Les expériences au LHC ont confirmé l'existence du boson prédit par la théorie de Higgs, elles ont aussi permis de préciser sa masse. Or c'est un paramètre crucial pour connaitre l'évolution future de notre univers.
D'après les calculs effectués par des physiciens américains, cette masse du boson qui est d'environ 126 gigaélectrons-volts indiquerait que l'Univers serait fondamentalement instable et qu'il cessera d'exister un jour (dans quelques milliards d'années, ce n'est pas pour tout de suite).
Selon Joseph Lykken, physicien au Fermi National Accelerator Laboratory, "il se pourrait que l'Univers dans lequel nous vivons soit intrinsèquement instable et qu'à un certain stade, dans quelques milliards d'années, il soit effacé. Les calculs nous disent que dans plusieurs dizaines de milliards d'années il y aura une catastrophe. Une petite bulle de ce que vous pourriez imaginer comme un univers alternatif, apparaitra quelque part et puis ça s'étendra et nous détruira".
Cet événement se produira à la vitesse de la lumière. Il surviendra donc soudainement sans que nous ayons eu le temps de l'observer.
La masse exacte du boson de Higgs doit encore être précisée car une variation ne serait-ce que de 1% peut changer le résultat des équations et signifier une fin différente pour l'univers.
De même, si il se confirme qu'il existe 2 bosons au lieu d'un, la bulle de l'univers alternatif apparaîtrait alors beaucoup plus tôt.
Il serait en tous cas logique qu'à l'image de l'ensemble de la nature, des êtres vivants aux étoiles et aux galaxies, l'univers soit impermanent et éphémère.
Univers, Physique
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Les conférences TED (Technology, Entertainment and Design) sont organisées aux Etats-Unis, et dans d'autres pays du monde sous le nom de TEDx. Leur principe est d'inviter des intervenants pour un exposé bref mais très concentré et très structuré.
Voici la conférence TEDx de Rupert Sheldrake, biologiste anglais vivant en Inde, célèbre notamment pour sa théorie des champs morphiques.
Il expose les 10 dogmes de la science actuelle, et plus largement de notre société. Des dogmes qui ne résistent pas à l'épreuve des faits et qui inhibent complètement la science qui ne pourra faire à nouveau de grandes avancées que lorsqu'elle se libèrera de ces dogmes.
Si les sous-titres français n'apparaissent pas, cliquer sur la première icone dans la barre d'options (une fois la vidéo lancée) pour les activer.
Les 10 dogmes (extrait de la conférence):
"Les 10 dogmes qui sont la vision du monde par défaut de la plupart des personnes éduquées partout dans le monde sont d'abord que la Nature est mécanique ou comme une machine.
L'univers est comme une machine, les animaux et les plantes sont comme des machines, et nous sommes comme des machines. En réalité nous sommes des machines, nous sommes des "robots patauds" comme le dit Richard Dawkins, avec un cerveau qui est un ordinateur génétiquement programmé.
En deuxième lieu, la matière est dénuée de conscience, l'univers entier est fait de matière dénuée de conscience, il n'y a aucune conscience dans les étoiles, les galaxies, les planètes, ou chez les animaux et les plantes, et il n'y en aurait aucune en nous non plus si cette théorie est juste. Et une grande partie de la philosophie de l'esprit au cours de 100 dernières années a voulu démontrer que nous n'avons aucune conscience du tout.
Donc si la matière est dénuée de conscience, alors les lois de la Nature sont fixes: c'est le 3è dogme. Les lois de la Nature sont les mêmes maintenant qu'elles l'étaient au temps du Big Bang, et elles le resteront pour toujours. Non seulement les lois, mais aussi les constantes de la Nature, sont fixes, c'est pour cela qu'on les appelle des constantes.
Quatrième dogme: la quantité totale de matière et d'énergie reste toujours la même. Elle ne change jamais en termes de quantité totale, sauf au moment du Big Bang, quand tout est apparu de nulle part en un seul instant.
Le 5è dogme est que la Nature est dénuée de but: il n'y a aucun but à la Nature entière, et le processus d'évolution est dénué de but ou de direction.
