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20.12.2010 - 20h56 | |
source: Résumé de l'existence sociale des motards :
"Considérons notre moto comme une activité d?accumulation de capital symbolique.
En dehors de l'aspect économique, qui lui n'a qu'une prise en compte strictement utilitariste.
Que peut-on penser Du point de vue sociologique:
Qui sont ces utilisateurs d?« engins de mort » ?
La question de la vie et de la mort se pose :
Notre population est particulièrement exposée au risque routier.
La symbolique de la mort échappe aux contrôles ordinaires.
Il paraît évidemment utopique d?essayer de redessiner les contours d?une société égale devant la mort de tous les individus qui la composent. Les Motards sont aux antipodes de la recherche de "confort et d'assistance" de l'automobiliste. Il y a donc une marginalité propre de l'univers motocycliste. La pratique motocycliste implique la mise en question du corps, de l'intégrité physique.
Le passionné :
Figure idéal-typique du motard, il va cumuler une utilisation quotidienne de la moto pour ses déplacements de travail, et une utilisation de loisir en balades, en voyages. Ces pratiques sont statistiquement difficilement déterminables.
L?accidentologie :
Les sphères de l'expertise en accidentologie sont bien gardées.
Sous prétexte de l'accidentologie, de graves atteintes à la liberté individuelle sont commises.
La vitesse :
d?incohérence ou d?hypocrisie si on prend le point de vue des pouvoirs publics qui autorisent la circulation routière de véhicules qui atteignent les 130km/h lors même qu?ils n?ont pas enclenché la seconde vitesse, et les motos en comptent généralement six.
Que peut-on penser Du point de vue politique :
Aucune vision du sens commun. La répression est l'unique solution aux problèmes de sécurité routière. Le statut de la pratique motocycliste est de plus en plus ambigu. Depuis quelques années, la pratique de la moto fait peser une sorte de menace « terroriste » sur l'autorité plus ou moins légitime et qui, de ce fait, demande de la part des pouvoirs publics une attention particulière, qui sache aller au-delà de la simple répression. C'est du fatalisme qui confine à l?angoisse."...
Maîtrise de Sociologie, Université de Provence Aix-Marseille
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15.02.2011 - 14h52 | |
source: Kaliyuga
Perception. n.f « Représentation construite par la conscience à partir des sensations. »
Perception consciente et perception inconsciente :
La perception d'une situation fait appel à la fois aux sens, à l'esprit, aux idées, à l'instant et au temps.
La pratique de la moto réveille certains facteurs déterminants dans le cerveau. Les différentes aires du cortex effectuent différents traitements.
L'orientation, la position, le relief, la vitesse, le mouvement, les sons, les odeurs, les intensités.
Climat, température, environnement :
La température régule tous les flux corporels, des doigts de pieds aux synapses de la cervelle. Dans l?exercice de la moto, les chocs thermiques sont fréquents, il y a d?énorme variable entre la température de la machine et la température de l?environnement du moment. Elle facilite ou complique la pratique de la moto, selon qu?elle soit basse ou élevée.
Ces flux ordonnent et conditionnent pilote et machine soit pour maintenir une température soit pour évacuer un excédent de chaleur.
La perception des images :
En arsouille, en balade, chaque seconde nous voyons des images. En fonction de notre vitesse de déplacement, de notre mouvement. Plus l?on se déplace rapidement, plus la perception des images est difficile. Ce que je vois et a fortiori ce que je ne vois pas correspond à un traitement effectué par le cerveau. Il est prouvé qu?une cadence d'au moins 16 images par seconde est nécessaire pour obtenir l'illusion d'un mouvement fluide, plus le nombre d'images est élevé, plus l'animation semble fluide, jusqu'à un certain point.
Il y a donc un domaine important d?illusion que le cerveau ne peut interpréter dans la pratique de la moto.
La pratique de la moto éveille la conscience.
Pensez à regarder loin devant !
[vidéo supprimée sur le site d'origine]
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13.09.2011 - 17h05 | |
Citation
Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, parce que si tel était le cas, je crois qu?il y aurait une révolution avant demain matin." Henry Ford (1863-1947)
Certains disent que notre société est organisée autour d?un magnifique "Racket collectif". Tous les domaines d?activités seraient sous contrôle.
L?automobile.
Les transports.
L?industrie.
La grande distribution.
Le sport et la culture.
Le social.
Cette masse colossale d?argent transite des caisses de l?état aux caisses privées, des caisses privées aux caisses de l?état.
Elle est redistribuée par certaines banques à ceux qui organisent et contrôle ce "Racket".
