avoir expérimenté connaît-il vraiment?)
Roland Barthes avant de mourir, serrait sous son bras un doctorat sur le langage et la mort.
ccl: Il ne faut pas écouter quelqu'un qui vous dit qu'il n'est jamais trop tard. Il est toujours trop tard, mais il faut essayer quand même.

01.05.2015 - 23h03

Si on est Dieu à la base alors tout le monde est Dieu (ici c'est Dieu ailleurs c'est le Grand Esprit...), les contradictions n'existera alors plus car c'est nous qui l'a créons alors il n'y aura plus de place pour une paroles offensante et les illusions n'existeront plus. Une fois l'état d'esprit changé, ça ne vous quitte plus et toutes la "connaissance" vous transcendent même sans l'avoir expérimenté dans la vie ! "Tu sais".
Sylvain
admin

01.05.2015 - 23h54

manicas a écrit:
Si on est Dieu à la base alors tout le monde est Dieu (ici c'est Dieu ailleurs c'est le Grand Esprit...), les contradictions n'existera alors plus car c'est nous qui l'a créons alors il n'y aura plus de place pour une paroles offensante et les illusions n'existeront plus.

À voir ou à revoir: http://village.syti.net/sujet.php?id=281&page=1#3206

02.05.2015 - 00h13

manicas a écrit:
Salut Jil, je vais faire un effort pour essayer de capter le message mais je doute fort peux qu'une deuxième lecture m'apporte plus.

Pour l'injonction c'est précisément le mal de tête que je redoute à en tirer quelque chose d'essentiel...

Bien à vous.


Salut Manicas,

Avant tout, vous pouvez me tutoyer

Le contexte tout d'abord : Ce message avait été posté dans le sujet "Religion du livre" http://village.syti.net/sujet.php?id=419&page=8#14966

Ensuite, ce que je relève, c'est que l'injonction était destinée avant tout à ton confort

... et que ce confort est lié à une limitation des peur de lever un voile sur l'essentiel, ou plus précisément, de bénéficier d'une chose dont tu n'as, aujourd'hui, aucune idée

Dont acte

Plus sérieusement, et pour faire court (rapport aux messages suivants*), Nietzsche, contrairement aux opinions, préjugés, a priori, idées préconçues, vérités vraies et autres poncifs subtilement évoquées par Chloée, avait sa place (de mon point de vue) dans le fil sur la religion du livre.

Extrait :

"Pensons encore en particulier a la formation des concepts. Tout mot devient immediatement concept par le fait qu'il ne doit pas servir justement pour l'experience originale, unique, absolument individualisee, a laquelle il doit sa naissance, c'est-a-dire comme souvenir, mais qu'il doit servir en meme temps pour des experiences innombrables, plus ou moins analogues, c'est-a-dire, a strictement parler, jamais identiques et ne doit donc convenir qu'a des cas differents.

Tout concept nait de l'identification du non-identique.

Aussi certainement qu'une feuille n'est jamais tout a fait identique a une autre, aussi certainement le concept feuille a ete forme grace a l'abandon delibere de ces differences individuelles, grace a un oubli des caracteristiques, et il eveille alors la representation, comme s'il y avait dans la nature, en dehors des feuilles, quelque chose qui serait « la feuille », une sorte de forme originelle selon laquelle toutes les feuilles seraient tissees, dessinnes, cernees, colorees, crepees, peintes, mais par des mains malhabiles au point qu'aucun exemplaire n'aurait ete reussi correctement et surement comme la copie fidele de la forme originelle.

Nous appelons un homme « honnete » pourquoi a-t- il agi aujourd'hui si honnetement ? demandons-nous Nous avons coutume de repondre a cause de son honnetete?.

L'honnetete ! Cela signifie a nouveau la feuille est la cause des feuilles?