Le 6è dogme: l'hérédité biologique est matérielle, tout ce dont on hérite se trouve dans nos gènes, ou dans les modifications épigénétiques de nos gènes, ou dans un héritage cytoplasmique. C'est matériel.
Le 7è dogme: les souvenirs sont stockés dans notre cerveau en tant que traces matérielles. Tout ce dont on se souvient est dans notre cerveau, dans des terminaisons nerveuses modifiées, des protéines phosphore. Personne ne sait comment ça marche, mais cependant presque toutes les personnes du monde scientifique pensent que ça doit se trouver dans le cerveau.
Le 8è dogme: notre esprit est dans notre tête, toute notre conscience est l'activité de notre cerveau, rien de plus.
Le 9è dogme, qui suit le 8è: les phénomènes paranormaux comme la télépathie sont impossibles. Nos pensées et nos intentions ne peuvent avoir aucun effet à distance parce que notre esprit est dans notre tête. Donc toutes les preuves apparentes de la télépathie et d'autres phénomènes paranormaux sont illusoires. Les gens pensent que ces choses existent mais c'est juste parce qu'elles s'y connaissent peu en statistiques ou se laissent duper par des coïncidences, ou alors sont dans l'espoir.
Et le 10è dogme: la médecine mécaniste est la seule qui marche vraiment. C'est pour cela que nos gouvernements ne financent que les recherches en médecine mécaniste et ne s'intéressent pas aux médecines complémentaires alternatives. Ces médecines là ne peuvent pas marcher parce qu'elles ne sont pas mécanistes. Elles peuvent sembler marcher mais c'est parce que l'état des personnes se serait de toute façon amélioré ou alors c'est dû à l'effet placebo. Mais la seule médecine qui marche vraiment est la médecine mécaniste.
Cela est la vision par défaut de presque toutes les personnes éduquées à travers le monde. C'est le fondement du système éducatif, de la sécurité sociale, des recherches médicales, des gouvernements. Mais je pense que chacun de ces dogmes est très contestable, et quand on les observe ils ne tiennent pas."
Voici la conférence TEDx de Rupert Sheldrake, biologiste anglais vivant en Inde, célèbre notamment pour sa théorie des champs morphiques.
Il expose les 10 dogmes de la science actuelle, et plus largement de notre société. Des dogmes qui ne résistent pas à l'épreuve des faits et qui inhibent complètement la science qui ne pourra faire à nouveau de grandes avancées que lorsqu'elle se libèrera de ces dogmes.
Si les sous-titres français n'apparaissent pas, cliquer sur la première icone dans la barre d'options (une fois la vidéo lancée) pour les activer.
Les 10 dogmes (extrait de la conférence):
"Les 10 dogmes qui sont la vision du monde par défaut de la plupart des personnes éduquées partout dans le monde sont d'abord que la Nature est mécanique ou comme une machine.
L'univers est comme une machine, les animaux et les plantes sont comme des machines, et nous sommes comme des machines. En réalité nous sommes des machines, nous sommes des "robots patauds" comme le dit Richard Dawkins, avec un cerveau qui est un ordinateur génétiquement programmé.
En deuxième lieu, la matière est dénuée de conscience, l'univers entier est fait de matière dénuée de conscience, il n'y a aucune conscience dans les étoiles, les galaxies, les planètes, ou chez les animaux et les plantes, et il n'y en aurait aucune en nous non plus si cette théorie est juste. Et une grande partie de la philosophie de l'esprit au cours de 100 dernières années a voulu démontrer que nous n'avons aucune conscience du tout.
Donc si la matière est dénuée de conscience, alors les lois de la Nature sont fixes: c'est le 3è dogme. Les lois de la Nature sont les mêmes maintenant qu'elles l'étaient au temps du Big Bang, et elles le resteront pour toujours. Non seulement les lois, mais aussi les constantes de la Nature, sont fixes, c'est pour cela qu'on les appelle des constantes.
Quatrième dogme: la quantité totale de matière et d'énergie reste toujours la même. Elle ne change jamais en termes de quantité totale, sauf au moment du Big Bang, quand tout est apparu de nulle part en un seul instant.