Dans tous les niveaux de la société, la proie c?est celui qui reçoit son chèque à la fin du mois et qui croit payer des impôts redevable, s?assurer chez un honnête homme, ou placer son argent en toute confiance.
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13.09.2011 - 17h21 | |
source: Sûre.
Nous sommes 2 millions dans ce village.
Nous sommes une force énorme qui sommeille.
Ces informations dépassent malheureusement le seul monde du deux roues?
Il demeure un mécanisme politique qui sert à empêcher les gens de prendre part en ce qui les concerne directement.
Généralement un drôle de syndrome lié à la politique transforme le citoyen en un être livide.
Il faut presque des dons surnaturels pour comprendre la politique, c?est un sacerdoce.
Quand vous commencez à saisir l?organigramme des modes de fonctionnement du pouvoir, ce n?est pas simple, les responsabilités n?ont rien à voir avec le niveau de compétence.
Les noms, les attributions et les fonctions régaliennes de l?état sont un gigantesque leurre de liberté, si vous êtes hors cadre, vous êtes anarchistes ou extrémistes, voir terroristes, bref vous êtes mis de coté !
Voir aussi l'article " Du mépris, du dédain, de l'indifférence."
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13.09.2011 - 17h28 | |
source: de clarté d'esprit.
Il y a 50 ans, il a fallut répondre au problème de la sécurité routière en France.
Le cadre fût sécuritaire sans choix démocratique.
Sans Aucune collaboration citoyenne sérieuse à ce jour.
Nos modes de déplacement définissent notre tendance sociétale, notre capacité à vivre ensemble, notre niveau de conscience collective.
Nos modes de déplacement et nos comportements sont un calque, un reflet très fidèle, de l?organisation d?une société.
Sur la route, c?est le miroir de la société.
Sur la route se sont des citoyens en marche, des travailleurs, des consommateurs, des chômeurs, des parents, des enfants, des voyous, des gens pressés, des gens en vacances, des énervés, des endormis, des malins, des inconscients.
Partager la jungle routière, c?est finalement partager la société.
Quand les pouvoirs publics ont commencé à s?inquiéter de cette jungle menaçante. La Sécurité Routière et la Prévention Routière ont été créés.
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22.09.2011 - 12h22 | |
source: Sûre.
La Sécurité Routière c?est l?Etat.
Le Ministère de l?Ecologie, de l?Energie, du Développement Durable et de l?Aménagement du territoire » commandite la Sécurité Routière en France.
Ce ministère travaille en étroite relation avec le Ministère de l?Intérieur pour l?application du respect des lois votés au parlement, c?est la politique de sécurité routière.
La Prévention Routière, c?est l?association.
Son but est ?Pédagogique?,officiellement indépendante et reconnue d?utilité publique, elle agit grâce au soutien financier de ses adhérents ou donateurs, soit 130 000 adhérents. Elle ne reçoit en théorie aucune subvention de l?Etat.
Cependant les conseils généraux et régionaux soutiennent financièrement ou matériellement l?association de prévention routière qui indique clairement sur son site collaborer avec le Ministère de l?Ecologie, de l?Energie, du Développement Durable et de l?Aménagement du territoire, le Ministère de l?Education Nationale, le Ministère de l?Intérieur, le Ministère de la Défense, le Ministère de la Justice et la Santé. Autant dire que l?on connaît du monde à la Prévention Routière !
Autour de cette pyramide gravitent des référents de prévention routière, des intervenants locaux de sécurité routière, des associations départementales qui obtiennent des subventions d?état sous couvert du programme ?Agir?.
Pour vous faire croire à ce fameux contre-pouvoir citoyen dont je parle plus haut, pour les réunions publiques, les débats, les consultations, les colloques, les assises nationale, c?est le Comité Interministériel de la Sécurité Routière.
Pour les comptes-rendus et bilans officiels c?est l?Observatoire International Interministériel de la Sécurité Routière, c?est lui qui communique les chiffres aux médias.
Enfin, pour l?entretien et l?aménagement des routes, c?est la Direction Départementale de l?Equipement et de l?Agriculture, le Conseil Général ou les municipalités selon l?infrastructure et le découpage géographique.
La face visible de l?iceberg, c?est qu?ils ont de très bonnes références, qu?ils sont agréés par les procureurs ou les préfets, qu?ils ont le soutient des fonds d?assurance et des ministères.
La face cachée de l?iceberg, c?est la masse colossale d?argent qui transfert des caisses de l?état aux caisses privées pour des stages, de la formation, des récupérations de points, ou toutes actions qui se rapprochent de près ou de loin à la jungle routière? (Et je n?ose imaginer les embrouilles des attributions des marchés publics pour les aménagements routiers, les travaux, les panneaux, les radars?)