Nous ne savons absolument rien quant a une qualite essentielle qui s'appellerait « l'honnetete », mais nous connaissons bien des actions nombreuses, individualisees, et par consequent differentes, que nous posons comme identiques grace a l'abandon du different et designons maintenant comme des actions honnetes : en dernier lieu nous formulons a partir d'elles une « qualitas occultas » avec le nom : « l'honnetete ».

L'omission de l'individuel et du reel nous donne le concept comme elle nous donne aussi la forme, la ou au contraire la nature ne connait ni formes ni concepts, donc, pas non plus de genres, mais seulement un X, pour nous inaccessible et indefinissable.

Car notre antithese de l'individu et du genre est aussi anthropomorphique et ne provient pas de l'essence des choses, meme si nous ne nous hasardons pas non plus a dire qu'elle ne lui correspond pas : ce qui serait une affirmation dogmatique et, an tant que telle, aussi juste que sa contraire."


L'image, et avant le mot, celui qui a été d'abord gravé dans les tablettes d'argile sous forme cunéiforme, puis dans les manuscrits de Qumran, en araméen, puis dans l'ancien testament en hébreu, puis en grec et latin pour les évangiles et enfin en arabe pour la Coran, tous ces mots nous séparent de la réalité


C'est tout... entre autres


*Je me souviens que nous avions mis en place un espace dédié aux rugosités relationnelles... Peut-être est-ce nouveau d'actualité ?

02.05.2015 - 00h27

Tant qu'à faire

chloé a écrit:
Ben moi c'est pareil, Jil. Je viens de lire ton message ici
http://village.syti.net/sujet.php?id=834&page=1#14960
et j'avoue que je ne saisis ni de quoi tu parles, ni dans quel but. Le poisson est totalement noyé pour moi.
Limites intellectuelles? On est déjà deux alors.


Je ne vois pas en quoi, pourquoi, pour...quoi, cette considération (légitime) est présente dans ce sujet

De quelles limites intellectuelles parles-tu ?

Qui est on ?

Beaucoup trop de questions pour un post hors-sujet me semble t-il


02.05.2015 - 09h01

salut,

@ Jil Eclaircissements sur le "on" : Je me rangeais aux côtés de Manicas pour te dire qu'on ne comprenait pas le sens de ton post.

Pour en revenir à Nietszche, ce qui se conçoit clairement s'énonce clairement. Et lui n'est pas clair. Manicas a raison, c'est à vous dégoûter de la philosophie.

Des ponsifs? Ha ha ! On reconnaît un arbre à ses fruits. Un poncif de plus, comme ceux que livrait Onfray le vieux à son fils... C'était un homme simple et droit. Il raffolait des proverbes qui sont le reflet de la sagesse populaire. Michel est devenu philosophe comme on le sait... Il a écrit une "théorie du corps amoureux" qui est pas piquée des vers.

Sinon, la théorie du surhomme a influencé des gens qui se sont volontiers cru supérieurs aux autres et qui ne juraient que par lui. J'en ai connu. (à Toulon, on a eu droit au FN et à des groupes néo-nazis) Pour eux, il y a les forts et les faibles. C'est très manichéen comme pensée. Comique de bêtise. Bien entendu, ils se classent dans la catégorie des forts, des hommes, des vrais, des surhommes même. Et ils estiment avoir tous les droits sur les autres. Je trouve ces gens très désagréables à fréquenter qui s'amusent à vous rabaisser pour se faire mousser ou qui utilisent les autres. Ils peuvent être violents en plus.

Le sujet. (ouf)
"il existera toujours une limite à notre connaissance d'un système car nous faisons nous-mêmes partie de ce système. Pour aller au-delà, il nous faudrait en sortir. C'est pourquoi, à mon sens, nous devons faire appel à d'autres sources de connaissance comme la spiritualité"
http://www.lepoint.fr/je-crois-au-dieu-de-spinoza-et-d-einstein-22-12-2011-1429905_19.php

02.05.2015 - 09h17

Salut !

Simplement pour dire Injonction + base du Débat = village vivant.