Le 5è dogme est que la Nature est dénuée de but: il n'y a aucun but à la Nature entière, et le processus d'évolution est dénué de but ou de direction.
Le 6è dogme: l'hérédité biologique est matérielle, tout ce dont on hérite se trouve dans nos gènes, ou dans les modifications épigénétiques de nos gènes, ou dans un héritage cytoplasmique. C'est matériel.
Le 7è dogme: les souvenirs sont stockés dans notre cerveau en tant que traces matérielles. Tout ce dont on se souvient est dans notre cerveau, dans des terminaisons nerveuses modifiées, des protéines phosphore. Personne ne sait comment ça marche, mais cependant presque toutes les personnes du monde scientifique pensent que ça doit se trouver dans le cerveau.
Le 8è dogme: notre esprit est dans notre tête, toute notre conscience est l'activité de notre cerveau, rien de plus.
Le 9è dogme, qui suit le 8è: les phénomènes paranormaux comme la télépathie sont impossibles. Nos pensées et nos intentions ne peuvent avoir aucun effet à distance parce que notre esprit est dans notre tête. Donc toutes les preuves apparentes de la télépathie et d'autres phénomènes paranormaux sont illusoires. Les gens pensent que ces choses existent mais c'est juste parce qu'elles s'y connaissent peu en statistiques ou se laissent duper par des coïncidences, ou alors sont dans l'espoir.
Et le 10è dogme: la médecine mécaniste est la seule qui marche vraiment. C'est pour cela que nos gouvernements ne financent que les recherches en médecine mécaniste et ne s'intéressent pas aux médecines complémentaires alternatives. Ces médecines là ne peuvent pas marcher parce qu'elles ne sont pas mécanistes. Elles peuvent sembler marcher mais c'est parce que l'état des personnes se serait de toute façon amélioré ou alors c'est dû à l'effet placebo. Mais la seule médecine qui marche vraiment est la médecine mécaniste.
Cela est la vision par défaut de presque toutes les personnes éduquées à travers le monde. C'est le fondement du système éducatif, de la sécurité sociale, des recherches médicales, des gouvernements. Mais je pense que chacun de ces dogmes est très contestable, et quand on les observe ils ne tiennent pas."
Univers, Physique, Sciences de la vie, Spiritualité
source: science.nasa.gov
Un des thèmes de prédilection de la science-fiction est "le portail", un ouverture extraordinaire dans l'espace ou le temps qui connecte les voyageurs à des mondes distants. Un bon protail est un raccourci, un guide, une porte vers l'inconnu. Si toutefois ils existent...
Un chercheur de l'Université de l'Iowa, financé par la NASA, a compris comment les trouver.
"Nous les appelons les points-X ou des régions de diffusion d'électrons", explique le physicien en plasma Jack Scudder. "Ce sont des endroits où le champ magnétique de la Terre se connecte au champ magnétique du Soleil, création d'un chemin ininterrompu qui mène de notre propre planète à l'atmosphère du Soleil qui est à 93 millions de miles plus loin".
Les observations par le satellite THEMIS de la NASA et les sondes Cluster de l'Europe donnent à penser que ces portails magnétiques s'ouvrent des dizaines de fois par jour. Ils sont généralement situés à quelques dizaines de milliers de kilomètres de la Terre où le champ magnétique terrestre rencontre le vent solaire. La plupart des portails sont de petites tailles et de courtes durées, d'autres ouvrent de façon vaste et soutenue. Des tonnes de particules énergétiques peuvent circuler à travers les ouvertures, chauffant la haute atmosphère terrestre, provoquant des orages géomagnétiques, et l'allumage des aurores polaires.
La NASA prévoit une mission appelée "MMS", une mission multi-échelle magnétosphérique qui devrait être lancée en 2014 pour étudier le phénomène. Rempli de détecteurs de particules énergétiques et de capteurs magnétiques, les quatre satellites de MMS se disperseront dans la magnétosphère terrestre et entoureront les portails pour observer comment ils fonctionnent.