Les budgets de prévention routière sont totalement opaques ou détournés, sans aucun contrôle sur l?efficacité des actions, sans aucune légitimité démocratique.
Qui osera donner un coup de pied dans cette fourmilière propice à la corruption endémique ?
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27.09.2011 - 17h42 | |
source: Sûre.
La répartition du budget de l?Etat pour la sécurité routière génère des intérêts personnels ou particuliers très attrayants.
Un principe stratégique connu est qu?une entreprise qui gagne beaucoup d?argent est des liens étroits avec une association ou une fondation.
Sous forme de tutelle, de mécène ou de partenaire, de Mac Donald?s à Total, (le carburant produit 12 milliards de bénéfices en 2007), de la BNP à EDF, de la Caisse d?Epargne à ELF, en passant par la Maif, la Mutuelle du Mans, la Ratp, Vivendi ou les 3 suisses, tous ont une représentation associative.
La liste est incroyablement longue et les analogies sont surprenantes. L?état fonctionne aussi sur ce principe et n?échappe pas à la règle, ainsi l?argent public circule d?une structure à une autre ou il est délayé et échappe aux règles comptables conventionnelles.
L?ultra libéralisme est bien loin des préoccupations ?pédagogiques? du comportement des usagers de la route !
Les politiques et les financiers du business de la route travaillent main dans la main.
Les groupements d?assurances sont très puissants. Les chiffres des bénéfices des groupements d?assurances parlent tout seul. L?accidentologie c?est un marché.
Dans l?intérêt de la sphère du pouvoir et des lobbyings, le monde de la sécurité routière préfère taxer l?usager avec des mesures très lucratives.
Qui osera encore donner un coup de pied dans cette fourmilière pour justifier de ce racket organisé autour du bien fondé de la libre circulation ?
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27.09.2011 - 17h57 | |
source: Sûre.
Le Cadre sécuritaire et législatif dépend entièrement du cadre économique. Plus généralement la cour des comptes s?inquiète dans son rapport de la gestion de ce cadre sécuritaire, premier indice révélateur de la mauvaise foi absolu des pouvoirs publics.
Prétexte lugubre et bien réel, dans l?économie de marché, l?accidentologie et la mort doivent être rentable !
Le prétexte de ce cadre sécuritaire imposé, c?est le nombre de morts sur les routes.
Sécurité et prévention ont finement officialisé une cause « nationale », les morts sur la route, le rapport par usager de la route au nombre de tués sur les routes.
En réalité ce rapport est infime en comparaison aux autres causes de mortalités accidentelles. Les chiffres de mortalité du cancer, du tabac, de l?alcool, des accidents à domiciles, dit domestiques, sont tous supérieurs à l?accidentologie de la route.
Cependant les médias reprennent en c?ur les statistiques totalement erronées de l?Observatoire International Interministériel de la Sécurité Routière, l?organisme officiel. Ce fameux observatoire répertorie l?accidentologie en 4 causes génériques : La vitesse, l?alcool au volant, les stupéfiants, la perte de contrôle du véhicule.
Les rapports des enquêtes de police, le BAAE (Bilan d?Analyse d?Accidents Corporels) sont généralement unanimes. C?est la vitesse qui tue, et majoritairement chez le motard, voici un exemple de rapport de cet organisme :
« Entre collision auto moto, les accidents non mortels sont majoritairement causés par les automobilistes et inversement pour les accidents mortels majoritairement causés par les motards. »
Vous me direz, un motard tétraplégique vaut un motard qui mange les pâquerettes par la racine ! On ne peut plus lui demander s?il était responsable ou non !
La vitesse c?est la boite de Pandore du motard, on n?a pas fini d?en entendre parler ! Pourtant il est démontré et prouvé qu?accepter la variable de fluidité dans une certaine mesure, est totalement adapté.
Tout gendarme consciencieux vous dira que les enquêtes sur le terrain pour définir les causes des accidents de la route sont bâclées voir la plupart du temps, inexistantes, faute de temps et de personnel. Les témoignages sont nombreux mais c?est un sujet qui peut coûter très cher (grade, mutation, déclassement), certaines réflexions feraient l?effet d?une bombe dans les réunions de « travail » du CISR dont je parle plus haut, ou hauts fonctionnaires de l?état, gradés de gendarmerie jugent les ordres absurdes !
Quand des responsables de sécurité départementaux, des préfets et des parlementaires ne comprennent plus la logique de leurs dirigeants, c?est que la démocratie, la raison du peuple et le sens commun sont totalement mis de coté.
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