Juste un problème: les trouver. Les portails magnétiques sont invisibles, instables et insaisissables. Ils s'ouvrent et se ferment sans avertissement et il n'y a pas de panneaux pour nous guider, fait remarquer Scudder. Mais Scudder dit avoir trouvé comment les détecter.
Un chercheur de l'Université de l'Iowa, financé par la NASA, a compris comment les trouver.
"Nous les appelons les points-X ou des régions de diffusion d'électrons", explique le physicien en plasma Jack Scudder. "Ce sont des endroits où le champ magnétique de la Terre se connecte au champ magnétique du Soleil, création d'un chemin ininterrompu qui mène de notre propre planète à l'atmosphère du Soleil qui est à 93 millions de miles plus loin".
Les observations par le satellite THEMIS de la NASA et les sondes Cluster de l'Europe donnent à penser que ces portails magnétiques s'ouvrent des dizaines de fois par jour. Ils sont généralement situés à quelques dizaines de milliers de kilomètres de la Terre où le champ magnétique terrestre rencontre le vent solaire. La plupart des portails sont de petites tailles et de courtes durées, d'autres ouvrent de façon vaste et soutenue. Des tonnes de particules énergétiques peuvent circuler à travers les ouvertures, chauffant la haute atmosphère terrestre, provoquant des orages géomagnétiques, et l'allumage des aurores polaires.
La NASA prévoit une mission appelée "MMS", une mission multi-échelle magnétosphérique qui devrait être lancée en 2014 pour étudier le phénomène. Rempli de détecteurs de particules énergétiques et de capteurs magnétiques, les quatre satellites de MMS se disperseront dans la magnétosphère terrestre et entoureront les portails pour observer comment ils fonctionnent.
Juste un problème: les trouver. Les portails magnétiques sont invisibles, instables et insaisissables. Ils s'ouvrent et se ferment sans avertissement et il n'y a pas de panneaux pour nous guider, fait remarquer Scudder. Mais Scudder dit avoir trouvé comment les détecter.
Astronomie, Physique
Max Planck est un physicien allemand qui est incontestablement considéré comme l'un des plus grands scientifiques de tous les temps. Vu comme étant le pionnier de la mécanique et de la physique quantique, il reçut le prix Nobel de physique de 1918 pour ses travaux sur la théorie des quanta.
En 1900, il découvre la loi spectrale du rayonnement d'un corps noir et ses recherches, qui ont révolutionné notre compréhension du monde atomique, ont permis à Einstein de découvrir la fameuse équation E=mc2, cinq ans plus tard. Une constante physique, la constante de Planck, a même été nommée d'après son nom.
Lors d'un discours en 1944 à Florence en Italie, Max Planck déclara:
« En tant qu'homme qui a consacré toute sa vie à la science la plus lucide et à l'étude de la matière, je peux vous dire ceci en conclusion de mes recherches sur les atomes: Il n'y a pas de matière comme telle. Toute la matière est originaire et n'existe que par la vertu d'une force qui cause les particules d'un atome à vibrer et qui soutient tout ce système atomique ensemble. Nous devons supposer derrière cette force l'existence d'un esprit conscient et intelligent. Cet esprit est la matrice de toute matière. »
(Max plank,“La nature de la matière”, discours à Florence, Italie, 1944;tiré des archives de l'histoire de Max Plank, Rep. 11 N°1797)
source
Extrait de la Bhagavad Gita, texte sacré hindou écrit il y a 2500 ans:
"Tout ce monde vivant est sous-tendu par moi
dans mon état non-manisfesté.
A la fin d'un éon,
tous les êtres vont à cette mienne nature,
puis, au commencement d'un éon,
je les émets à nouveau.
Maîtrisant ma propre nature cosmique,
j'émets encore et encore tout cet ensemble des êtres, malgré eux et par le pouvoir de ma nature.
C'est par moi, son surveillant,
que la nature enfante l'univers.
Et voilà la raison pour laquelle l'univers existe. (...)
Considère que tous les êtres ont cette double nature comme matrice.
Je suis l'origine mais aussi la dissolution de l'univers entier"
"Des créatures je suis le commencement, la fin, et le milieu.
Je suis la mort qui emporte tout, la source des choses à venir.
Je suis le sceptre de ceux qui maîtrisent les peuples, l'art politique des conquérants, le silence des secrets, la connaissance des connaissants.
Et quelle que soit la forme de tout être, je le suis. Il n'est pas d'être, mobile ou immobile, qui existe en dehors de moi.
Je suis le but, le soutien, le seigneur, le témoin, la demeure, le refuge, l'ami, l'origine, la dissolution, la permanence, le réceptacle, le germe, l'immuable.
C'est moi qui réchauffe, retient, ou laisse aller la pluie; je suis l'immortalité et la mort; c'est moi qui suis l'Etre et le Non-Etre."
"Chaque fois qu'il naît un être, animé ou inanimé,
sache que c'est par l'union du champ et du connaisseur du champ."
"Les êtres qui ont une forme, ô fils de Kuntî,
en quelque matrice qu'ils se produisent,
le grand Brahman est leur matrice commune."
plus d'extraits ici
En 1900, il découvre la loi spectrale du rayonnement d'un corps noir et ses recherches, qui ont révolutionné notre compréhension du monde atomique, ont permis à Einstein de découvrir la fameuse équation E=mc2, cinq ans plus tard. Une constante physique, la constante de Planck, a même été nommée d'après son nom.
Lors d'un discours en 1944 à Florence en Italie, Max Planck déclara:
« En tant qu'homme qui a consacré toute sa vie à la science la plus lucide et à l'étude de la matière, je peux vous dire ceci en conclusion de mes recherches sur les atomes: Il n'y a pas de matière comme telle. Toute la matière est originaire et n'existe que par la vertu d'une force qui cause les particules d'un atome à vibrer et qui soutient tout ce système atomique ensemble. Nous devons supposer derrière cette force l'existence d'un esprit conscient et intelligent. Cet esprit est la matrice de toute matière. »
(Max plank,“La nature de la matière”, discours à Florence, Italie, 1944;tiré des archives de l'histoire de Max Plank, Rep. 11 N°1797)
source
Extrait de la Bhagavad Gita, texte sacré hindou écrit il y a 2500 ans:
"Tout ce monde vivant est sous-tendu par moi
dans mon état non-manisfesté.
A la fin d'un éon,
tous les êtres vont à cette mienne nature,
puis, au commencement d'un éon,
je les émets à nouveau.
Maîtrisant ma propre nature cosmique,
j'émets encore et encore tout cet ensemble des êtres, malgré eux et par le pouvoir de ma nature.
C'est par moi, son surveillant,
que la nature enfante l'univers.
Et voilà la raison pour laquelle l'univers existe. (...)
Considère que tous les êtres ont cette double nature comme matrice.
Je suis l'origine mais aussi la dissolution de l'univers entier"
"Des créatures je suis le commencement, la fin, et le milieu.
Je suis la mort qui emporte tout, la source des choses à venir.
Je suis le sceptre de ceux qui maîtrisent les peuples, l'art politique des conquérants, le silence des secrets, la connaissance des connaissants.
Et quelle que soit la forme de tout être, je le suis. Il n'est pas d'être, mobile ou immobile, qui existe en dehors de moi.
Je suis le but, le soutien, le seigneur, le témoin, la demeure, le refuge, l'ami, l'origine, la dissolution, la permanence, le réceptacle, le germe, l'immuable.
C'est moi qui réchauffe, retient, ou laisse aller la pluie; je suis l'immortalité et la mort; c'est moi qui suis l'Etre et le Non-Etre."
"Chaque fois qu'il naît un être, animé ou inanimé,
sache que c'est par l'union du champ et du connaisseur du champ."
"Les êtres qui ont une forme, ô fils de Kuntî,
en quelque matrice qu'ils se produisent,
le grand Brahman est leur matrice commune."
plus d'extraits ici
Physique, Spiritualité
Dans la théorie du chaos, le chaos n'est pas le désordre mais l'ordre fluctuant qui s'établit entre des éléments en interaction.
Les systèmes complexes comme un écosystème, un organisme, une société, un cerveau ou l'univers sont des systèmes chaotiques dont l'équilibre est dynamique et non statique.
Lorsque l'état du système est tangent entre plusieurs évolutions possibles, des événements infinitésimaux peuvent entrainer des conséquences en chaine qui peuvent s'avérer déterminantes. C'est ce qu'on appelle "l'effet papillon", selon l'expression du météorologue Edward Lorenz (du MIT) qui a démontré que le battement d'ailes d'un papillon peut fournir l'apport d'énergie décisif qui provoquera une tornade à plusieurs milliers de kilomètres de là.
Dans un système chaotique, tout est donc une question de timing: les mêmes événements peuvent avoir des conséquences différentes selon l'état du système au moment où ils se produisent. Le plus déterminant n'est pas tant les événements eux-mêmes que leur succession dans le temps.
Edward Lorenz est aussi à l'origine du concept d'attracteurs.
L'attracteur étrange de Lorenz
source: http://bcev.nfrance.com/Lorenz/equations.htm
Edward Lorenz, météorologue américain au MIT, découvre en 1963 que l'on peut obtenir un comportement chaotique avec seulement trois variables, soit un système non linéaire à trois degrés de liberté. Il montre donc qu'une dynamique très complexe peut apparaître dans un système formellement très simple. L'appréhension des rapports du simple et du complexe s'en trouve profondément bouleversée. En particulier, on s'aperçoit que la complexité peut être intrinsèque à un système, alors que jusque-là on la rapportait plutôt à un caractère extrinsèque, accidentel, lié à une multitude de causes. Chez Lorenz, l'intervention de l'ordinateur est cruciale. La sensibilité aux conditions initiales, ce qu'on appellera couramment plus tard l'effet papillon , est en effet révélée par le biais de l'instabilité d'un calcul numérique. Mais, surtout, Lorenz exhibe sur son écran d'ordinateur l'image surprenante de son attracteur. Dans ses travaux de mécanique céleste, Poincaré en avait eu l'intuition, mais il l'avait évoqué par des phrases obscures : Lorenz, lui, explique sa construction par des procédures itératives et la donne à voir. Il faudra ensuite près de quinze ans pour que ces résultats soient compris et assimilés par des groupes scientifiques différents, des météorologues aux mathématiciens, des astronomes aux physiciens, aux biologistes des populations, etc.
Les équation de Lorenz décrivent les phénomènes de convection d'un fluide idéal à deux dimensions, dans un réservoir chauffé par le bas.
dx/dt = s (y-x)
dy/dt = r x - y - xz
dz/dt = xy - b z
s, r et b sont des réels positifs. Les paramètres peuvent être interprétés de la manière suivante :
x est proportionnel à l'intensité du mouvement de convection (positif pour un mouvement dans le sens des aiguilles d'une montre, une valeur plus grande indiquant une circulation plus vigoureuse)
y est proportionnel à la différence de température entre les courants ascendants et les courants descendants (le paramètre est positif quand le fluide chaud est au fond du réservoir)
z est proportionnel à la distortion du profil du gradient de température par rapport à la linéarité (une valeur nulle correpond à un gradient linéaire, tandis qu'une valeur positive indique que la température est plus uniforme dans le milieu du réservoir, et que les plus forts gradients se trouvent sur les bords du réservoir)
t est le temps
s est la constante de Prandtl , qui caractérise la viscosité et la conductivité thermique du fluide
r est un paramètre de contrôle, qui représente la différence de température entre le bas et le haut du réservoir
b mesure le rapport entre hauteur et largeur du système de convexion
Au delà d'une valeur critique du paramètre r, le comportement du système est chaotique. L'ensemble des trajectoires possibles des phases est l'attracteur étrange de Lorenz.
Les figures ci-dessous sont des vues de l'attracteur correspondant aux paramètres : s=4 ; b=1 et r=48 (soit trois fois la valeur critique à partir de laquelle le comportement du système est chaotique)
A propos de la théorie du chaos et de la prévisibilité des systèmes complexes...
Physique, Mathématiques